> Quatrième de couverture <
SI CLARA N’AVAIT PAS AIMÉ CET HOMME, ELLE SERAIT TOUJOURS EN VIE.
Aujourd’hui, Clara n’est plus qu’un dossier sur le bureau de Tomar Khan. On vient de la retrouver morte, flottant dans le magnifique bassin Art Déco d’une piscine parisienne. Le suicide paraît évident.
Tomar est prêt à fermer le dossier, d’autant qu’il est très préoccupé par une enquête qui le concerne et se resserre autour de lui. Mais Rhonda, son adjointe, veut comprendre pourquoi une jeune femme aussi lumineuse et passionnée en est venue à mettre fin à ses jours. Elle sent une présence derrière ce geste.
Pas après pas, Rhonda va remonter jusqu’à la source de la souffrance de Clara. Il lui faudra beaucoup de ténacité – et l’appui de Tomar – pour venir à bout de cette enquête bouleversante.
QUI RENDRA JUSTICE À CELLE QUI PLEURAIT SOUS L’EAU ?
> Spécificités < - Editions : Calmann-Lévy Noir - Nombre de pages : 244 - Date de parution : 02/01/2020
Pour celles et ceux qui suivent mon blog ou les réseaux sociaux, vous devez savoir que j’aime beaucoup la plume de Niko Tackian. Je l’avais découvert avec son livre « La nuit n’est jamais complète », je l’avais littéralement adoré. Ensuite, grâce notamment au Prix des Lecteurs du Livre de Poche, je m’étais plongée dans sa série « Tomar Khan ».
Voici, ici, le troisième épisode de la série, si je puis dire, après « Toxique » et « Fantazmë ». Qu’elle ne fût ma grande joie quand j’ai découvert que ce thriller était retenu pour les membres du jury du mois de mars dont je fais partie, dans la catégorie « Polar ».
Je voudrais insister sur un élément en particulier : même si ce livre peut-être lu indépendamment des deux premiers, je vous conseille que trop de lire ces précédents. En effet, des rappels sont faits mais je pense que vous ne pourrez découvrir toute la richesse de la psychologie de chacun des personnages qu’en ayant une vue d’ensemble. Les livres de Niko Tackian ne sont pas très épais et donc malgré des allusions, il serait facile d’occulter certaines subtilités de la trame.
On y retrouve donc le commissaire Khan, toujours tiraillé par ses démons personnels dans une nouvelle enquête : cela semble être le suicide d’une jeune femme dans une piscine publique parisienne. En plus de ce personnage assez « brut » mais ô combien attachant, son équipe est également toujours de la partie.
Encore une fois, j’ai été conquise par la plume de cet auteur. L’absence de fioritures fait qu’il va droit au but, sans passer par de longues tergiversations pour boucler son histoire. Traitant en particulier du sujet des violences faites aux femmes, il le fait avec pudeur et sensibilité.
Donnant la parole aux femmes et en particulier à celles souffrant en silence, au-delà du thriller, la mise en lumière du personnage de Rhonda montre qu’il a réfléchit plus loin que la simple résolution d’une enquête policière. Là encore, Niko Tackian tente de se rapprocher au mieux de la réalité, sans édulcorer le milieu policier et ses nombreuses contraintes.
Bref, vous avez compris que j’ai dévoré ce livre en l’appréciant beaucoup. Une belle plume pour un auteur qui – malgré son succès – a su rester humble et très disponible pour ses lecteurs. Si vous ne connaissez pas cet auteur, il n’est pas encore trop tard!
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle 2020, dans la catégorie « Polar », de la sélection pour le mois de mars.
J’aimerai m’inscrire à ce site, je suis particulièrement intéressée par les polars
Bonsoir Brigitte,
Vous souhaitez vous inscrire à quel site? BePolar?
Bonne soirée,
Julie
C’est gentil Brigitte 🙂
Bon dimanche,
Julie
Mes préférences littéraires sont les polars d’auteurs français, Olivier Norek, Fred Vargas, Hervé Commère, Paul Colize, Elisa Vix …….
Et tous les autres quant il s’agit de polars, thriller, suspens.
excellent