> Quatrième de couverture <
J’ai 23 ans et je vais mourir.
Nous sommes en 1992.
La science ne se trompe jamais. Je suis atteint d’une maladie incurable.
Je ne devais donc pas devenir, trente ans plus tard, l’homme qui allait faire exploser le schéma bancaire mondial. Cet auditeur inconnu, courtisé par les services secrets, qui finirait par coûter 1,8 milliard d’euros à UBS, le géant mondial de la gestion de fortune.
Mais la médecine m’a accordé un répit. Pour, enfin, vous raconter mon histoire.
Celle d’un lanceur d’alerte, pour qui le plus dur commence quand tout s’arrête : le départ de l’entreprise est une libération trompeuse.
Je compte bien vivre le plus longtemps possible…
> Spécificités < - Editions originales : Fayard - Date de parution : 11/05/2022 - Nombre de pages : 324
Je ne suis pas une assidue de la chaîne de télévision « économie », ni des revues spécialisées en la matière. Je m’informe quotidiennement et donc, il m’arrive de lire des articles consacrés au monde de la finance, sans que cela ne soit une passion chez moi. Quant à mes cours de finances, ils remontent à plus de 10 ans et donc, il est vrai que j’en ai sûrement oublié les détails.
Pourtant quand j’ai lu le résumé de ce livre, « L’ennemi intérieur », j’ai directement été attirée par sa quatrième de couverture. Pas parce que, donc ce milieu me passionne en particulier, mais parce que j’avais l’impression d’être totalement passée à côté de cette affaire de l’UBS. Et effectivement, en lisant ce livre, j’y ai découvert plein de choses de par la voix du lanceur d’alerte, Nicolas Forissier.
Ce livre révèle les secrets les plus scabreux d’UBS, société spécialisée dans la gestion de fortunes, mais surtout de grosses fortunes. Que ce soient les magouilles entre la France et la Suisse, les comptes secrets dans les paradis fiscaux, les évasions fiscales multiples, ce livre interpelle le lecteur !
J’ai été envoûtée par ce livre. Le style d’écriture déployé par Raphaël Ruffier-Fossoul est super agréable et la façon dont l’auteur nous conte son histoire est vraiment passionnante. Ce document se lit comme un roman d’espionnage vu les méthodes déployées pour faire taire les lanceurs d’alerte, dignes des services de renseignement, tant le secret est et restera indéfiniment le maître mot en ce milieu.
Franchement, je n’aurais jamais cru être autant passionnée par un livre consacré au domaine de la finance mais les deux écrivains en ont tiré un bouquin savamment écrit et intelligemment construit.
Si vous aimez allier des faits réels à vos lectures, je ne peux que vous le conseiller vivement.
Je remercie Babelio et les Editions Fayard pour l’envoi de ce livre dans le cadre de la Masse Critique Non-Fiction.