« Car les grandes amitiés naissent ainsi, en un simple sourire. »
> Quatrième de couverture <
Été 1986. David et Samuel ont 12 ans. Comme chaque année, ils séjournent au bord de l’océan, dans le centre de vacances appartenant à l’employeur de leurs parents. Ils font la connaissance de Julie, une fillette de leur âge, et les trois enfants deviennent inséparables. Mais une ombre plane sur la station balnéaire et les adultes deviennent de plus en plus mystérieux et taciturnes. Puis alors que la semaine se termine, Julie disparaît.
30 ans plus tard, David est devenu écrivain, Samuel est son éditeur. Depuis le drame, ils n’ont jamais reparlé de Julie. Un jour, chacun reçoit une enveloppe. À l’intérieur, un manuscrit énigmatique relate les évènements de cet été tragique, apportant un tout nouvel éclairage sur l’affaire.
> Spécificités < - Editions originales : Calmann Lévy - Collection : Calmann Lévy Noir - format "poche" : Le Livre de Poche - Date de parution : 19/09/2018 - en format "poche" : 04/09/2019 - Nombre de pages : 358
Quand j’ai reçu à lire pour le Prix des Lecteurs, le second livre de Jérôme Loubry, « Le douzième chapitre », cela a eu une saveur particulière pour moi. En effet, quand j’ai débuté mon aventure de blogueuse littéraire, le premier livre que j’ai reçu en service presse, a été « Les chiens de Detroit » son premier ouvrage. J’avais adoré ce premier livre très prometteur et pour lequel j’avais reçu les remerciements de l’auteur (chose qu’en tant que blogueurs, nous ne recevons hélas pas toujours même en cas de chronique élogieuse ! ). Sous ces auspices, je ne pouvais pas mieux commencer pour mon blog (petit rappel du lien de cette chronique : https://musemaniasbooks.be/2017/11/18/les-chiens-de-detroit-de-jerome-loubry-thriller/).
J’avais déjà « Le douzième chapitre » que j’avais eu la chance de faire dédicacer lors de la première édition de l’Iris Noir à Bruxelles en novembre 2019. Mais comme vous devez maintenant le savoir, quand j’aime un auteur, j’ai la maniaquerie d’attendre qu’il ait écrit plusieurs bouquins avant de les lire. Pourquoi? Tout simplement, parce que si j’ai apprécié le bouquin suivant, j’aurais l’impression d’un « manque » en quelque sorte, dans l’attente d’un nouveau livre. C’est peut-être bête me direz-vous mais je fonctionne ainsi.
Alors qu’en est-il de ce second livre de Jérôme Loubry? Si je devais résumer mon ressenti en seulement quelques mots…. Coup de coeur!!! Une fois que j’ai ouvert ce livre et en ai lu les premières pages, j’ai été captivée par l’histoire. Je ne pouvais plus le lâcher, tant je voulais connaître la suite. Quand on est dans un bon livre mais qu’on doit faire quelque chose, on se dit toujours « Allez, encore une ou deux pages seulement et après je fais… ». Mais même avec la meilleure volonté du monde, c’était quasi s’enlever un bras que de devoir le reposer.
J’ai aimé ce voyage sur les plages de Vendée où on fait la rencontre de David et Samuel, deux gosses de 12 ans qui passent tous les étés dans le centre de vacances qui appartient à l’usine employeur de leurs parents. En 1986, ils font la rencontre de Julie qui passe également ses vacances dans ce même centre. En peu de temps, ils deviendront inséparables. Quelques jours plus tard, une nuit, Julie disparaît. On fait ensuite un bond dans le temps, 30 ans plus tard pour être précis et on retrouve les deux amis qui le sont restés : l’un est devenu écrivain renommé et l’autre son éditeur. Ils reçoivent mystérieusement un manuscrit qui leur relate ces fameuses vacances. Vont-ils enfin savoir ce qui s’est déroulé durant cette nuit?
Ces vacances en Vendée seront sûrement pour vous, comme pour moi, un rappel de nos vacances quand nous étions gamins, où l’insouciance guidait nos pas. Nos copains de vacances, nos premiers émois, nos premiers moments sans les parents, le goût du sel sur nos lèvres, le soleil couchant sur notre peau… tout cela nous pouvons nous en rappeler de manière nostalgique, comme une madeleine de Proust, par les descriptions très visuelles de l’auteur.
Les secrets des adultes auront finalement de graves conséquences sur le futur des enfants, même si l’une des missions des parents est de protéger leur progéniture. Le suspens est présent dès les premières pages. Au contraire de certains romans noirs pour lesquels les auteurs doivent mettre en place tout un décorum, Jérôme Loubry installe une certaine tension dès l’ouverture de son livre. Une fois fait, j’ai été tenue en haleine jusqu’à la dernière phrase.
C’est brillant et efficace. Ce n’est pas qu’un roman de vacances mais à quelques jours de juillet, je ne peux que vous conseiller de le glisser dans vos valises. Mais comme je l’ai dit dès le départ, vu son pouvoir d’attraction certain, vous risquez de bannir toute vie sociale, le temps de sa lecture. Mais qu’importe, c’est tellement bon que j’en redemande même!!!
En lice pour le Prix des Lecteurs 2020 des éditions du Livre de poche, catégorie « Polar », sélection avril.
« Les souvenirs sont assassins. Ils obscurcissent l’esprit, ils ralentissent le coeur et fanent les sourires… »
Quelle belle chronique ! ça donne envie de découvrir ce livre dont je n’avais pas encore entendu parler.
Merci pour la découverte, je le note !
Bon dimanche !
C’est gentil 😀