Face-à-face tendu entre une journaliste (Alix Flament) et une tueuse en série (Eloane Frezet), cette partition à quatre mains vous tiendra en haleine, le suspens grandissant crescendo au fil des pages.
– Quatrième de couverture –
« Quand je sortirai, tu seras la première prévenue… Je saurai te retrouver. »
Depuis qu’Éloane Frezet, la tueuse en série la plus abjecte de ces dernières années, a prononcé ces mots, Alix Flament vit dans l’angoisse que la criminelle sanguinaire s’évade de prison…
Alors, quand la journaliste reçoit un coup de téléphone d’Éloane en pleine nuit, elle comprend que la meurtrière va honorer sa promesse…
Une promesse de sang…
– Spécificités –
Edition : Taurnada Editions
Pages : 241
Date de première parution : 28/09/2013 – réédition : 14/03/2019
Thriller paru dès 2013, il était devenu quasi introuvable sur le marché du livre. Mais c’était sans compter sur la bonne idée que la maison d’édition Taurnada a eu en le réimprimant pour une nouvelle parution durant ce mois de mars 2019.
Alix Flament est une journaliste reconvertie dans les affaires politiques après la parution de son livre qui a connu un énorme succès. Ce livre reprenait les entretiens échangés avec la tueuse en série, Eloane Frezet, après l’arrestation de celle-ci pour de multiples assassinats. Alors qu’Eloane devait couler des jours paisibles en prison, elle s’évade et décide de reprendre du service et de contacter sa confidente. Alix Flament comprend alors que la meurtrière n’est pas en quête de rédemption mais qu’elle compte bien poursuivre sa funeste mission entreprise avant son incarcération.
Lorsque les éditions Taurnada (que je remercie pour leur confiance et en particulier, Joël) m’ont contactée pour lire ce bouquin, j’ai alors foncé. Le titre, la quatrième de couverture, la couverture aussi m’ont directement intriguée. J’ai véritablement bien fait car j’ai beaucoup aimé cette chasse à l’homme, bien entendu menée par les services policiers mais aussi par une journaliste, en la personne d’Alix Flament : originalité entreprise par l’auteure.
Durant ma lecture, j’ai eu plusieurs fois l’impression de me retrouver dans un roman de grands maîtres du thriller, tels que, notamment, Franck Thilliez. C’est donc un très bon choix que la maison d’édition, Taurnada, a eu en donnant une seconde vie à ce livre, afin que les lecteurs qui ne le connaissaient pas (comme moi) puissent à l’avenir faire la connaissance de Gaëlle Perrin-Guillet.
Si vous souhaitez connaître la signification de ce titre (« Haut le choeur »), vous ne le saurez que lors des dernières pages de l’histoire. C’est un élément que j’aime particulièrement dans mes lectures, celui d’en découvrir toute la signification et le sens que l’auteur a voulu donner à son livre qu’à la toute fin de son oeuvre.
L’intrigue est bien ficelée et les motivations de la meurtrière ne peuvent être découvertes aux premiers coups d’oeil. Le style d’écriture est direct, sans fioriture ou longueur inutile. Rien de mieux donc pour que l’histoire soit palpitante et que cela en devienne un vrai page-runner.