Jeudi 3 juin 2021
Littérature noire
« La conspiration de l’ombre » de Steve Berry aux Editions Cherche Midi, 552 p., traduction de Philippe Szezeciner.
Après « Les Saintes Reliques », le retour de Cotton Malone sur les traces des secrets nazis.
Strasbourg, août 1944 : Martin Borman, conseiller spécial d’Hitler, réunit les plus grands industriels et financiers allemands. La guerre est perdue pour les nazis, il est urgent d’organiser la fuite et la dissimulation des capitaux avant que ceux-ci ne tombent dans les mains des Alliés.
Berlin, 30 avril 1945 : enfermés dans le bunker depuis dix jours, Adolf Hitler et Eva Braun se donnent la mort.
Biélorussie, 2021 : Cotton Malone entre en possession d’un dossier confidentiel au contenu explosif, issu des services secrets soviétiques. Si les informations qu’il contient sont avérées, c’est toute l’histoire de l’Europe depuis 1945 qu’il faut réécrire.
Que s’est-il vraiment passé dans le bunker le 30 avril 1945 ? Adolph Hitler et Eva Braun y ont-ils bien trouvé la mort ? Et qu’est devenu Martin Borman, dont le cadavre n’a jamais été formellement identifié ? Autant de questions auxquelles Cotton, sur les traces de l’or nazi, va devoir répondre au péril de sa vie.
« De cendres et de larmes » de Sophie Loubière aux Editions Fleuve, collection Noir, 352 p.
Madeline, Christian et leurs enfants rêvent depuis longtemps d’un appartement plus grand où chacun aurait son espace. Un rêve rendu impossible par la réalité du marché parisien. Quand l’occasion se présente pour Christian d’obtenir le poste de conservateur au cimetière de Bercy, avec un pavillon de fonction de 180 m2, la famille Mara n’hésite pas et s’y installe au début de l’été 2019. Peu à peu, les enfants se font au panorama. Tandis que Madeline, caporale cheffe sapeur-pompier, sauve les vivants, Christian veille les morts. L’âpreté de son métier réveille bientôt en lui le besoin d’extérioriser ses émotions par la peinture. Au cœur de ce fragile équilibre où les métiers de l’un et de l’autre pèsent lourds, la maison révèle ses fêlures. Lentement. Insidieusement.
Quelque chose menace cette famille recluse au milieu des tombes.
Une menace dont personne ne mesure encore l’ampleur.
« Toucher le noir » par le collectif, sous la direction d’Yvan Fauth, aux Editions Belfond, 336 p.
Solène Bakowski, Éric Cherrière, Ghislain Gilberti, Maud Mayeras, Michaël Mention, Valentin Musso, Benoît Philippon, Jacques Saussey, Laurent Scalese, Danielle Thiéry, Franck Thilliez.
Onze auteurs prestigieux (r)éveillent le sens du toucher dans le noir. Oserez-vous frôler le noir d’aussi près ?
Après Écouter le noir et Regarder le noir (Belfond, 2019, 2020), dix nouvelles pour autant d’expériences tactiles éclectiques, souvent terrifiantes, toujours surprenantes.
« Mort aux hypocrites » de Pétros Márkaris aux Editions Seuil, 336 p., traduction d’Hélène Zervas et Michel Volkovitch.
Alors que le commissaire Charitos fête la naissance de son petit-fils, son bonheur est vite troublé par une série d’attaques à la bombe, qui l’obligent à mener une nouvelle enquête. Cette fois, le meurtre des six victimes est doublement mystérieux : loin d’être des crapules, elles sont des personnes fort appréciées, et quant aux attentats, ils sont revendiqués par une obscure « Armée des Idiots Nationaux » dont les motivations restent inexpliquées.
Et si les morts n’étaient pas aussi respectables qu’ils en ont l’air ? S’ils avaient une face cachée moins reluisante ? Au cœur d’une société toujours en proie à la crise sous la férule de la Troïka, Charitos démasque les coupables mais découvre une vérité dérangeante.
