« La vie n’a d’autre prix que celui qu’on lui donne« .
> Quatrième de couverture <
Dix ans que les deux hommes s’étaient perdus de vue et puis, d’un coup, ils se retrouvaient au détour d’une rue, face à face. Le hasard, paraît-il, fait bien les choses. S’il s’agissait de lui, il aurait mieux fait ce jour-là de se mêler de ce qui le regardait, mais il n’y était pour rien. Skender le comprendrait bientôt, ce n’est pas le hasard qui avait mis Max et Madame sur son chemin.
Il le comprendrait bientôt.
> Spécificités < - Editions originales: Alma Editeur - Date de parution : 19/08/2022 - Nombre de pages : 342
Il s’agit du premier roman du réalisateur belge Lucas Belvaux, mais pas le dernier j’espère, car qu’est-ce qu’il m’a plu ! Même s’il n’est pas présenté en tant que tel, ce livre se lit comme un véritable suspens ! Le lecteur est tenu en haleine quant aux choix que feront le trio diabolique constitué de Skender, Max et Madame, risquant de les emmener dans les confins les plus sombres de leurs âmes.
Si vous trouvez que la quatrième de couverture n’en dit pas grand-chose et bien, je n’en rajouterai rien afin de ne pas risquer de vous gâcher le plaisir ! Cette lecture présente tant de qualités, qu’elle mérite d’être mise en lumière et bien plus que ce que je n’ai vu passer pour l’instant !
Tant l’ambiance que la psychologie précise et pertinente des personnages m’ont scotchée au récit. Par leurs failles respectives et au final leur humanité, ces protagonistes sont vraiment attachants et on ressent l’histoire comme s’il s’agissait de proches.
Coup de cœur du mois d’octobre, j’ai eu la chance de rencontrer l’auteur à l’occasion de la soirée d’inauguration du Salon du Livre de Wallonie qui s’est tenu début octobre à Mons. Il est aussi accessible et agréable que son livre, cela a été un très bon moment de partage.
« La guerre n’apprend pas le courage, elle apprend aux hommes qu’ils sont mortels. Rien d’autre. Mais le courage n’a rien à voir avec la mort, il en faut souvent plus pour vivre que pour mourir, plus pour regarder le monde tel qu’il est et accepter les hommes tels qu’ils sont. Pour regarder en soi, accepter ce qu’on y trouve et vivre pourtant, avec soi et les autres. Ou seul. Sans amour ni espoir. Sans but. (…)«