> Quatrième de couverture <
Emma Toussaint est la meilleure juge d’instruction de Bruxelles. D’une intelligence et d’une efficacité à en oublier parfois son savoir-vivre, elle forme un parfait duo avec son greffier, Fabrice Colet, aussi organisé et méthodique que sensible et dévoué.
Ce matin, Toussaint vient de se voir confier le dossier le plus épineux du moment. Un avocat célèbre, soupçonné d’appartenir à un réseau d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, a été assassiné. La presse s’est emparée de l’histoire, l’enquête n’avance pas.
Le tandem va devoir tout reprendre depuis le début… alors même qu’une affaire classée refait surface.
> Spécificités <
* Editions originales : Hervé Chopin Editions
* Date de parution originale : 03/10/2024
* Nombre de pages : 314
Paul Colize est un de mes auteurs préférés. Je ne l’ai découvert que sur le tard, en 2019, avec « Un jour comme les autres », mais depuis lors, je ne manque plus chacune de ses parutions. La dernière en date est « Le meurtre de la rue Blanche », fin 2024 mais je n’avais pas encore eu l’occasion de le sortir de ma pile à lire. Grâce à l’édition 2025 du Prix de l’Auteur Belge des Librairies Club, c’est enfin chose faite et j’ai vraiment pied mon pied !
Moins noir que ses précédents, « Le meurtre de la rue Blanche » est, malgré tout un polar, mais agrémenté d’une bonne dose de cynisme et de plus d’humour. Le principal de l’histoire se déroule à Bruxelles, dans de nombreux endroits que je connais. C’est toujours marrant lorsqu’un livre prend place dans des lieux que l’on connait personnellement et qu’on situe parfaitement.
Pour une fois, l’enquête n’est pas principalement menée par des policiers mais bien par une juge d’instruction, associée à son fidèle greffier. J’ai vraiment adoré le personnage principal d’Emma Toussaint, ladite juge d’instruction, à Bruxelles.
Durant la dernière année de mon master en droit, j’ai effectué un stage judiciaire auprès d’une juge d’instruction à Bruxelles, dans le bâtiment dont il est question dans le livre. Cela m’a fait trop bizarre de reparcourir ces lieux. Je n’ai pas manqué de me rappeler une amie et collègue de la juge d’instruction auprès de qui j’effectuais mon stage, Anne Gruwez, hyper spontanée et très solaire.
Même si vous n’êtes pas proche du monde de la justice, vous devez la connaître. Elle est l’«héroïne » du documentaire, sorti en 2017, « Ni juge, ni soumise » centré sur son activité de juge d’instruction qui a reçu le prix du meilleur film documentaire lors de la cérémonie des Césars en 2019. J’ai beaucoup apprécié la côtoyer lors de ce stage judiciaire.
Franchement, j’ai passé un excellent moment de lecture. Je n’ai pas vu passé les 300 pages et quelques. La plume est vraiment attrayante et les traits d’humour piquant ajoutent une bonne plus-value. Paul Colize a encore su me séduire, me divertir et je l’en remercie.
Lu dans le cadre du Prix de l’Auteur Belge des Librairies Club.