> Quatrième de couverture <
Vers la plumerie du village convergent les désirs de tous âges et de toutes fortunes.
Et Peau-de-Sang, la plumeuse qui y oeuvre, a des airs de diablesse ensauvagée, libre de corps et d’âme.
Avec ses mains magiciennes, elle soigne les vivants en portant les interdits qu’ils n’osent transgresser.
Si chez elle le maire, le médecin, le notaire, le ferblantier, le facteur et surtout Sulfureur viennent payer leur plaisir en espèces ou en fourrures, les femmes y découvrent comment vibrer enfin au diapason de leur sexe.
- Spécificités -:
* Editions originales : Le Tripode
* Date de parution originale : 22/08/2024
* Nombre de pages : 240
Si vous êtes à la recherche d’un roman, complètement atypique à ce que l’on trouve habituellement, arrêtez tout car je vous l’ai tout trouvé ! Le livre « Peau-de-sang » d’Andrée Wilhelmy est singulier à de nombreux égards.
D’abord, au niveau de l’histoire où l’héroïne vit et travaille dans une plumerie le jour et est prostituée le soir venu. Tant le lieu que l’époque ne sont pas clairement définis. On devine que cela se déroule en des temps reculés où les superstitions occupaient une place importante, tout comme le patriarcat où la femme ne servait qu’à se marier et à enfanter et, ce dans un pays froid et venteux.
Ensuite, le style d’écriture est absolument original où la ponction du point est totalement absente. Même si on n’accroche pas lors des premières lignes ou paragraphes, il faut quand même souligner le brio d’Audrée Wilhelmy pour en avoir eu l’idée et aussi, pour savoir le perpétrer sur toute l’histoire.
Pour terminer, on pourrait aisément faire le rapprochement du titre « Peau-de-sang » à celui du célèbre conte de Charles Perrault : « Peau-d’âne ». Pourtant, le récit est bien différent, tout comme la manière dont il est narré. Tour à tour, les personnages prennent la parole pour raconter l’histoire et leurs destins s’y entremêlent.
Ce roman ne plaira pas à tout le monde, c’est certain. C’est le genre de livre que : soit on adore, soit on passe à côté. Dans mon cas, c’est difficile à dire (ou à écrire devrais-je plutôt dire). J’ai alors préféré laisser passer plusieurs jours avant de me plonger dans la rédaction de cette chronique et au final, je ne suis toujours pas plus avancée. C’est donc à vous, chers lecteurs, de le lire et d’en forger votre propre appréciation.
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle 2025, pour la deuxième sélection dans la catégorie « Fiction ».
Je crois que je serais team « je passe à côté »…
hahahaha 😀