> Quatrième de couverture <
Romain arrive en prison. Les choses n’auraient jamais dû en arriver là, mais une vieille femme est morte… et il doit payer. Il va partager sa cellule avec Laurent, inculpé pour l’homicide d’un dealer.
En même temps qu’ils vont apprendre à se connaître, les deux garçons vont découvrir ensemble les codes de l’univers carcéral.
De façon surprenante, c’est dans cet environnement hostile et fermé qu’ils vont aussi réussir à nouer des liens d’amour et d’amitié.
Réflexion sur la culpabilité, la liberté, la solidarité et le sens de la vie, Libres dans leur tête est un émouvant huis-clos et un édifiant récit d’apprentissage.
> Spécificités < - Editions: Librinova - Date de parution: 06/08/2019 - Nombre de pages : 118
Il s’agit d’un très beau premier roman auto-édité que j’ai pu lire grâce à son auteure, Stéphanie Castillo-Soler. Empreint d’une belle plume, c’est le travail d’une jeune écrivaine en devenir remplie de talent que j’ai découvert.
On se trouve plongé, dès les premières pages, dans un univers particulier doté de ses propres codes et de ses propres lois puisqu’on arrive en même temps que Romain dans le milieu carcéral. Condamné à une peine de prison à la suite d’un cambriolage qui a mal tourné, il y fait ses premiers pas, y découvre son nouveau lieu de vie et son compagnon de cellule, Laurent. Au fil des jours, c’est une amitié particulière qui va éclore avec ce fils de bonne famille qui s’y retrouve après avoir tué un dealer. Malgré des passés très divergents, c’est un présent commun, où les jours s’égrènent plus lentement qu’au dehors, qu’ils vont partagés.
Par cette histoire au sein d’une prison, c’est un huit-clos fascinant qu’on partage avec ces deux détenus qui, par leur choix, les ont menés derrière les barreaux. Comme dans tout endroit clos, les sentiments et les perceptions sont exacerbés. Pourtant, l’auteure ne tombe pas dans l’émotivité inutile. C’est avec retenue et honnêteté qu’elle décrit ses personnages et la prison sans pour autant tomber dans le pathos. Malgré un sujet dur, le style d’écriture est estampillé de justesse et de douceur.
Un seul élément m’empêche de mettre ce livre dans mes coups de coeur. Il s’agit de l’aboutissement du récit. Pour ma part, j’ai trouvé que le final était un tantinet trop arrangeant, sans trop de prise de risque. Cela n’est que mon humble avis personnel et ne m’a aucunement retiré le plaisir de cette lecture.
Je remercie l’auteure Stéphanie Castillo-Soler de m’avoir accordé sa confiance en me confiant son premier « bébé ».