> Quatrième de couverture <
Deux histoires, deux époques, deux sens de lecture, pour une histoire à énigmes palpitante.
Côté pile : Angleterre, 1881. Simeon Lee, un jeune médecin londonien, se rend sur l’île de Ray, au large de l’Essex, à la demande de son oncle, Oliver Hawes. Ce dernier, gravement malade, est persuadé d’avoir été empoisonné. Peu de temps après son arrivée dans l’unique maison de l’île, Turnglass House, Olivier fait une découverte des plus étranges : dans un coin de la bibliothèque se trouve une immense cage de verre, dans laquelle est enfermée une femme. Il s’agit de Florence, la belle-sœur d’Oliver, déclarée folle après avoir tué son mari. Quel secret cache-t-elle vraiment ? La vérité se trouve peut-être dans le journal intime d’Oliver, dont chacune des faces raconte une histoire très différente…
Côté face : Californie, 1939. Oliver Tooke, célèbre écrivain et fils du gouverneur de l’État, est retrouvé mort. La police conclut à un suicide. Mais cette hypothèse ne convint pas son ami Ken Kourian, jeune acteur qui tente de percer à Hollywood. Ken décide d’enquêter et découvre de nombreux éléments troublants dans le passé de son ami : l’enlèvement de son frère lorsqu’ils étaient enfants et l’internement de sa mère, Florence, dans un asile. Mais pour découvrir la vérité, Ken devra déchiffrer les indices cachés dans le dernier ouvrage d’Oliver, un roman tête-bêche intitulé L’énigme de Turnglass et dont le héros est un jeune médecin appelé Simeon Lee….
- Spécificités -
* Editions originales : Editions 10/18
* Date de parution originale : 03/10/2024
* Nombre de pages : 464
* Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Michael Belano
Jusqu’il y a peu de temps, je n’avais eu l’occasion que de lire un seul livre sous la forme tête-bêche et c’était le roman « Avec elle / Sans elle » des autrices françaises, Solène Bakowski et Amélie Antoine, paru il y a déjà près de 7 ans.
L’auteur anglais, Gareth Rubin offre, pour sa première œuvre traduite en français, cette forme originale (et qui a reçu une large publicité sur les réseaux sociaux). Chacune des parties se déroule alors à des périodes différentes : l’un prend place à la fin du 19ème siècle, en 1881 au Royaume-Uni, alors que la seconde se déroule en 1939 aux Etats-Unis.
Mais, bien entendu, un point commun à ces deux temporalités : il s’agit de la perpétration d’un meurtre où de nombreuses questions se posent tant par la cause que pour les raisons. Une atmosphère de mystères enrobe le récit.
La première partie offre un brin de fantastique qui sera, malheureusement, oublié dans la seconde. Lorsque le lecteur entreprend la lecture de celle-ci, il a l’impression de se trouver dans un roman totalement différent de la première partie. Pourtant, elles trouveront finalement à s’imbriquer l’une à l’autre pour en révéler toutes les clés. Ce qui est un peu dommage est que les ficelles sont assez flagrantes, surtout si vous êtes un grand amateur de littérature noire.
Je dois relever que l’intrigue est assez lente sur une grande partie du livre et le suspens pas vraiment omniprésent. Même si cela ne m’a pas particulièrement dérangé, j’ai trouvé que c’était une lecture assez longuette.
Si vous aimez l’action et les page-tuners alors vous n’êtes pas vraiment au bon endroit. Mais sortir parfois de sa zone de confort peut aussi plaire. Donc, pourquoi pas se laisser tenter ?
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle 2025, pour la deuxième sélection dans la catégorie « Thriller/Polar ».