« Pour tout te dire » de Gilly Macmillan aux Editions Les Escales, 368 p., traduction d’Isabelle Maillet.
Le talent d’écrivaine de Lucy Harper lui a tout donné : la gloire, la fortune et des fans par millions. Il lui a aussi donné Dan, son mari jaloux dont la carrière d’écrivain est au point mort.
Un jour, Dan disparaît ; ce n’est pas la première fois qu’une personne disparaît dans la vie de Lucy. Trois décennies plus tôt, son petit frère Teddy s’est lui aussi volatilisé et n’a jamais été retrouvé. Lucy, seul témoin, n’a jamais dit la vérité sur cette soirée, au grand désarroi de ses parents. C’est à ce moment-là qu’elle a développé son talent de conteuse.
Mais aujourd’hui Lucy est une femme adulte qui ne peut plus se cacher derrière la fiction. Le monde entier la regarde, et sa vie est passée au peigne fin. Une vie faite d’histoires, certaines plus plausibles que d’autres. Aurait-elle pu blesser Teddy ? A-t-elle tué Dan ?
Lucy Harper devra enfin dire la vérité. Croix de bois, croix de fer, si elle ment, elle va en enfer.
« Un coin de ciel brûlait » de Laurent Guillaume aux Editions Michel Lafon, 492 p.
Sierra Leone, 1992. La vie de Neal Yeboah, douze ans, bascule sans prévenir dans les horreurs de la guerre civile qui ensanglante son pays : enrôlé de force dans un groupe armé, il devient un enfant-soldat.
Genève, aujourd’hui. La journaliste Tanya Rigal, du service investigation de Mediapart, se rend à une convocation de la police judiciaire suisse. L’homme avec qui elle avait rendez-vous a été retrouvé mort dans sa suite d’un palace genevois, un pic à glace planté dans l’oreille. Tanya comprendra très vite qu’elle a mis les pieds dans une affaire qui la dépasse…
Trente ans séparent ces deux histoires, pourtant, entre Freetown, Monrovia, Paris, Nice, Genève et Washington DC, le destin fracassé de Neal Yeboah va bouleverser la vie de bien des gens, celle de Tanya en particulier. C’est que le sang appelle le sang, et ceux qui l’ont fait couler en Afrique l’apprendront bientôt. À leurs dépens.
« Dog Island » de Michel Moatti chez Hervé Chopin Editions, 477 p.
Sur Dog Island, les secrets sont bien gardés : « Personne n’entre, personne ne sort », comme dit la devise au-dessus du mémorial érigé autrefois sur « l’île aux morts ». Dog Island : une île sanctuaire, à moins de dix-huit kilomètres de Manhattan. De la Guerre de Sécession à 1940, elle a servi de pénitencier à ciel ouvert. Potter’s Field, l’immense plaine qui occupe un tiers de l’île est devenu le plus grand cimetière d’Amérique, où un million de personnes ont été ensevelies : les prisonniers confédérés, puis tous les morts anonymes et les indigents des hôpitaux et des asiles de l’état de New-York.
Au début de la Guerre Froide, Dog Island a accueilli les rampes de missiles anti-aériens destinés à protéger New-York. Mais pourquoi l’armée de l’air garde-t-elle des hommes sur l’île alors que l’ancienne base nucléaire est fermée depuis des décennies ? Pourquoi de discrets transbordeurs continuent-ils de décharger des dizaines de cercueils venus du continent ? Odosh’a, la vieille Indienne fantôme qui, selon la légende, hantait Dog Island après le génocide des indiens Algonquiens, est-elle vraiment de retour ? Qui sont ces « 77 vauriens » dont parlent Nick et Leo, les enfants des deux derniers militaires chargés de surveiller les lieux ? Et surtout, qu’a vu Tania Greene, cette jeune artiste en résidence sur Dog Island, de suffisamment terrifiant pour la décider à mettre fin à ses jours ? C’est peut-être dans les passés obscurs de l’île qu’il faut chercher l’explication des étranges événements qui se succèdent aujourd’hui sur Dog Island.
