> Quatrième de couverture <
En apprenant qu’elle est enfin guérie d’une tumeur invasive consécutive à des violences obstétricales, une jeune trentenaire voit sa vie basculer.
Qui pourrait penser qu’une si bonne nouvelle puisse provoquer un tel choc ? Comment croire vraiment à la guérison ? Comment apprivoiser la peur de la rechute ? Et surtout, que faire de ce formidable appétit de vivre, de cette quête de sens et de » plus » qui envahit quand on se sait passé à côté du pire ?
Pour Amélie, architecte d’intérieur mariée avec son amour de lycée et heureuse maman d’un petit garçon de quatre ans, la vie paraît soudain morne et sans saveur.
Bien décidée à embrasser pleinement cette deuxième vie et ne plus laisser la peur, la raison et les doutes gouverner son existence, la jeune femme ose pour la première fois…
De petits en grands changements, Amélie se réinventera-t-elle entièrement et trouvera-t-elle le bonheur auquel elle tend ?
> Spécificités < - Editions originales : Michel Lafon - Date de parution : 07/04/2022 - Nombre de pages : 376
Alors que les vacances se profilent tout doucement, je vous ai trouvé la lecture estivale parfaite pour combler vos désirs d’évasions, de belles histoires, … Il s’agit du dernier livre de Laure Manel, « Les dominos de la vie ». Malgré qu’il s’agisse déjà de son onzième livre, je n’avais jamais eu l’occasion de la lire. Aussi quand la possibilité m’a été offerte, je me suis dit : « Et pourquoi pas ? ». Finalement, j’ai vraiment mais alors vraiment très bien fait !
J’ai fortement été touchée par ce livre coup de cœur ! Même s’il s’agit d’un roman, une part très personnelle de l’auteure y est insérée en prenant la forme de flash-backs vécus par sl’héroïne principale au fil de son récit. Vous allez très vite comprendre pourquoi ce livre m’a beaucoup plu.
Comme énoncé dans la quatrième de couverture, un des thèmes de cette histoire concerne les violences obstétricales et gynécologiques. Sujet encore assez bien tabou dans notre société occidentale, malgré le fait qu’elles soient pourtant nombreuses, l’auteure l’a inclu dans l’histoire avec pudeur. La façon dont elles sont évoquées n’est pas là pour faire pleurer dans les chaumières mais bien pour conscientiser les gens qui ne pensent pas que cela puisse se passer dans notre structure si moderne, si près de nous. Je pense aussi que cela aidera de nombreuses femmes, en lisant ce livre, à ne plus se sentir démunies face à ces faits gravissimes.
La plume de Laure Manel est faite à la fois de subtilités et de délicatesse. J’ai dévoré rapidement ma lecture, tant la fluidité de l’écriture envoûte le lecteur. L’importance accordée aux personnages et à leurs sentiments en fait des protagonistes vrais et honnêtes. On est bien loin des romans à l’eau de rose où tout est parfait dans le meilleur des mondes. Ces acteurs ont eux aussi leurs fêlures et leurs faiblesses, ce qui les rendent finalement que plus humains. Même les secondaires ne sont pas oubliés. Je me suis d’ailleurs fortement attachée à celui de Jacques.
Parcourant les paysages bretons avec Amélie et ses acolytes, j’ai vécu ce récit comme un voyage en leur compagnie. A bien des égards, le personnage d’Amélie m’a fait penser à une amie très chère (elle se reconnaîtra), à qui je me devais de lui offrir ce livre en espérant qu’elle percevra et s’accaparera la force intérieure qui caractérise Amélie.
La douceur étreignant ce livre m’a donné la sensation d’un « livre-cocon ». Je ne sais pas si vous me comprenez mais pour moi ce type de bouquin est l’un de ceux que l’on ne veut pas quitter trop rapidement, que l’on souhaite faire perdurer encore un peu et dans lequel on se sent bien en compagnie des personnages qu’on voudrait côtoyer encore un peu plus.
Bien que ce livre fasse partie de la littérature générale contemporaine, certaines mauvaises langues l’évoqueront en disant qu’il s’agit d’un livre « feel-good ». Eh bien, je leurs répondrai non et ce, plutôt deux fois qu’une.
D’abord, parce que je ne comprends pas l’intérêt à toujours tout classer dans des cases. Et ensuite, parce que le terme « feel-good » est (hélas, je trouve, car il n’a pas de genre littéraire moins « bien » qu’un autre) souvent perçu de manière péjorative. Je ne vois pas en quoi le fait d’apporter de petits bonheurs ou des petits instants suspendus se doit être injustement critiqué. A l’heure actuelle où nous courrons tous après le temps pour un bonheur quasi éphémère, il est encore plus important de trouver du réconfort dans nos lectures. C’est pourquoi je remercie infiniment l’auteure, Laure Manel, de m’avoir apporté ce petit brin de paix intérieure, dont j’avais bien besoin.
J’ai d’ailleurs eu la chance de rencontrer l’auteure, à l’occasion d’une rencontre privilégiée avant une soirée de présentation de son livre à la librairie « Au P’tit Prince » de Nivelles (que je remercie aussi d’ailleurs pour l’accueil et à qui je souhaite plein de succès). Nous avons pu longuement discuter de nombreux aspects de son livre : la partie personnelle de l’intrigue, les différents personnages, comment sa vie a changé depuis qu’elle se consacre entièrement à l’écriture. Cela a été réellement enrichissant et a été complété par la rencontre entre l’auteure et ses lecteurs.
Pour finir, je tiens aussi à remercier Stéphane de l’Agence Levens qui a ouvert mon horizon de lecture par cette magnifique découverte et de m’avoir proposé cette belle rencontre.