> Quatrième de couverture <
Au pied du Mont-Blanc, l’enquête autour d’un quadruple meurtre commis la veille du confinement reste irrésolue. Deux couples qui ne se connaissent pas sont froidement criblés de balles sur un parking de montagne. Par qui et pourquoi ? Le mystère est total dans la vallée de Chamonix. Et si un tueur fou rôdait dans les parages ?
Trois ans plus tard, Léa, journaliste passionnée de cold-cases, se rend à Chamonix, bien décidée à élucider l’affaire.
Mais sa présence dérange.
Léa venait pour des réponses, aujourd’hui c’est elle qu’on veut faire taire.
Un suspense glaçant inspiré de la mystérieuse tuerie de Chevaline.
> Spécificités < - Editions originales : Editions de L'Archipel - Date de parution: 13/10/2022 - Nombre de pages : 400
Avec cet auteur, Christophe Ferré, j’ai une relation littéraire un peu compliquée je dois avouer. Alors que le premier roman que j’ai lu de lui, « La petite fille du phare », ne m’avait pas convaincue, je n’en étais pas restée là et j’avais persévérer en découvrant son suivant (« Mortelle tentation ») qui lui, m’avait beaucoup plu. Et puis, patatras, son troisième, « Soleils de sang » m’avait laissé un sentiment amer comme lors de ma première lecture.
Pour son dernier bouquin paru, « Les amants du Mont-Blanc », je dois bien dire que j’ai le cul entre deux chaises, comme dirait l’autre. Ce n’est pas que je ne l’ai pas aimé. Les idées sont bonnes, il y a de la matière, ce n’est pas creux comme récit. Les lieux sont parfaitement décrits pour que le lecteur s’y représente les décors du milieu montagnard, les personnages ont de la substance.
Pour un suspens, les phrases courtes et les chapitres ne comptant que peu de pages sont de bons éléments pour faire monter la tension. Le souci que j’ai eu est dans la forme et plus particulièrement, dans le style d’écriture. Certains passages et chapitres sont tout à fait corrects et stylisés. Mais par contre, pour d’autres, je n’ai pas aimé tout simplement, me faisant lever les yeux en l’air, ce qui n’est généralement pas un bon signe.
C’est ainsi que j’ai trouvé certains dialogues trop simplistes ou un peu « à côté de la plaque ». J’ai trouvé cela vraiment étrange cette différence de style selon les pages comme si le livre avait été écrit à 4 mains, par deux auteurs différents et non par une seule et même personne.
Ensuite, le côté romantique fleur bleue qui étreint l’héroïne principale ne m’a également pas plu. Quand je suis dans un roman noir ou un thriller, cet aspect n’est vraiment pas quelque chose que je recherche ou qui me plaît. Au contraire même, je dirais. Donc, j’ai tenté d’en faire abstraction mais il prend beaucoup de place dans le dernier tiers de l’histoire…
Donc, bref, vous l’avez compris, je ressors mitigée de cette lecture. Mais comme je ne suis pas rancunière, je n’en resterai pas là ! Christophe Ferré aura du mal à se débarrasser de moi ! De la même façon que j’ai déjà pu vous l’écrire, ceci n’est que mon humble avis personnel. Je suis certaine que ce livre trouvera son lectorat. Je ne peux donc que vous conseiller de le lire pour vous forger votre opinion personnelle.
Je tiens à remercier l’auteur pour le petit clin d’œil en ayant donné mon nom et prénom à l’un des personnages (une journaliste). Heureusement, je ne me suis pas faite tuée 😉 Mais j’espère qu’avec cette dernière chronique, je ne me ferai pas écorcher ou sauvagement assassinée dans le prochain !
Je remercie les Editions de L’Archipel pour leur confiance.