Deux détectives de la police de New-York, les lieutenants Kitman et Jaworski, débarquent avec la ferme intention de démêler le vrai du faux. Je vous en parle bientôt.
« Dangerous » de Chloé Esposito aux Editions Fleuve, 400 p., traduction de Laura Contartese.
Il fut un temps, la tueuse en série Alvie Knightly vivait un rêve éveillé : ressources illimitées, escapade italienne, nouveau petit ami ultra-sexy…
Mais parfois même les plus puissantes tombent.
Un an après un malheureux accident avec un pistolet, Alvie vit dans un hôtel miteux de Londres et compte l’argent qui lui reste.
Jusqu’à présent, elle a fait profil bas. Mais maintenant, l’heure de la vengeance a sonné et il pourrait bien y avoir quelques millions de dollars à la clé !
Pour la mener à terme, elle devra affronter son ennemi le plus terrifiant à ce jour : son passé.
Fin de la trilogie.
« Dédale mortel » de S. Craig Zahler aux Editions Gallmeister, 560 p., traduction non communiquée.
Darren Taskin, malfrat prudent et calculateur, mène habilement ses activités de prostitution et de jeu, à l’abri des regards, en attendant de pouvoir se retirer un jour. Pourtant, un banal recrutement le fait déraper. La charmante Erin Green, une belle de nuit qu’il convoite pour son business, lui fait prendre des risques démesurés.
« Le baiser des Crazy Mountains » de Keith McCafferty aux Editions Gallmeister, 496 p., traduction non communiquée.
À la recherche d’inspiration dans un bungalow du Montana, le romancier Max Gallagher a la fâcheuse surprise de trouver sa cheminée bouchée. Il en retire un chiffon rouge : en fait, un bonnet de père Noël. Intrigué, et surtout frigorifié, il monte sur le toit jeter un coup d’oeil et découvre dans le conduit le cadavre d’une jeune femme.
La victime s’appelle Cindy Huntington, une jeune star de rodéo disparue depuis des mois. A-t-elle voulu entrer dans le chalet par le conduit de cheminée, avant de se retrouver tragiquement coincée ? Ou a-t-elle été assassinée – mais quel serait le mobile de ce crime ? La shérif Martha Ettinger, aidée de Sean Stranahan, aquarelliste, pêcheur à la mouche et enquêteur à ses heures, se lance dans une investigation en terrain glissant.
« Fatal baby » de Nicolas Jaillet aux Editions de La Manufacture de Livres, 336 p.
Un premier bébé, la plus merveilleuse des aventures… Mais l’expérience devient un challenge quand le nouveau-né est doué de super-pouvoirs impossibles à contrôler. Et elle se transforme en cauchemar quand un laboratoire pharmaceutique pour le moins douteux décide de mettre la main sur cet enfant, coûte que coûte. Julie, jeune femme au tempérament bien trempé, doit fuir aux quatre coins du monde avec sa fille dans les bras. Mais il ne sera pas dit qu’une mère est à court de ressources quand il s’agit de protéger son enfant… Ses poursuivants ont intérêt à s’accrocher.
« Patiente » de Vincent Ortis aux Editions Robert Laffont, 352 p.
L’hypnose peut-elle vous implanter de faux souvenirs ?
Un père. Une fille. Un trauma.
« La vérité se trouvait dans mon cerveau, mais je n’y avais pas accès.
Toute la période qui précédait et suivait le suicide de ma fille avait disparu de ma mémoire. La cause en était le choc émotionnel. Or depuis peu, le coffre-fort dans mon cerveau se déverrouillait lentement. J’avais des flashs. Et avec eux surgissaient des questions qui m’épouvantaient. Ces visions, contradictoires comme de faux souvenirs, étaient-elles la conséquence de mon nouveau traitement, mêlant hypnose et médicaments ? Ou est-ce que je cachais au plus profond de moi des secrets intolérables ? »
« Reikiller » de Laurent Philipparie aux Editions Plon, 336 p.
