> Quatrième de couverture <
Un zoo niché dans une vallée des Pyrénées et, au sommet d’un plateau brumeux, quatre chalets prisés par les touristes en quête de nature. On s’isole ici pour souffler, se retrouver, profiter d’un cadre grandiose. En ce week-end de Toussaint, il y a des femmes, des hommes, un bébé. Il y a même un écrivain. Sept âmes perchées dans les nuages.
Mais quelque chose dissone dans ce décor sans faute. Est-ce le cri lancinant des oiseaux ? L’orage qui vient ? Cet arbre coupé en travers du seul accès menant au village ? L’imagination qui s’emballe ? Car nul n’est censé l’ignorer, un homme s’est suicidé en se jetant dans la fosse aux ours deux ans plus tôt. Et cet acte d’une violence inouïe s’est soldé par la mise à mort de l’animal et la fermeture administrative du parc, rouvert depuis peu.
D’ici quelques heures, des sept, il n’en restera que six, et l’on apprendra la fuite d’un individu dangereux. D’ici la fin de ce qui devait être une parenthèse hors du temps, le paysage idyllique ne sera que le théâtre d’un compte à rebours macabre.
> Spécificités < - Editions originales : Harper Collins - Collection : Noir - Date de parution : 03/05/2023 - Nombre de pages : 400
Après vous avoir parlé un peu plus tôt ce mois-ci de Chrystel Duchamp, dont j’attends les livres avec impatience chaque année, il y a un autre auteur francophone qu’il me tarde aussi de lire dès que ses nouveaux livres paraissent ; il s’agit de Nicolas Druart. J’avais eu un énorme coup de cœur pour son troisième roman, « L’enclave » et depuis, je l’ai ajouté à ma liste des auteurs à suivre en matière de littérature noire.
Alors aussitôt commencé son dernier bouquin, « L’instinct », aussitôt j’ai été happée par une faille spatio-temporelle qui m’a empêchée de faire toute autre chose que de poursuivre ma lecture ! Autrement dit, je l’ai adoré ! Il est impossible à lâcher et heureusement pour moi, je l’ai débuté dès mes premiers jours de congé. Sinon, cela aurait été l’insomnie littéraire à coup sûr !
Digne des meilleurs écrivains de littérature noire, Nicolas Druart nous emmène dans une vallée des Pyrénées, où est niché un petit village avec un zoo qui accueillent les touristes en quête d’aventures, pouvant loger au plus près de la nature. A l’occasion du week-end de la Toussaint, sept individus qui ne se connaissent pas vont vivre un séjour cauchemardesque.
Page-turner dès les premiers chapitres, cette histoire m’a séduite en quelques pages seulement mais surtout, m’a conquise jusqu’à la dernière page. Avec une écriture très visuelle, ce livre fait vivre l’histoire à ses lecteurs comme s’ils y étaient, les faisant frissonner à bien des égards. Le style très fluide accroche et maintient son lectorat en plein suspens, montant crescendo avec un final en apothéose.
Sans vous en révéler la teneur car cela vous gâcherait tout le plaisir (j’en suis certaine), il y a un élément présent dès le début qui vous surprendra à la toute fin et vous risquez de tomber de votre siège ou de votre divan, tout dépend où vous lirez ce livre. Nicolas Druart vous aura sûrement, comme je l’ai été, TOTALEMENT baladée. J’en tire mon chapeau.
Ce thriller est une bombe ! Vraiment, je ne peux que trop vous le conseiller très vivement. Il est et restera l’un de mes meilleurs moments de lecture de l’année 2023. Je vous en parle bientôt dans le podcast mensuel de Bepolar.
Je remercie les Editions Harper Collins pour leur confiance.
« Les êtres humains révélaient leur vraie nature lorsque leur quotidien s’effritait. Les situations critiques réveillaient leur part animale. »