> Quatrième de couverture <
Tuer est son art, vous serez son chef-d’œuvre…
Londres, hiver 1989.
Un corps est retrouvé dans Hyde Park par la Metropolitan Police. La victime a gelé dans une position pour le moins inattendue : celle du Penseur de Rodin. Mais quelque chose cloche dans son regard : ce bleu intense, perçant…
Quelques jours plus tard, nouveau crime. Cette fois, ce sont les corps d’une mère et de son fils que l’on découvre, réplique exacte de la Pietà de Michel-Ange.
Londres va bientôt se transformer en musée macabre, mais personne ne le sait encore…
> Spécificités < - Editions : Robert Laffont - Collection : La Bête Noire - Date de parution : 01/07/2021 - Nombre de pages : 388 - Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Magali Duez
J’avais découvert la plume de Daniel Cole par son premier roman « Ragdoll » que j’avais adoré. Premier tome d’une trilogie, je n’avais hélas pas pris le temps de lire les deux tomes suivants à savoir « L’appât » et « Les loups ». Maintenant que paraissait un livre indépendant de la trilogie, c’était l’occasion de redécouvrir cet auteur.
Grand bien me fasse car il a su me rabibocher avec ma passion première qu’est la lecture après une petite pause sur mes réseaux sociaux. Ce thriller offre de nombreuses originalités mais je n’en relèverai que trois en particulier.
Tout d’abord, ses personnages. Les enquêteurs qui vont mener l’enquête sont un duo, voire même un trio, devrais-je dire, pour le moins atypique. Je n’en dirais pas trop car votre surprise n’en sera que meilleure mais on est très loin de l’image lisse et aseptisée que l’on peut avoir quant aux professionnels de New Scotland Yard. Tout en ayant une bonne touche d’humour, parfois noir, on se trouve bien dans un thriller bien noir !
Ensuite, comme j’ai déjà pu vous le dire dans ma chronique du très bon « Jeu de peaux » d’Anouk Shutterberg, j’aime beaucoup lorsque le domaine de la littérature noire s’allie à celui de l’art. Dans « Pietà », c’est encore plus précis puisque c’est le champ des sculptures qui y trouve sa place. Cela confère un petit cachet supplémentaire à l’histoire qui n’est pas pour me déplaire, bien du contraire. Ici, l’assassin va s’inspirer de sculptures célèbres pour mettre en place ses meurtres.
Pour terminer, la dernière originalité que je souhaite relever concerne la construction du récit. Là encore, je ne peux pas trop en dire au risque de biaiser votre prochaine lecture si vous succombez à ce livre. Tout ce que je peux dire c’est que des éléments très importants sont assez vite connus et pourtant, cela ne gâche pas la lecture de ce thriller.
Voilà quelques éléments que j’ai singulièrement appréciés dans cette lecture. L’ambiance très British et la petite dose décalée par le fait que l’histoire commence fin des années 80 font que Daniel Cole est vraiment l’un des écrivains anglais à suivre sur la scène du thriller et romans noirs.
Tout cela m’a redonné envie de me replonger dans les premiers romans de l’auteur et de me faire sa trilogie dans pas trop longtemps.
Je remercie le site Babelio et les Editions de Robert Laffont – La Bête Noire pour l’envoi de ce livre.