Et si le remède était pire que le mal ? Jenny, prodigieuse acrobate, intègre la troupe d’un célèbre cabaret périgourdin, le Satyre Rieur. Elle vient de s’installer dans la région pour être aux côtés de Didier, gendarme à la Brigade de recherche de Sarlat. Ce dernier enquête sur la disparition de plusieurs touristes allemandes. Un prédateur assoiffé de sang roderait dans les bois…
Avec leur fille âgée de cinq ans, le couple aurait tout pour être heureux si la petite Luna n’avait pas développé une grave tumeur cérébrale contre laquelle la médecine conventionnelle ne peut rien. Les jours de l’enfant sont comptés.
Tandis que Didier noie son chagrin dans l’enquête, Jenny cherche un espoir. Virginie, la charismatique patronne du Satyre Rieur, pratique le reiki, une technique de guérison ancestrale basée sur les flux d’énergie. Elle prétend pouvoir sauver Luna…
Et si le remède était pire que le mal ? Jenny et Didier découvriront qu’il n’y a pas de miracle sans contrepartie… Je vous en parle bientôt.
« Mort dans le jardin de la lune » de Martin Solares chez Christian Bourgeois Editeur, 272 p., traduction de Christelle Vasserot.
Paris, 1927. Dans le jardin du Luxembourg, un homme est retrouvé mort, poignardé. Pierre Le Noir, détective de la Brigade nocturne – une division de la police aux méthodes peu communes – se lance dans cette nouvelle enquête. Tout porte à croire que le meurtrier serait Jack l’Éventreur, et que le crime annoncerait une menace plus grande…
Pour éviter le désastre, Pierre part dans une course effrénée durant laquelle il croisera Robert Desnos rue Champollion, discutera avec une gargouille de la Tour Saint-Jacques, prendra un train de nuit avec Rabelais et surtout, lira entre les lignes les conseils du comte de Monte-Cristo, expert en pouvoirs surnaturels et armes secrètes.
Le Noir devra prendre garde à ses nombreux poursuivants – et par-dessus tout à la lumière de la lune.
« Quai numéro 7 » de Louise Doughty chez Christian Bourgeois Editeur, 384 p., traduction d’Elodie Leplat.
Il est quatre heures du matin dans la gare de Peterborough, en Angleterre. Un renard solitaire trotte sur les voies tandis que le silence est parfois rompu par le lent crissement d’un train de marchandises. Un homme se croyant seul se dirige vers une partie isolée de la gare, au bord du quai numéro 7, et se jette sur les rails. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il est observé par Lisa Evans, ou plutôt par son fantôme : elle aussi est décédée au même endroit, dix-huit mois plus tôt. Deux décès en dix-huit mois : pourraient-ils être liés ? Personne n’est plus désespéré de comprendre ce qui les relie que Lisa Evans elle-même. Après tout, elle a été la première des deux à mourir. Et elle est bien décidée à comprendre ce qui a poussé cet inconnu à commettre l’irréparable.
« Petites créatures » de Melanie Golding aux Editions Presses de la Cité, 368 p., traduction d’Emmanuelle Ghez.
Lorsque la fragile Lauren Tranter met au monde des jumeaux, elle se sent coupable de ne pas éprouver immédiatement pour eux cet amour viscéral qu’on attend d’une mère. Mais quand ce sentiment arrive enfin, il dévaste tout sur son passage. Un incident à la maternité va la bouleverser encore davantage : au milieu de la nuit, elle est attaquée par une femme effrayante qui menace d’échanger ses enfants contre les siens.
Quand, quelques jours plus tard, les bébés disparaissent, c’est l’enquêtrice Jo Harper qui les retrouve sains et saufs. Mais la jeune maman, d’abord euphorique, est bientôt persuadée que ses jumeaux ont été remplacés par des créatures démoniaques. Alors que sa hiérarchie la somme de classer l’affaire, Jo, hantée par un passé douloureux, s’obstine…
« La grange » d’Angie Kim aux Editions Belfond, 464 p., traduction de Véronique Roland.
