Merci aux éditions Pocket et à Babelio pour l’envoi de ce livre dans le cadre de la « Masse Critique Mauvais genres ». Lors de la dernière Masse Critique de Babelio, le thème mis en avant était la littérature de l’imaginaire et le polar. Souvent oublié ou mis de côté, ce genre littéraire a pourtant de belles lettres de noblesse. Plusieurs livres proposés venaient du monde de la science-fiction. Novice dans ce genre littéraire qu’est la science-fiction, je me suis dit que c’était l’occasion de la découvrir.
J’ai donc reçu à domicile « Merfer » de China MIEVILLE. J’aime parcourir les « biographies » condensées qui commencent tous les livres des éditions POCKET car cela permet de découvrir l’auteur et son « domaine ». Quelle ne fût pas ma surprise lorsque j’ai découvert celle de cet auteur qui comprend une page entière, pour un auteur certes encore jeune puisque né en 1972 (voir photo ci-dessous).
Ainsi, China Miéville a décroché tous les grands prix de l’imaginaire et ce, dès son premier roman! Cela promet beaucoup…
Vu la difficulté que j’ai à résumer ce livre, je préfère retranscrire la quatrième couverture : « La Merfer. Elle recouvre l’essentiel de ce monde. Son dense réseau de rails, auquel on ne connaît ni début, ni fin, est la seule voie pour les hommes sur une terre devenue propriété d’un bestiaire terrible et fantastique. Parmi ces créatures, la plus formidable de toutes, la gigantesque taupe albinos : Jackie La Nargue. Et à ses trousses, le Mèdes, un train taupier mené par la capitaine Picbaie qui traque la bête telle une obsession. A ses côtés, le jeune orphelin Sham découvre l’univers de la chasse qui le mènera à ce train déraillé et au mystère caché dans ses entrailles. Il y fera une trouvaille énigmatique qui le conduira dans la plus folle des expéditions, jusqu’au bout de la Merfer, là où vivent les anges…« .
Mes premières impressions sont un peu mitigées. D’un côté, j’ai apprécié ce livre pour l’avoir parcouru comme un roman d’aventure. De manière détournée, l’auteur aborde de nombreux thèmes encore d’actualité; dont notamment, la peur de l’étranger, de la différence.
D’un autre côté, j’ai, parfois, eu du mal à m’y intégrer car le langage et l’écriture sont vraiment particuliers : de nombreux termes sont inventés et propres à l’univers de ce livre. Les noms des personnages sont longs et complexes. En tout cas, ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver.
A côté de cela, il faut reconnaître le talent de créativité dont fait preuve l’auteur. Habituellement, j’apprécie les descriptions de type cinématographique dans les livres, ce qui me permet de me « téléporter » dans le décor implanté par l’auteur et de me plonger entièrement dans le bouquin. Ici, cela m’a été beaucoup plus ardu.
Malgré cette hésitation, cela reste une bonne découverte pour moi. Même si, je ne pense pas consacrer toutes mes prochaines lectures à ce genre littéraire, il est possible qu’à l’avenir je me plonge à l’occasion dans l’un ou l’autre livre de ce type.