> Quatrième de couverture <
San Diego, 1956. Muriel, 21 ans, vient de se marier mais déchante rapidement.
Eprise d’indépendance, elle trouve une échappatoire dans les jeux d’argent et les courses de chevaux.
Seul Julius, son mystérieux beau-frère, comprend sa soif de liberté. Il travaille dans un casino de Las Vegas mais tombe amoureux d’un tricheur qui, démasqué, s’enfuit.
Julius part à sa recherche.
> Spécificités < - Editions originales : Albin Michel - Collection : Terres d'Amérique - Date de parution : 27/04/2022 - Nombre de pages : 417 - Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle Vial
Habituellement, je suis une grande amatrice de la collection Terres d’Amérique aux Editions Albin Michel pour leurs parutions très dépaysantes et souvent, de grandes qualités. Il n’est pas rare que leurs livres finissent en gros coups de cœur chez moi, comme à titre d’exemple, « Le fleuve des rois » de Taylor Brown (ma chronique est disponible sur le blog).
Par contre, dans le cas présent, je dois être honnête dès le départ : je me suis fortement ennuyée avec « Et nous nous enfuirons sur des chevaux ardents » de Shannon Pufahl. Autant la quatrième de couverture m’avait conquise, autant la globalité du livre m’a laissée de marbre.
En substance, il y a des éléments de l’histoire que j’ai appréciés avec la place de la femme, courant des années 50 aux Etats-Unis, la façon dont était jugée l’homosexualité durant ces mêmes années. La manière de traiter de ces sujets est d’une justesse appréciable et intéressante. Le souci est la construction du récit par l’auteure.
En effet, les phrases sont très longues et les descriptions des lieux, d’environnement, de personnages se font sur des phrases et des phrases. Je suis bien consciente qu’il s’agit avant tout d’un roman d’ambiance mais l’intensité du descriptif a engendré de l’ennui chez moi. J’espérais à chaque fois que l’intrigue se réveille réellement et qu’il se passe enfin quelque chose. Mais, hélas pour moi, ce ne fût pas le cas.
En fin de compte, les « actions » peuvent se résumer en un nombre très très limités de pages si on y enlève les développements descriptifs. Et selon moi, trop d’ambiance tue l’ambiance. J’aurais pu l’apprécier si elle s’était accompagnée d’un brin d’événements notoires nécessaires au bon déroulement de l’histoire.
Dommage, c’est donc une déception pour moi. Ceci n’est et ne sera que mon humble avis personnel. Je ne peux que vous conseiller de le lire afin de vous forger votre propre opinion.
Je remercie Léa du groupe Picabo River Book Club et les Editions Albin Michel pour l’envoi de ce livre.