> Quatrième de couverture <
Avec son balai, Ludovic Franceschet, l’éboueur TikTokeur, rêve de changer le monde.
Ce monde qui n’a pas été toujours été tendre avec lui.
Enfant fugueur, ado mal dans sa peau, le p’tit gars de Montélimar est aujourd’hui le meilleur ambassadeur du vivre ensemble.
Son terrain de jeu : Paris, dont il a connu la face obscure, en tant que SDF, pendant près de 10 ans. Des bas-fonds, aux spots des plateaux télés, Ludovic est passé de l’autre côté du miroir. Influenceur de la propreté, il clame, face aux caméras, sa passion pour son travail d’éboueur et son écoeurement face à l’incivilité. « J’ai réalisé mon rêve de gosse, je fais le plus beau métier du monde » répète-t-il à l’envi, avec une sincérité qui ne laisse aucune place au doute.
La propreté, c’est le combat de sa vie. Chaque mégot, chaque papier, jeté à la poubelle est pour lui une victoire.
Jamais moralisateur, ni culpabilisateur, il partage son quotidien sur les réseaux sociaux avec passion et humour. Il fédère des centaines de milliers d’abonnés, touchés par son message universel. Un message qu’il va, sur son temps libre, délivrer dans les collèges et les lycées. Ce Coluche de la propreté ne se repose jamais. Lors de ses jours de congés, il dépollue les bords de routes, les bois et les rivières. Sans relâche…
Aujourd’hui, Ludovic espère franchir une nouvelle étape en se livrant à coeur ouvert, sans tabou. Il raconte le parcours intime chaotique qui l’a conduit là où il est aujourd’hui.
> Spécificités < - Editions originales : City Editions - Collection : Biographie - Date de parution : 31/08/2022 - Nombre de pages : 320
Cette phrase « plus tard, tu seras éboueur », je l’ai moi-même entendue quand j’étais élève en primaire. Je n’en étais pas visée, mais j’ai trouvé que cette phrase était d’une telle violence, assenée à un enfant de ma classe, que je l’entends encore résonner au fond de moi.
En fait, dès mon plus jeune âge, ayant été élevée dans le respect de mon prochain, je n’ai jamais compris la catégorisation de certaines professions. Selon moi, l’adage « il n’y a pas de sot métier » est une évidence. Je peux même affirmer haut et fort que j’éprouve bien plus de respect pour les éboueurs et autres professionnels du nettoyage que vis à vis de certaines franges de la société que je ne citerai pas. Pour moi, ils doivent clairement être considérés comme des personnes essentielles à notre société et tout acte violent ou insulte se doit d’être poursuivi.
C’est pour ces diverses raisons que je souhaitais découvrir l’histoire de Ludovic Franceschet, car je dois vous faire une confidence : je ne le connaissais pas du tout avant de parcourir le catalogue de City Editions. Etant donné que je ne suis pas une usagée du réseau Tik-Tok, je n’avais encore jamais visionné aucune de ses vidéos. Et pourtant, en ayant lu ce bouquin, je pourrais avoir envie de m’y inscrire, tellement Ludovic Franceschet est une personne ô combien attachante et intéressante comme il n’en existe que peu.
Son parcours de vie est loin d’avoir été facile et pourtant, il garde une bonhomie et un amour de la vie tout simplement incroyables. Ce livre est vraiment très chouette à lire car en plus de son vécu personnel, il nous relate avec passion son métier, dans ses côtés difficiles mais aussi dans les moments de plaisirs.
On ne peut pas rester insensible à ce livre et le lire sans éprouver de nombreuses émotions. Il ne laissera personne indifférent. Il est des individus qui méritent d’être mis dans en lumière, pour leurs actions mais aussi pour leur esprit. Ludovic Franceschet en est de ceux-là.
Jamais, il n’utilisera un ton sermonneur ou culpabilisateur quant aux comportements inciviques qu’il peut rencontrer tous les jours, dans sa vie civile ou dans sa profession. Tout ce qu’il souhaite, c’est conscientiser les jeunes mais aussi plus globalement les gens sur les faiblesses de notre monde et qu’il est important pour tous d’avoir des petits gestes en vue de sauver notre environnement et plus largement, notre planète.
Quelle déception d’avoir dû le quitter au bout des 320 pages que compte ce livre. J’aurais bien fait encore un petit bout de chemin avec lui ! La prochaine fois que je me rendrai à Paris, je ne pourrai pas m’empêcher d’avoir une petite pensée pour lui et tous ces Hommes (et femmes) qu’hélas encore trop de gens considèrent comme des invisibles mais qui pour moi, sont des héros du quotidien et à qui je dis tout simplement : MERCI !
Je remercie les City Editions et l’agence Eric Poupet pour leur confiance.