> Quatrième de couverture <
Quel est le point commun entre un dentiste, une jeune fille de bonne famille et un informaticien ? Tous trois sont morts d’une overdose à Paris, en 2016, l’une après avoir pris de la cocaïne, l’autre de la MDMA et le troisième à cause d’un mélange de méphédrone et de GHB.
Après un an d’immersion au sein du groupe Surdoses, entité marginale de la brigade des stups qui enquête sur les morts par overdose à Paris, le journaliste Alexandre Kauffmann livre un récit écrit comme un polar.
> Spécificités < - Editions : Harper Collins Poche - Date de parution : 16/09/2020 - Nombre de pages : 208
Ce livre, et plus particulièrement son résumé, pourraient faire penser à un roman policier. Pourtant, tout ce qui y est relaté est vrai. L’auteur, Alexandre Kauffmann est journaliste et a été en immersion, durant une année, au sein de l’unité spéciale « Surdose » de la brigade des stupéfiants de Paris. Les bureaux étaient installés au célèbre n°36 Quai des Orfèvres, jusqu’il y a peu.
C’est de ce travail d’investigation que ressort toute la force de ce livre car ce qui semble parfois glauque ou horrible dans un roman policier est, pourtant bien, ici dans le réel. Jamais, Alexandre Kauffmann ne tombe dans le sensationnalisme gratuit. On peut aisément se rendre compte comment il a mené à bien ce projet d’écriture en partageant la vie des membres de cette unité. Nous-mêmes en tant que lecteurs, nous nous y attachons assez vite pour la dignité, l’empathie et la persévérance dont ils font preuve dans leur travail quotidien, dans leur recherche des petits dealers mais aussi des gros bonnets.
Tel que c’est écrit, cela en devient addictif car on vit les différentes enquêtes comme si on partageait la scène avec nos héros policiers des thrillers qu’on lit à tour de bras. En plus d’y partager l’intimité des enquêteurs, on évoluera dans celle des victimes mais aussi des responsables que sont les dealers.
On y apprend plein de choses malgré que ce livre soit assez prompt. Franchement, si je devais un point négatif à ce livre, c’est qu’il ne compte pas plus de pages. Car une fois qu’on y rentre, la lecture est haletante et on la poursuivrait bien dans d’autres enquêtes avec l’unité et ses membres.
Je remercie les éditions Harper Collins pour leur confiance.
Très tentant ! merci pour la découverte, je le note 😉
Bonne journée