> Quatrième de couverture <
Chris Shiherlis, blessé et fiévreux, tente désespérément d’échapper au détective Vincent Hanna.
Quelques heures plus tôt, Hanna a tué son complice Neil McCauley lors d’une fusillade sur la piste de l’aéroport. Il est maintenant déterminé à éliminer Chris, le dernier survivant du gang.
Des rues de Los Angeles aux quartiers de la mafia taïwanaise du Paraguay, en passant par la frontière du Mexique, Heat 2 nous propulse jusqu’aux événements du film et au-delà.
Dans une guerre sans merci.
Jusqu’à la mort.
> Spécificités < - Editions originales : Harper Collins - Collection : Noir - Date de parution : 15/03/2023 - Nombre de pages : 712 - Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nicolas Ancion & Axelle Demoulin
« Heat » est, selon moi, un des meilleurs films en matière de polar. De plus, vous aviez une confrontation palpitante entre deux des meilleurs acteurs de leur génération, je cite Al Pacino et Robert De Niro. Sorti en 1995 déjà (cela ne nous rajeunis pas, dis donc), ce film durait près de 3 heures et pourtant, on ne voyait pas le temps passer dans cette course-poursuite, vulgairement résumée entre les bandits et les flics.
Depuis lors, ce film est devenu un classique du genre. Alors quand j’ai découvert que son réalisateur de l’époque, Michael Mann, s’était lancé dans l’écriture du « deux » en compagnie de l’écrivaine, Meg Gardiner, j’en ai profité pour me le revisionner avec plaisir.
La chose hyper intéressante de ce polar est que les auteurs pensent à la suite mais reviennent aussi sur l’avant de ce qui s’est déroulé dans le film culte. Ainsi, c’est à la fois le préquel que le lecteur découvre en lisant « Heat 2 » mais aussi sur ce qui s’est passé après la terrible scène aux abords de l’aéroport de Los Angeles, entre Al Pacino et Robert De Niro.
Pour ceux qui n’ont pas vu le film, n’attendez plus, foncez ! Mais, si pour une raison ou l’autre, vous ne saviez pas le voir (attention, il faut que la raison soit bonne pour en être excusé : bref, je rigole ;), un prologue assez fourni complète le livre. Toutefois, le fait de mettre le visage des acteurs sur les personnages facilite grandement la lecture.
Comptant plus de 710 pages, vous aurez sûrement l’impression, comme moi, d’avoir lu plusieurs bouquins en un. Même si certains le qualifieraient de « pavé », vous ne verrez pas les pages défiler, je peux vous l’assurer !
Les différentes histoires s’imbriquent avec génie et le style d’écriture de Meg Gardiner, assez brusque, apporte un rendu génial, en adéquation totale avec l’essence du film. Michael Mann amène son talent de réalisateur pour que l’ambiance si particulière du film se retrouve à nouveau, mais cette fois dans le livre. L’aspect cinématographique n’est jamais loin et permet aux lecteurs de « vivre » l’histoire.
Franchement, pour ma part, ça a été un total plaisir de retrouver les protagonistes de ce film légendaire. Découvrir comment ils en étaient arrivés à faire ce qu’ils faisaient dans le film a été une très bonne surprise et honnêtement, ça a été un déchirement de les laisser, une fois le livre terminé !
Je remercie les Editions Harper Collins pour leur confiance.