> Quatrième de couverture <
Et si le remède était pire que le mal ?
Jenny, prodigieuse acrobate, intègre la troupe d’un célèbre cabaret périgourdin, le Satyre Rieur. Elle vient de s’installer dans la région pour être aux côtés de Didier, gendarme à la Brigade de recherche de Sarlat. Ce dernier enquête sur la disparition de plusieurs touristes allemandes. Un prédateur assoiffé de sang roderait dans les bois…
Avec leur fille âgée de cinq ans, le couple aurait tout pour être heureux si la petite Luna n’avait pas développé une grave tumeur cérébrale contre laquelle la médecine conventionnelle ne peut rien. Les jours de l’enfant sont comptés.
Tandis que Didier noie son chagrin dans l’enquête, Jenny cherche un espoir. Virginie, la charismatique patronne du Satyre Rieur, pratique le reiki, une technique de guérison ancestrale basée sur les flux d’énergie. Elle prétend pouvoir sauver Luna…
Et si le remède était pire que le mal ? Jenny et Didier découvriront qu’il n’y a pas de miracle sans contrepartie…
> Spécificités < - Editions originales: Plon - Date de parution : 03/06/2021 - Nombre de pages : 336
« Reikiller » fait partie des lectures dans le cadre des « Experts du Polar » des Editions Plon en collaboration avec le site Babelio. Sur papier, ce thriller avait tout pour me plaire : un résumé qui me donnait envie, de l’originalité en choisissant le monde des cabarets,… Mais au final, je ressors de cette lecture un peu sur la réserve.
Si je devais résumer le principal souci de ma lecture, je dirais que je l’ai trouvée beaucoup trop brouillon. Trop de thèmes (le reiki, la seconde guerre mondiale, le milieu du cabaret,… pour n’en citer que les principaux qui me viennent directement à l’esprit) ont été choisis par l’auteur et n’auraient pas tous dû figurer dans un seul et même livre. Le problème quand on choisit ainsi plusieurs sujets, ce n’est pas de brasser un public plus étendu mais d’y perdre le lecteur. C’est ce qui s’est passé avec moi.
Un autre point qui m’a un tantinet déçue est le style d’écriture que j’ai trouvé, parfois, un peu alambiqué ainsi que la construction des personnages. Si cela avait été un premier roman, je ne pense pas que j’aurais relevé cet élément mais étant donné qu’il s’agissait du deuxième livre de l’auteur, je m’attendais à quelque chose de moins brouillon et à plus de fluidité.
Par contre, à côté de ça, j’ai apprécié le fait que l’auteur ait planté le décor de son action dans le Périgord, ce qui m’a fait découvrir la région, comme j’ai pu le faire au travers de mes lectures. Un autre élément qui m’a bien plu est l’enquête policière en elle-même et la légende du Lébérou (je ne vous dis pas ce que c’est, pour ne pas vous dévoiler la surprise ! ). Au sujet du reiki, j’ai appris plein de choses et j’en remercie l’auteur.
Comme vous aurez pu le lire aux travers de ces quelques phrases, je n’ai pas décidé de médire ce livre tous les niveaux. Je n’ai pas abandonné sa lecture (même si c’est quelque chose qui peut se compter sur les doigts de la main, tant cela s’est très peu passé, dans ma vie de lectrice), ce n’est donc pas ma pire lecture qui soit mais j’aurais tant aimé que cela se soit mieux passé.
Deuxième thriller de l’auteur, Laurent Philipparie, je tenterai de lire bientôt son premier («Lectio Letalis » ) afin de tenter une réconciliation entre nous.
Comme vous le savez si vous me lisez habituellement, je continue à marteler que tout ceci n’est que mon humble avis personnel. Je ne peux que vous conseiller de vous procurer ce livre et de le lire afin de vous forger votre propre opinion. Je reste bien entendu à votre disposition pour que nous puissions en discuter plus longuement.
Je remercie les éditions Plon et Babelio pour cette aventure des experts du polar.