> Quatrième de couverture <
Emma, jeune Suédoise, cache un secret : Jesper, le grand patron qui dirige l’empire dans lequel elle travaille, lui a demandé sa main. Il ne veut cependant pas qu’elle ébruite la nouvelle.
Deux mois plus tard, Jesper disparait sans laisser de traces et l’on retrouve dans sa superbe maison le cadavre d’une femme, la tête tranchée, que personne ne parvient à identifier.
Peter, policier émérite, et Hanne, profileuse de talent, sont mis en tandem pour enquêter. Seul hic, ils ne se sont pas reparlés depuis leur rupture amoureuse dix ans plus tôt. Et Hanne a aussi un secret : elle vient d’apprendre que ses jours sont comptés.
> Spécificités < - Editions originales : Calmann-Lévy (ici, Le livre de Poche) - Nombre de pages : 505 - Date de parution : 21/02/2018 - Traduction : Anna Postel
Comme je vous l’ai dit dans mon précédent article sur le thriller « Les démoniaques » de Mattias Köpping, j’ai souffert début de ce mois d’août d’une panne de lecture. L’an passé, à la même période plus ou moins, c’était la panne d’écriture pour mes chroniques, me retrouvant devant une page blanche et incapable de la remplir. Heureusement pour moi que je ne suis qu’une blogueuse car un écrivain se serait retrouvé en conflit avec son éditeur…
Je ne sais pas si c’est dû au fait que j’avais tourné la dernière page du livre trouvé si captivant et digne d’un réel coup de poing qu’est ce livre « Les démoniaques ». Mais sur quasi deux semaines de congé, je n’ai terminé que deux livres, ne comptant pourtant pas des milliers de pages !
L’un de ceux-ci fût « Un cri sous la glace » de Camille Grebe. Pourquoi ai-je décidé de sortir ce livre de ma pile à lire? Tout simplement en raison du Prix des Lecteurs des éditions Le Livre de Poche, catégorie Polar, pour lequel je fais partie du jury. En effet, ce mois-ci, nous avions en lice « Kisanga » d’Emmanuel Grand (en pleine lecture d’ailleurs de celui-ci ) ainsi que « Le journal de ma disparition » de Camilla Grebe.
Ce thriller en lice pour le Prix est le second opus des aventures du policier Peter et de la profiteuse, Hanne. Comme vous le savez déjà, si vous avez déjà lu certains de mes précédents articles, je préfère suivre l’ordre logique des tomes des livres d’un même auteur, lorsque les personnages y sont récurrents. En plus, vu le bandeau, estimant Camilla Grebe comme l’une des reines du polar nordique et vu mon addiction à ce genre précis, je me devais un jour de m’y attarder.
Est-ce que j’ai aimé ce livre? Oui, certainement. Mais je suis quand même un tout peu mitigée sur la forme. Pourquoi? Car j’ai trouvé le style d’écriture assez lent, contrairement à d’autres auteurs venant du froid. A côté de cela, l’auteure distille des doutes aux lecteurs et ça, c’est un élément que je trouve très positif. Ainsi, tout le long, je m’étais fait une idée sur la victime décapitée (voir le résumé; pas d’inquiétude, je ne spoile pas l’histoire 😉 et sur son assassin potentiel. Et puis, tout à coup, Camilla Grebe vous jette un twist hallucinant et là, je reste bouche bée tout simplement!
C’est le genre d’élément dans mes lectures qui me laisse pantoise et je me dis que l’auteure a vraiment un talent certain d’imagination. En plus, j’ai trouvé que ce duo d’enquêteurs avait un côté assez atypique (de par leur âge, leur passé, le physique dont je les ai imaginés affublés,…) offrant encore là une bonne pointe d’originalité.
Comme dit ci-dessus, je suis pour l’instant dans ma lecture de « Kisanga » car j’ai voulu savourer et laisser un peu de temps entre les deux oeuvres de Camilla Grebe. Si « Le journal de ma disparition » m’offre d’aussi belles surprises que « Un cri sous la glace », je suivrai alors attentivement cette auteure suédoise, surtout qu’un troisième opus a déjà été traduit et publié cette année d’ailleurs, sous le titre « L’ombre de la baleine » aux éditions Calmann-Lévy.
You are a very intelligent person!