> Quatrième de couverture <
Automne 2022. Après la saison touristique, Split se dirige lentement vers l’hibernation d’après-saison. Ines est une jeune femme qui travaille à la réception d’un hôtel. Sa mère, Katja, est femme de ménage et s’occupe de la maison, d’Ines et de son jeune frère.
Zvone est un policier prometteur qui reçoit un appel du travail. Un corps a été retrouvé dans une usine désaffectée à proximité de la ville. Il s’agit du corps d’une jeune fille de 17 ans, Viktorija, fille d’un éminent médecin.
Le meurtre de la jeune fille bouleversera à jamais le destin des trois personnages principaux….
Que sommes-nous prêts à sacrifier pour protéger ceux que nous aimons, et quelles en seront les conséquences inévitables ?
> Spécificités <
* Editions originales : Agullo Editions
* Date de parution : 05/09/2024
* Nombre de pages : 396
* Traduit du croate par Olivier Lannuzel
Aux premiers abords, on pense se trouver face à un roman policier assez commun lorsque le corps d’une jeune fille est retrouvé dans un chancre industriel, près de la ville de Split, en Croatie. Pourtant, ce point de départ ne va pas mener à une enquête classique, bien loin de là.
Rendez-vous à Split, une ville croate vivant du tourisme une bonne partie de l’année. Par « Mater Dolorosa », on est bien éloigné des paysages féeriques des cartes postales. Lorsque les touristes s’en vont, cela laisse place à une cité assez morne et endormie. Les alentours de la ville sont envahis d’anciennes grosses industries abandonnées et les stigmates de l’époque communiste sont encore bien présents.
Segmenté en six parties, les chapitres sont consacrés à chacun des trois protagonistes principaux : Inès, travaillant à la réception d’un hôtel, Katja, sa mère, qui s’occupe de son foyer et de son fils, Mario ainsi que Zvone, un jeune enquêteur qui va se voir confier une enquête au sujet du meurtre d’une adolescente, fille d’un éminent médecin.
Une certaine déconvenue peut donc menacer le lecteur. D’abord de connaître rapidement le nom de l’assassin et ensuite, par la mise en place modérée de l’intrigue. Pour terminer, ce qui m’a personnellement désarçonnée quelque peu est la fin de l’histoire laissant certaines portes perméables octroyant ainsi une fin ouverte, à la convenance des lecteurs.
Bien loin des ficelles traditionnelles du polar, l’auteur, Jurica Pavičić se pose la question du cas de conscience : jusqu’où peuvent aller les gens afin de défendre les leurs, comment cela peut finalement détruire les liens… Toute cette intrigue prend place assez posément, bien loin des page-tuners qu’on peut rencontrer donnant un rythme un brin lent et plus tourner vers la psychologie des personnages.
En bref, en matière d’originalité, si vous souhaitez un peu sortir des sentiers battus, ce livre est fait pour vous !
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle 2025, sélection d’octobre, en littérature noire.
Coucou, il y a une erreur dans le lien que tu as déposé sur livraddict, il m’a fait attérir sur « page non trouvée » et je suis arrivée sur la page de la chronique en passant par l’accueil. Corrige le lien, parce que là, je dois noter que la chronique n’est pas valide… C’est l’histoire d’un x au bout de ton lien qui empêche l’arrivée sur ta page.
Pour le reste, je n’avais pas apprécié le premier roman de cet auteur, alors, j’hésite à lire son dernier. 🙂
Lien que tu as déposé : https://musemaniasbooks.be/2024/10/29/chronique-mater-dolorosa-de-jurica-pavicic-roman-noir/x
Le bon : https://musemaniasbooks.be/2024/10/29/chronique-mater-dolorosa-de-jurica-pavicic-roman-noir/
Coucou,
Merci beaucoup pour ton message, je n’avais pas vu que mon lien était incorrect.
Pour ma part, c’était le premier livre que je lisais de cet auteur, dont je n’avais pas vraiment de référence.
Tout dépend si tu veux ou pas rester en « froid » avec cet auteur 😀
De rien ! J’avais le temps de laisser un message, il n’y avait pas 2 pages de chroniques à valider 😆
Bonne question : vais-je rester en froid avec l’auteur ? Vu tout ce que j’ai encore à lire, je pense que je ne vais réussir à le tester à nouveau, vu mon manque de temps :/
Je comprends tout à fait ça 🙂 Si seulement nous pouvions avoir des journées de 48h pour pouvoir lire plus 😀