> Quatrième de couverture <
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Bruno, treize ans, vit dans un orphelinat près de Salerne, et est soumis au harcèlement constant de ses camarades.
Seule son amitié avec Nino, le petit nouveau qui prend sa défense, parvient à rendre son séjour dans l’institution supportable.
L’été apporte un vent de liberté et Bruno et Nino sont choisis pour travailler chez les Aloia, une riche famille des environs.
C’est là que Bruno rencontre Caterina, une étrange petite fille qui vit au dernier étage de la maison et qui lui fait découvrir les recoins de l’imposante bâtisse. Mais le jeu prend vite une tournure sinistre : Bruno commence à être tourmenté par d’inexplicables cauchemars, qui le laissent exténué à son réveil.
La mise au jour, dans la propriété d’Aloia, de plusieurs cadavres en état de décomposition avancée jette un voile inquiétant sur la villa et ses habitants.
À qui appartiennent ces corps ?
Et pourquoi tout le monde semble savoir quelque chose que personne ne veut révéler ?
Cette histoire est celle d’une amitié, de souvenirs brisés et d’un tueur brutal qui se nourrit de la peur de ses victimes. C’est l’histoire de Bruno, et de l’été où il est devenu l’Homme sans Sommeil.
> Spécificités <
* Editions originales : Mera Editions
* Date de parution originale : 16/01/2024
* Nombre de pages : 380
* Traduit de l’italien par Anna Durand
J’avais découvert Antonio Lanzetta par son premier thriller traduit en français, « Le mal en soi », paru déjà en 2018 et pour lequel j’avais éprouvé un vrai coup de foudre ! Après cela, seules deux nouvelles sont sorties en France, après traductions. J’attendais donc son nouveau livre avec impatience et il est paru en janvier de cette année sous le titre « L’homme sans sommeil » (grosse coïncidence, j’en souffre depuis janvier mais je vous rassure, ce n’est pas à cause de ce bouquin) ….
Même si j’ai mis quelques mois avant de prendre le temps de le lire, je n’ai pas été déçue ! Je me suis rendu compte qu’il ne faisait que confirmer son talent déjà exposé dans « Le mal en soi ».
Antonio Lanzetta maîtrise bien les ficelles du page-turner : les pages qui défilent, un suspens qui monte crescendo, une ambiance pesante et frissonnante : bref, c’est addictif avec une plume fluide et agréable.
Le mystère reste entier très longtemps. On est à la limite de la folie puisqu’on doute de tout. Est-on dans un rêve ? Les personnages existent-ils bel et bien ? Le surnom donné à Antonio Lanzetta par le Sunday Times comme « le Stephen King italien » est totalement adéquat.
Bien loin des histoires classiques, l’auteur a opté pour un récit travaillé, distillé dans une atmosphère oppressante et intrigante. J’aime ainsi découvrir que le primo-roman d’un auteur n’est pas qu’un heureux hasard mais bien les prémisses d’une dextérité maîtrisée qui ne cesse de grandir !
Le nouveau thriller d’Antonio Lanzetta vient de paraître, en novembre, toujours aux Editions Mera et est intitulé « La mort en face ». Il va sans dire que je compte bien me le procurer dans les plus brefs délais !