> Quatrième de couverture <
Zoé fait face à une décision difficile : une opération chirurgicale à haut risque peut lui sauver la vie.
Sur un coup de tête, elle décide de retourner à Penderak, station balnéaire des Cornouailles où elle a passé, adolescente, les plus beaux étés de son existence – et connu un drame.
Quatorze ans ont passé. Pour la trentenaire encore célibataire, il est temps de lever le voile sur le cauchemar qu’elle a vécu. Et de revoir Jack, qu’elle n’a cessé d’aimer. De s’imaginer vivre à ses côtés.
Mais les ombres du passé peuvent resurgir à tout moment…
> Spécificités < - Editions : Editions de l'Archipel - Nombre de pages : 334 - Date de parution : 16/07/2020 - Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Penny Lewis
Après plusieurs lectures bien gores et sanguinolentes de tueurs en série et de meurtres, il me fallait une petite bouffée d’oxygène. Ce livre est un peu arrivé chez moi par hasard par un heureux concours de circonstances car je ne l’avais pas sollicité de prime abords auprès de la maison d’édition. Mais le hasard faisant parfois bien les choses et ayant besoin d’alterner mes lectures, je me suis dit qu’en plein été, c’était sûrement le moment idéal de l’ouvrir et de le parcourir.
Au final, il a été plus qu’une simple bouffée d’oxygène mais vraiment une réelle petite bulle de bien-être très confortable. C’est marrant comme quoi des petits éléments « perturbateurs » font un bien fou en définitive.
C’est donc sans a priori et sans attente particulière que j’ai fait la connaissance de Zoé, une trentenaire qui se trouve devant un choix cornélien pour sa santé. Face à ce « précipice », elle quitte Londres pour retourner sur les lieux de ses vacances adolescentes qu’elle a quitté après un drame familial et n’y est plus jamais retournée. En plus de retrouver de vieilles connaissances, elle souhaite faire la part belle des mystères entourant ce drame. Mais le temps a-t-il eu des emprises sur les gens et les secrets?
Sans être péjorative, quand on lit ce type de résumé, on pense vite être en compagnie d’un énième roman « feel-good ». Pourtant, j’ai trouvé que ce roman était bien plus. Bien entendu, il est question de sentiments et de nostalgie mais une espèce d’ « enquête » complète le récit, de façon captivante.
J’ai éprouvé du plaisir de découvrir ce coin des Cornouailles que je ne connais qu’au travers de mes lectures de différents auteurs anglais. Finalement, c’est comme si j’y avais voyagé moi-même, tellement j’ai l’impression d’en sentir le vent dans mes cheveux et les embruns des plages sauvages. Kathryn Taylor, l’auteure, a su m’y transporter sans que j’ai eu besoin de quitter mon salon. Je l’en remercie, vu que je n’ai pas pu quitter mon plat pays cette année, à cause d’un virus qui aime bien faire parler de lui.
C’est une lecture facile, sans mièvreries inutiles. Bien entendu, les bons sentiments s’y trouvent mais plus dans l’optique de s’y poser par notre vécu. Cette douceur narrative font que l’on s’y sent bien et qu’on s’attache aux personnages. Le récit est crédible et on vivote au gré des pages et pourtant, on ne voudrait plus les quitter. Au final, vous l’aurez compris, « L’été des fleurs sauvages » sera l’une des bonnes surprises de mon été si particulier.
Je remercie les Editions de l’Archipel pour leur confiance.
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