> Quatrième de couverture <
Belgique. Il y a quelques années. Après avoir profité de sa victime deux jours durant, un homme s’installe dans le garage de ses parents pour démembrer le corps. Ce qui devait être une besogne l’enthousiasme et l’élève à un niveau qu’il ne soupçonnait pas. Il décide alors de joindre l’utile à l’agréable et de créer une oeuvre qu’il compte bien exposer aux yeux de tous.
Nord de la France. Quelques semaines plus tard. Une patrouille de la territoriale est avisée de la découverte du bassin d’une femme le long d’un fleuve. Rapidement, les recherches stagnent, aucun indice, aucune trace, impossible d’identifier la victime et par conséquent, l’assassin.
La piste belge est évoquée mais ne mène nulle part. Jusqu’à ce que de l’autre côté de la frontière, le tronc d’une femme soit également découvert dans un cours d’eau. Le morceau de corps est dépecé et les aréoles sont absentes, découpées avec soin.
Débute alors une enquête qui marquera les esprits de tous. Particulièrement celui de Mélanie Penning, en poste à la Criminelle depuis un an. Repartie de zéro après la fin brutale de son mariage, l’enquêtrice subit de plein fouet les images insoutenables inhérentes à sa nouvelle fonction. Seule femme aux homicides, elle a tout à prouver et ne compte pas laisser ce prédateur continuer à faire son marché dans le monde de la nuit. Là où sa jeune soeur a ses habitudes.
> Spécificités < * Editions originales : Hugo Thriller * Date de parution originale : 11/01/2023 * Nombre de pages : 400
Jack Jakoli n’est pas seulement écrivain belge, il est aussi, avant tout, policier de profession. Et c’est indéniable que cela se ressent dans son écriture, que ce soit par la qualité des faits en matière d’enquêtes mais aussi par le travail minutieux en termes de recherches sur son sujet.
Son second roman, « La détresse des roses » est largement inspiré d’un fait-divers macabre qui s’est déroulé en Belgique, entre 1996-1997. Des parties de corps de femmes ont été retrouvés dans la région de Mons et le coupable n’a jamais été inquiété jusqu’à présent.
De ces meurtres, l’auteur en tire sa version des faits et en fait un thriller cohérent et passionnant. Certaines scènes sont assez trash, mais pour ma part, ne m’ont pas dérangée. Je dirais qu’à chaque acteur, son degré de sensibilité. Par l’emploi de chapitres courts, Jack Jakoli parvient à engendrer une bonne dose de tension.
Si je ne devais trouver qu’un seul petit bémol c’est la pléthore des personnages, souvent du milieu policier, qui m’a parfois perdue car quand je lis un livre, j’apprécie de me retrouver parmi les protagonistes afin de bien situer les choses. Après, cela ne reste qu’un détail et je suis certaine que d’autres lecteurs ne le relèveront peut-être même pas…
Son premier opus, « La Catabase » est paru, en 2019, aux Editions Ifs et en format « poche », chez J’ai Lu, sous le titre : « Entre le paradis et l’enfer ». Il ne me reste plus qu’à le sortir de ma pile à lire pour vous en parler bientôt.
Lecture commune avec la copine @DoroDbs