> Quatrième de couverture <
Années trente.
Ella Louise Ford est la paria du petit village de Pilot’s Creek. En privé pourtant, tous les habitants viennent lui demander de soigner leurs maux à la lisière de la forêt où elle vit avec sa fille, Jessica. Jusqu’au jour où un drame advient.
Qui blâmer ? La sorcière, évidemment.
Au milieu de la nuit, Ella Louise et son enfant sont brûlées vives.
Cette tragédie se transforme en légende urbaine que chacun raconte autour du feu de camp, hantant les natifs de la région au point de devenir, dans les années soixante-dix, le sujet principal d’un film d’horreur rendu culte par les événements étranges qui se sont produits au cours du tournage.
Vingt ans plus tard, un remake se prépare… N’étaient-ils pas prévenus ? Tu ne marcheras pas sur la tombe de Jessica.
Inspiré d’un fait réel, ce thriller fantastique prouve que certaines histoires refusent de mourir.
> Spécificités < - Editions originales : Editions Pygmalion - Date de parution : 05/10/2022 - Nombre de pages : 320 - Traduit de l'anglais (Etats-Unis- par Thibaud Eliroff
Je ne lis pas souvent des romans d’horreur ou de science-fiction, contrairement à ce que je regarde sur le petit ou grand écran. Toutefois, le résumé m’avait donné l’impression de lire le script d’un film que j’aurais très bien pu choisir dans le catalogue d’un des programmes de streaming auquel je suis abonnée. C’est pourquoi je l’avais choisi.
Mais même si la lecture en soi s’est plus ou moins bien passée, il ne sera pas un des livres que je retiendrai pour cette année. Pourquoi ce sentiment mitigé ? Je vous explique.
Tout est centré sur une histoire très ancienne qui a eu lieu durant les années 30. Une mère et sa fille, isolées dans les bois, étaient perçues comme des sorcières de par leur connaissance en herboristerie notamment, dans l’Amérique profonde, à Pilot’s Creek. Cela aurait très bien pu se passer jusqu’à ce qu’elles soient mêlées à un drame. Pour se venger, des habitants brûlent la mère et sa fille. De là, débute une légende urbaine qui se perpétua de longues décennies et un cinéaste décida d’en produire un film.
L’histoire se découpe en plusieurs parties, chacune durant le vingtième siècle mais pendant des décennies différentes avec ce « conte » comme pièce centrale. L’aspect cinématographique est très appuyé et les fans y trouveront leur compte.
L’aspect entourant la légende urbaine m’a assez bien plu et j’ai trouvé que l’auteur, Clay McLeod Chapman savait assez bien distiller une bonne ambiance de film d’angoisse.
Ce qui a coincé chez moi est, en fait, la fin dont je n’en ai pas retenu grand-chose. Alors qu’un petit élément peut tout changer mon rapport au livre, je n’ai pas eu la petite étincelle qui aurait pu clore le livre en beauté. Je l’ai trouvée bien trop expéditive par rapport au reste du bouquin et suis donc restée sur ma faim. Dommage.
Il ne s’agit que de mon humble avis personnel. Je vous invite à vous procurer le livre et à le lire afin de vous en forger le vôtre.
Lu pour le site 20minutes.fr