Installés en Virginie, Young et Pak Yoo, couple d’immigrés modèles, ont investi toutes leurs économies pour transformer leur grange en centre de soins alternatifs. Depuis, une poignée de patients réguliers se pressent dans leur cabine pressurisée, réputée pour traiter diverses pathologies. Ici, chacun se connaît, s’apprécie. Et puis, un soir : une étincelle dans l’oxygène, une explosion mortelle. Henry, un petit garçon autiste, meurt sur le coup.
Acte de négligence ? Homicide volontaire ? L’effroi est total.
Un an plus tard, la dizaine de personnes présentes à la grange ce soir-là se retrouve à la barre dans un procès retentissant. La police, les médias ont choisi leur coupable. Mais qu’en est-il de la vérité ?
« La flotte fantôme » de P.W. Singer et August Cole aux Editions Buchet-Chastel, 450 p., traduction de David Fauquemberg.
Dans un futur proche, la Chine envahit Hawaï pour s’emparer de gigantesques réserves de gaz. Mais un véritable Pearl Harbor numérique empêche l’Amérique de réagir : guerre des étoiles, marine paralysée, aviation clouée au sol… il faudra le génie et l’héroïsme d’une poignée d’hommes et de femmes pour engager la résistance et reprendre la main sur la technologie.
« Cobrastar » de Thomas Bois aux Editions Le Tripode, 359 p.
John Hero, alias Cobrastar, profite d’un massacre inopiné dans un diner de l’Arizona peuplé de culs terreux et d’extraterrestres pour faire main basse sur une clé ren fermant des informations cryptées. Il s’enfuit à bord de son vaisseau, sans savoir que à peu près la moitié de l’univers en a après ces données numériques.
Et le voilà embarqué dans une aventure à travers la galaxie, affublé d’un équipage improbable : Lucy (une IA cachottière), BlackFury (une chasseuse de prime redoutable et sexy), Bambino (un colosse taciturne mais perspicace), Tiny Boom (une tendre créature dotée d’un fâcheux penchant pour les explosifs) et Elijah (un jeune Terrien refoulé, mais qui se révèle rapidement tout aussi dégénéré que les autres). Les Disco Boys, tueurs à gages groovy, et Plague Snyssken, le psychopathe le plus recherché de la galaxie, sont sur leurs traces. Vont-ils s’en sortir ?
« Un signe d’elle » de Stéphane Galas aux Editions Michel Lafon, 362 p.
Pourquoi Stella Le Carré, la fille la plus convoitée de New London, a-t-elle jeté son dévolu sur Niels Edwards, adolescent insipide et solitaire ? Stella en est si étrangement amoureuse qu’elle lui propose de se suicider avec elle. Leur amour deviendrait ainsi éternel. » Et si tu ne le fais pas, je reviendrai d’entre les morts et je te pourrirai la vie jusqu’à ce que tu me rejoignes. » Gorge serrée, ventre noué, Niels accepte, mais lorsqu’il s’agit de sauter, c’est la panique. Seul le corps de Stella se fracasse sur le béton. Dévasté, Niels s’enferme dans une culpabilité mêlée à une peur irrationnelle : celle du retour de Stella.
Quinze ans plus tard, alors qu’il semble avoir enfin trouvé un semblant d’équilibre auprès de Gabrielle et de leur fils Oscar, un message glaçant apparaît sur la buée d’un miroir : » TU AS PROMIS « . Aussitôt, les signes se multiplient. Niels en est convaincu : Stella l’appelle.
« Suivie » d’Ellery Lloyd aux Edition s Hugo Thriller, nombre de pages non communiqué, traduction de Valery Lameignere.
Les gens aiment Emmy Jackson, surtout sur Instagram où elle partage sa vie de famille
et ses conseils de maman à son million de followers.
