> Quatrième de couverture <
L’histoire inouïe de Thérèse Papillon, reconnue juste parmi les nations, révèle la force de nos rêves.
Gabrielle, 30 ans, infirmière, s’occupe de grands prématurés dans un service de néonatologie intensive. L’univers de la jeune femme s’est réduit aux quelques mètres carrés de sa salle, la salle 79, où elle glisse lentement dans l’indifférence, lorsqu’elle découvre l’histoire de Mademoiselle Papillon.
En 1920, dans une France ravagée par la Première Guerre mondiale, cette infirmière de la Croix-Rouge est envoyée au dispensaire de Vraignes-en-Vermandois. Alors qu’elle tente de mener à bien sa mission, la vision des enfants qui succombent dans la rue l’obsède. Une ambition se forme et prend bientôt toute la place : elle doit bâtir une maison pour les protéger.
Lorsqu’elle franchit le seuil de la sublime abbaye de Valloires, Mademoiselle Papillon est convaincue d’approcher son rêve.
> Spécificités < - Editions : Robert Laffont - Date de parution : 15/10/2020 - Nombre de pages : 304
Alia Cardyn et moi-même sommes voisines en quelque sorte. Effectivement, nous habitons la même commune en Belgique et pourtant, c’est seulement maintenant que je découvre sa plume. Je sais : honte sur moi, c’est quasi impardonnable! Mais finalement, j’ai corrigé mon erreur en me plongeant dans son quatrième roman qui est un petit bijou !
Comme je l’ai déjà dit à son attachée de presse, ça a été une déception pour moi…
Une déception de devoir terminer ce livre, d’arriver au bout de ses pages et de devoir donc quitter son ambiance et ses personnages, auxquels je m’étais attachée et avec lesquels j’aurais aimé passer encore un peu de temps en leur compagnie.
Certains livres ont le pouvoir de vous apporter une espèce de sentiment de réconfort, un peu de douceur dans ce monde de brutes (j’en suis bien entendu encore plus demandeuse depuis que ce satané virus s’est invité à la fête), une sorte de cocon dans lequel notre lecture nous transporte et dont nous aimerions ne jamais devoir abandonner, tant on s’y sent bien. « Mademoiselle Papillon » m’a fait ressentir tout cela. C’est un livre puissant, doté d’une aura bienveillante par la force et la bienveillance de ces héroïnes.
Deux histoires s’entrecroisent : celle de Gabrielle, infirmière trentenaire en néonatalogie pour les grands prématurés, qui a, au fil des jours, perdu l’entrain et la véhémence qui la guidaient dans son métier. Ensuite, il y a celle de Thérèse Papillon, aussi jeune infirmière envoyée à Vraignes-en-Vermandois par la Croix Rouge au lendemain de la Première Guerre Mondiale. Un élément les rapprochera, mais je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de cette si belle lecture.
Même s’il s’agit d’un roman et donc d’une oeuvre de fiction, son auteure, Alia Cardyn, s’est largement inspirée de la vie réelle de cette Thérèse Papillon qui a réellement existé, dont la volonté de fer en a fait une femme exceptionnelle. Un si petit bout de femme a mené tant de grandes choses, avec au départ très peu de moyens et son histoire est tout simplement extraordinaire. Son travail auprès des enfants et ses qualités sont si bien décrites que le lecteur souhaitera en connaître encore plus de son histoire. Tout cela est très bien documenté et une annexe à la fin du livre offre des informations supplémentaires à ce sujet.
J’ai été très touchée autant par l’écriture élégante de cette auteure belge que par ces deux histoires captivantes entremêlées, si bien dépeintes. Voilà un livre solaire que je ne peux que vous conseiller en ces temps moroses. Il pourra constituer le cadeau idéal à glisser sous le sapin fin de ce mois pour tous les amateurs de belles histoires.
Je remercie Sarah Altenloh et les éditions Robert Laffont pour l’envoi de ce livre.
« Quand la misère est partout, nous ne pouvons faire qu’une seule chose. Notre part. »
Il me tente beaucoup celui-ci… d’ailleurs il est dans ma liste de mes envies tant je lis que de bonnes critiques à son sujet !
Bonne journée !
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