> Quatrième de couverture <
La disparition
Layla a disparu il y a douze ans, en pleine nuit, alors qu’elle rentrait de vacances en France avec son petit ami, Finn. On ne l’a jamais revue depuis.
Les soupçons
Lorsque les policiers l’ont interrogé, Finn leur a raconté la vérité sur cette nuit-là. Mais pas toute la vérité. Pas un mot, par exemple, sur la dispute violente qui les a opposés juste avant la disparition de Layla.
La peur
Finn a refait sa vie. Avec la sœur de Layla. Jusqu’au jour où le passé ressurgit. Quelqu’un croit apercevoir Layla. Et pourquoi les petites poupées russes de son enfance font-elles soudain leur apparition ?
> Spécificités < - Editions originales : Hugo Thriller - Ici, Le Livre de Poche - Date de parution : 346 - Nombre de pages: 01/01/2020 - Traduit de l'anglais (Royaume-Uni): Vincent Guilluy
Quelle joie de retrouver dans la sélection en lice pour le Prix des Lecteurs, l’un des thrillers de B.A. Paris. J’avais eu l’occasion de lire ses deux précédents : « Derrière les portes » et « Défaillances » que j’avais déjà beaucoup appréciés. Voici, d’ailleurs, ma chronique de « Défaillances » : https://musemaniasbooks.be/2018/06/10/defaillances-de-b-a-paris-thriller-psychologique/
Cette auteure anglaise a un don certain en matière de suspens. C’est un ingrédient que l’on retrouve inévitablement au sein de ses thrillers psychologiques. Encore une fois, une tension très forte habite ses pages. Alors que je travaillais encore, avant cette période de confinement, j’ai dévoré « Dix petites poupées » en seulement une journée. Durant mes trajets en train, lors de ma pause déjeuner, aucun moment n’était de trop pour que je m’y plonge dedans.
Vous vous direz dès lors qu’il s’agit là d’un de mes derniers coups de coeur. Je dirais oui et non en même temps. Alors que le bouquin m’avait tenu en haleine tout du long, j’ai eu un goût de trop peu à la fin de l’histoire. Je ne sais pas vraiment l’expliquer, je dirais que c’est peut-être la fin qui m’a pas ébranlée plus que ça. Ce n’est pas un final bâclé mais en quelque sorte, un peu trop « attendu ».
C’est dommage parce que pour le reste, je n’ai pas vraiment de critique à adresser à cette lecture. J’ai aimé retrouver cette ambiance si British que B.A. Paris sait installer au gré des pages. Rien que par cette atmosphère dépaysante, j’ai totalement voyagé.
Il s’agit juste que la fin ne m’a pas autant retournée et laissée pantoise que je l’aurais désiré. Je dirais donc que, globalement, il n’est pas un coup de coeur absolu mais qu’en définitive, j’ai malgré tout passé un très bon moment de lecture et de divertissement.
Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2020 des éditions du Livre de Poche, sélection du mois de mars, dans la catégorie « Polar ».
C’est assez tentant, en tout cas, j’aime beaucoup la couverture !