Son crédo : la sincérité, mais Emmy n’est pas aussi honnête qu’elle aimerait le faire croire à ses fans. En réalité, elle ne raconte pas ce qu’elle vit mais vit pour mettre en lumière son rôle de mère faussement imparfaite.
Dans sa quête de popularité, Emmy est prête à tout ; et une personne, tapie dans l’ombre de l’anonymat des réseaux sociaux, entend lui faire payer… Car les gens comme elle méritent de savoir ce que cela fait de tout perdre.
Littérature blanche
« Un été à Nantucket » d’elon Hilderbrand aux Editions Les Escales, 496 p., traduction d’Oscar Perrin.
Chaque année, les enfants de la famille Levin attendent l’été avec impatience pour retrouver la maison de leur grand-mère sur l’île de Nantucket. Mais en cette année 1969, rien ne se passe comme prévu.
Le seul garçon, Tiger, est appelé pour rejoindre l’armée des États-Unis au Vietnam. Blair, l’aînée, est enceinte de jumeaux et ne peut pas voyager. Recluse à Boston, elle se débat avec ses doutes au sujet son mari. Kirby, la cadette, qui a vécu une année difficile, entre son engagement pour les droits civiques et ses amours compliqués, décide de changer d’air et part travailler sur l’île voisine de Nantucket, Martha’s Vineyard. Jessie, la benjamine, se retrouve seule entre sa grand-mère, figure de la haute société de l’île, qui lui impose ses règles vieux-jeu, et sa mère, en proie au désarroi le plus profond depuis le départ au front de son fils.
Cet été 1969 sera pour toutes ces femmes celui de la résilience et du renouveau.
« Si fragile et si forts » d’Elisabeth Segard aux Éditions Eyrolles, nombre de pages non communiqué.
Abdel est un ancien soldat, qui vit à l’hôtel des Invalides depuis vingt ans. Entre les parties de dames et les blagues de son copain Maurizio, ses journées s’écoulent paisiblement. Gab a neuf ans. Curieux et débrouillard, il vit seul avec sa mère Pélagie. Il aime les dinosaures et le popcorn.
Rien ne prédispose le vieux blessé de guerre et l’enfant à se rencontrer. Rien, sauf un livre, et le fantôme d’un petit tambour.
« Quelque membre de notre Cercle » de Danielle Mémoire aux Editions P.O.L., 208 p.
« 1.
La même nuit que moi, ou la veille au soir, dans la même clinique, naît le fils d’un héros local de la Résistance. Le moment venu de me donner un prénom, duquel on ne s’est jusque-là pas mis en peine, ma mère demande comment s’appelle le fils du héros local. Le prénom connaît une version féminine. On ne va pas chercher plus loin. »
« Minuit! New York » de Mark Miller chez XO Editions, 424 p.
À Paris, Lorraine travaille dans une agence de publicité. Des années plus tôt, elle a perdu son père, célèbre galeriste abattu dans une rue de Manhattan. elle est harcelée par un mystérieux personnage qui prétend être l’assassin.
À New York, un artiste, Léo, sort de prison. Il a peint et vendu de fausses toiles de maîtres. un riche collectionneur qu’il a arnaqué se met sur sa route.
Lorsqu’ils se rencontrent dans Central Park, Lorraine et Léo ignorent que leurs destins sont liés depuis longtemps. Et que leur amour est aussi inévitable que condamné.
Oui, mais voilà : un seul choix peut changer votre vie !
« Le nageur d’Aral » de Louis Grall aux Editions La Manufacture de Livres, 144 p.
» Peut-être as-tu gardé souvenir de cet homme qui à soixante-dix sept ans s’était noyé en plongée ?
Viens au monastère passer quelques jours, il me faut te raconter son histoire. Il te sera difficile d’y croire, mais sache qu’elle est parfaitement vraie.
