> Quatrième de couverture <
Quand une communauté indienne au bout des terres habitées découvre
que la civilisation s’est effondrée.
Au nord du Canada, dans une petite réserve indienne anichinabée, on chasse et on stocke des vivres à l’approche de l’hiver. Lorsqu’une panne d’électricité générale survient, peu s’en émeuvent.
Mais, au fil du temps, l’absence de moyens de communication avec l’extérieur et la diminution des stocks de nourriture font monter la tension. L’inquiétude s’installe. Le conseil de la tribu tente de gérer la situation. Des clans se forment.
Puis des étrangers viennent chercher refuge dans la réserve : le monde semble avoir sombré dans le chaos. Les mois passent, les conditions climatiques se durcissent, les premiers décès adviennent. L’affolement gagne du terrain. Les habitants comprennent que la plus grande menace ne vient pas du dehors mais de la communauté elle-même. Guidés dans le chaos par un leader improbable nommé Evan Whitesky, ils s’efforcent de rétablir l’ordre.
Tous les savoirs ancestraux n’y pourront rien : quand un monde s’effondre, un autre renaît.
- Spécificités -
* Editions originales : Editions Les Arènes, dans la collection Equinox - Format « Poche » : Le Livre de Poche
* Date de parution originale : 01/09/2022 - Format « Poche » : 06/03/2024
* Nombre de pages : 264 - 290
* Traduit de l’anglais (Canada) par Antoine Chainas
Moi qui suis une aficionado des thrillers post-apocalyptiques, j’ai été gâtée avec la sélection du mois de mai pour le Prix des Lecteurs des Editions du Livre de Poche car elle comprenait ce livre de Waubgeshig Rice que je ne connaissais absolument pas.
« La lune de l’âpre neige » est un très chouette roman qui est paru (un peu dans l’intimité) dont je n’avais pas vu la publication en 2022 aux Editions Les Arènes, dans leur collection, Equinox. Pourtant, c’est bien dommage vu les qualités du livre qui m’a plu d’un bout à l’autre.
J’ai beaucoup apprécié cette histoire de la réserve indienne anichinabée aux prises de l’effondrement de la civilisation qui se traduit par la perte de l’électricité, dans un premier temps puis les manques de ravitaillement. C’était bien la première fois que je me trouvais dans une réserve après la fin du monde.
Ce livre est hyper intéressant pour cette originalité que l’auteur, anichinabéen lui-même, place ses décors dans une réserve indienne du Canada, tribu que je ne connaissais pas du tout.
Après, c’est aussi fascinant de voir comment les Hommes réagissent à ce genre de catastrophe, qu’ils vivent dans une réserve ou dans une ville, les problèmes sont pareils. Et en même temps, il est indéniable que les membres des tribus sont, en partie, plus amènes à revenir pour vivre en communautés et surtout, survivre, à l’exception de ceux qui désertent leur terre d’origine après l’appel de la modernité.
Le style d’écriture de l’auteur est très fluide et le lecteur se retrouve vite happé par les événements. Je n’ai pas vu le temps passé une fois ma lecture débutée. C’est bien dommage que le livre soit si court, car je serais bien restée plus longtemps sur ces terres canadiennes.
Si vous êtes comme moi fan de ce genre de lecture post-apocalyptique, je vous le conseille très vivement.
En lice pour le Prix des Lecteurs du Livre de Poche, sélection « Thriller » pour mai 2024.