> Quatrième de couverture <
Une île en Méditerranée, 2023. Il règne un froid polaire.
Camille, jeune insulaire et Jack, un homme venu du continent sont conduits à partager une maison isolée dans des conditions de vie précaires.
Leur cohabitation les amène à se raconter, chacun dévoile à l’autre ce qu’il a vécu depuis le « Grand Évènement ».
Alors qu’ils essaient de se reconstruire et de bâtir ensemble un avenir dans ce monde chamboulé, leur passé récent vient se télescoper avec le besoin qu’ils semblent avoir l’un de l’autre.
Comment leurs fantômes vont-ils bouleverser le présent plus qu’il ne l’est déjà ?
> Spécificités < - Editions originales : Editions de la Rémanence - Date de parution : 13/11/2020 - Nombre de pages : 292
Concernant le Prix des Auteurs Inconnus, dans la catégorie Littérature Blanche, ma lecture pour le mois de novembre était « Mille jours sauvages » de Cathy Borie aux Editions de la Rémanence. Ce livre constituait donc ma toute dernière lecture dans le cadre de ce Prix avant la phase finale des votes.
En vous disant qu’il s’agit d’un roman dystopique, je ne cherche absolument pas à vous effrayer. Je sais que certains lecteurs n’apprécient pas ce genre particulier mais ici, on est bien loin des scènes de violences ou des épisodes sanglants. Donc, pas de panique!
L’histoire se concentre autour de deux personnages principaux : Camille, jeune fille insulaire et Jack, continental arrivé sur une île méditerranéenne après moults efforts. Tout deux doivent cohabiter dans un hameau isolé, bien loin des commodités, dans un confort plus que spartiate. Un « Grand Événement » s’est déroulé 3 ans auparavant. Depuis, la vie que nous connaissons n’existe plus. Pourtant, il faut bien survivre et tenter de retrouver un semblant de normalité.
J’ai apprécié le fait que tous les éléments au sujet du fameux Grand Evénement ne soient pas révélés trop rapidement. Ils arrivent aux compte-gouttes, tout comme les histoires personnelles de chacun des deux protagonistes. Sans vraiment la nommer, on suppose que l’on se trouve en Corse, l’Ile de beauté qui connait un destin funeste où la douceur de son climat a furtivement disparu.
Malgré que j’ai trouvé quelques petites longueurs pour certains passages, c’est un livre qui se lit facilement, dopé par un style d’écriture attrayant. Au contraire d’autres romans dystopiques, l’accent n’y est pas mis sur la catastrophe mais plutôt sur notre façon de vivre actuelle et sur nos relations sociales. Bien plus proche de son lecteur que d’autres bouquins du même genre et sans que l’auteure ne se tienne un discours moralisateur, cela nous pousse à une réflexion en notre for intérieur et on se dit alors : « Et si c’était nous? Et si ce n’était pas un futur aussi lointain qu’on pourrait le croire ?! ».
Voilà donc un livre agréable pour clôturer en beauté mes lectures pour le Prix des Auteurs Inconnus, édition 2020.
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