> Quatrième de couverture <
Nous sommes au crépuscule des années soixante. Cristine, une fillette de douze ans, se pame de ravissement face à un film culte, « Le Clan Des Siciliens. » Elle sera dès lors toute acquise à la Sicile, et bien qu’elle ne puisse y associer pas plus des mots que des images, elle n’aura de cesse d’en rêver treize années durant.
Juillet 1982. La fillette d’hier, alors âgée de vingt-cinq ans, foule pour la première fois la terre de Sicile. Mais cette puissance souveraine, qu’est la destinée, avait-elle pour dessein de faire, un jour, se croiser deux regards ? Ceux de deux êtres en quête d’absolu, si semblables et conjointement si différents. D’une plume poétique et par instants lyrique, l’auteure nous transporte dans une tranche de vie, dans un récit où se côtoient irrépressible joie de vivre et insoutenable souffrance, un récit qui ne manque d’interpeler le lecteur sur la passion, la mort, le deuil, l’impossible oubli, et sur cette « chose » que nous, les humains, avons choisi de nommer « Hasard « .
> Spécificités < - Editions : Auto-édition - Nombre de pages : 307 - Date de parution : 24/06/2019
Vous cherchez un bouquin pour cet été, pour vous faire passer du bon temps et vous rappelez vos vacances de jeunesse ? Je vous l’ai trouvé : « L’écho de ta mémoire » de Cristine Verlédène. Si, en plus, vous n’avez pas la chance de partir à l’étranger pour vos vacances, ce livre aura en plus le don de vous dépayser.
Cristine (et oui, comme l’auteure) vit en Guadeloupe (toujours, comme l’auteure ;)) mais rêve depuis qu’elle est toute petite, de se rendre un jour en Sicile. C’est chose faite pour ses 25 ans, en compagnie de sa soeur et y rencontre Santo (pour lequel ce livre est dédié par ailleurs), local au charme fou entouré d’une aura envoûtante et devant lequel les filles tombent en pâmoison.
Ce livre, c’est l’histoire d’un amour avec un grand « A », d’une passion dévorante mais aussi de rendez-vous manqués. Ecrit avec une plume très douce et poétique, c’est une invitation au voyage entre la Sicile, la Guadeloupe et la Métropole et cela sent bon l’été.
Bien entendu, vu les similitudes entre l’écriture et le vécu de l’auteure, on ne peut s’empêcher de trouver que réalité et fiction se confondent, surtout que l’auteure aime brouiller les pistes. C’est le récit d’un amour, tout en pudeur et délicat. On tourne doucement les pages pour ne pas laisser s’envoler les mots trop rapidement. J’ai aimé me retrouver dans cette nostalgie tendre et pourtant si poignante.
Je tiens aussi à souligner la superbe couverture du livre créée par Mathieu Biasotto. Et oui, en plus de son talent d’écrivain, ses dons artistiques sont énormes.
Merci Cristine de m’avoir accordé ta confiance en me proposant de chroniquer ton « bébé » et pour ton soutien depuis très longtemps. Pour ceux qui douteraient de l’objectivité de ma chronique, je vous invite à consulter les chroniques d’autres blogueurs, les avis sont tous simplement unanimes ! A toi, Cristine, tout simplement : Bravo!