> Quatrième de couverture <
Quatre amis.
Une nuit.
Tout le monde n’en sortira pas vivant. . .
Alors qu’une dangereuse tempête de neige frappe les montagnes islandaises, quatre amis cherchent refuge dans un petit pavillon de chasse abandonné.
Nous sommes au milieu de nulle part ; il n’y a aucun moyen de communiquer avec le monde extérieur. Les quatre amis se retrouvent isolés, certes.
Mais ils ne sont pas seuls. . .
Tandis que la nuit descend sur un des endroits les plus sauvages du pays et que les peurs grandissent, une ancienne tragédie refait progressivement surface – un drame qui a changé à jamais le cours de leur amitié.
C’est au cœur de ces sombres souvenirs qu’ils découvriront peut-être la clé du mystère dont ils sont à présent prisonniers.
Si bien sûr ils survivent jusqu’au matin…
> Spécificités < * Editions originales : Editions de La Martinière - Format « Audio » : Audiolib * Lu par Slimane Yefsah * Traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün * Date de parution originale : 13/01/2023 — Format « Audio » : 18/01/2023 * Nombre de pages : 336 * Durée: 06h20
Vous le savez déjà tous si vous me suivez ou si vous avez déjà lu l’une ou l’autre de mes chroniques mais j’ai une profonde attirance pour la littérature nordique : que ce soit la littérature contemporaine ou la littérature noire comme les polars et les thrillers.
C’est donc avec joie que j’ai découvert que le dernier roman de Ragnar Jónasson, « A qui la faute » faisait partie de la sélection en lice pour le Prix Audiolib 2023. Depuis que j’ai lu en écoutant un livre audio-book pour « Tant que le café est encore chaud », j’ai adoré ce style de lecture totalement immersive avec le livre entre les mains et la voix du lecteur en même temps dans les oreilles. C’est ce que j’ai, à nouveau, fait ici dans le cas présent.
Ragnar Jónasson est un auteur islandais que j’apprécie. A nouveau, dans son dernier thriller, « A qui la faute », il est parvenu à me dépayser avec cette histoire qui se déroule dans les hauts plateaux de l’est de l’Islande. En soit, l’histoire n’est peut-être pas la plus originale de l’année mais, bien que j’adore être surprise, j’ai surtout besoin d’être captivée et de me laisser entraîner sur les traces des personnages.
Et c’est ce que j’ai fait une fois encore. Pendant mon écoute et ma lecture, j’étais à mille lieues de mon quotidien et de la Belgique. C’est aussi ce que je demande à mes lectures. Donc, mission réussie.
Au niveau de l’écoute, malgré la dextérité du lecteur, Slimane Yefsah, cela a un peu bloqué pour moi dans le sens que je trouve que l’histoire aurait dû être lue par plusieurs personnes et non par un unique lecteur. J’aurais préféré que cela soit fait par 4 narrateurs, comme c’est le cas avec le livre « Blizzard » de Marie Vingtras.
Vu la configuration identique du livre : une alternance de chapitre conté par les 4 protagonistes principaux (1 femme et 3 hommes), l’intrigue aurait été mieux supportée de la sorte. Je n’ai pas compris le choix de l’éditeur, Audiolib, de l’avoir fait lire par une seule personne, à l’inverse du livre « Blizzard », par exemple, cité ci-dessus. A tout le moins, à vous maintenant de vous forger votre avis sur cette question.
Je remercie les Editions de La Martinière pour leur confiance.
Lu et écouté dans le cadre du Prix Audiolib 2023.