C’est à moi qu’il revient de te révéler des faits qui datent de plus de cinquante ans. Des faits que nous avons couverts d’un silence absolu jusqu’à présent. »
Le destinataire de ce message rejoint le monastère de Landevennec où lui sera conté le destin d’un mystérieux étranger, hébergé là au nom de cette règle millénaire qu’est le droit d’asile.
« D’or et de colère » de Karin Tanabe aux Editions Belfond, 432 p., traduction de Laureline Chaplain.
Héritiers de la riche famille Michelin, Victor Lesage et sa femme Jessie sont envoyés à Hanoï pour reprendre en main les exploitations d’hévéas, ces arbres au caoutchouc naturel si convoité, au centre des tensions anticoloniales.
Tandis que Victor s’investit dans sa mission, Jessie, elle, tente de naviguer dans le milieu fermé des expat’. Pour cette Américaine, très secrète sur son passé, trouver sa place dans cette nouvelle vie n’est cependant pas chose aisée… jusqu’à sa rencontre avec l’intrépide et passionnée Marcelle de Fabry. Avec elle, Jessie fait l’expérience d’un autre Hanoï, interlope, sensuel, nimbé de vapeurs d’opium.
Documents, essais & témoignages
« Le régisseur » de Jeanne Desaubry aux Editions de L’Archipel, 272 p.
Le 25 novembre 1980, le régisseur de Coluche est retrouvé dans un terrain vague en banlieue parisienne. Il a deux balles dans la nuque. Depuis sept ans, il assurait la technique de ses spectacles, lui servait de garde du corps… et rendait parfois des services en marge de la légalité.
Vengeance ? Intimidation ? Visait-on l’humoriste, en pleine campagne présidentielle ? Le passé trouble de René l’a-t-il rattrapé ? Le flic chargé de l’affaire laisse planer le doute. Marie, 22 ans, était la maîtresse de René, homme marié qui avait le double de son âge. La voilà enceinte d’un mort…
De son journal intime, cri de détresse étouffé par le deuil, Jeanne Desaubry a tiré un roman noir qui nous entraîne dans les remous d’une affaire retentissante. Une fiction vraie en forme d’enquête policière. Je vous en parle bientôt
« Naître personne. Initiation d’un gangster russe » d’Albert Likhanov aux Editions de La Manufacture de Livres, 416 p., traduction de Thierry Marignac.
Il y a d’abord cet orphelinat où grandissent ceux que les mères ne peuvent assumer et qu’elles viennent parfois voir, se présentant avec les maigres cadeaux qu’elles ont pu acheter. Les enfants y poussent jusqu’à leur majorité avant d’être livrés à la rue. Pour le jeune Koltcha, ce sera l’institut de mécanique et la promesse d’un avenir laborieux et peu glorieux. Mais, croisé au hasard d’une soirée arrosée, voilà qu’apparaît dans la vie de l’orphelin ce Valentin, charismatique gangster qui le prend sous son aile. Le destin de Koltcha prend alors une nouvelle couleur. Celle de l’argent facile et de l’aventure, du pouvoir et du mystère. Une destinée russe moderne et pleine de promesses.
Vendredi 4 juin 2021
Littérature noire
« Pour quelques millions! » de Carl Pineau aux Editions La Jouanie, 260 p.
Conrad est le fils d’une parisienne BCBG, fondatrice d’une ONG, dont l’assassinat, maquillé en suicide, n’a jamais été élucidé.Il galère, depuis, frôlant sans cesse l’illégalité.
À quelques encablures de La Havane, Dalhia, une jeune fille abusée par son père, se bat bec et ongles pour éviter à son frère Armando de subir le même sort.
Gravitent autour des deux jeunes gens, à La Havane comme à Paris, des hommes d’affaires peu scrupuleux, trempant dans le scandale des Panama Papers, le patron de l’Office central de lutte contre le crime organisé, une très séduisante ukrainienne qui semble jouer double jeu, un boxeur cubain, un ministre terrorisé à l’idée d’être éclaboussé par le scandale politico-financier, quelques cadavres…