> Quatrième de couverture <
Le Lauragais, habituellement si calme, est devenu en quelques semaines le terrain de chasse d’un redoutable tueur en série. Des corps amputés et éviscérés sont retrouvés dans des endroits emblématiques de la région et l’autopsie révèle des détails macabres qui laissent penser que le tueur en série emporte des morceaux de corps comme trophées. Mis à part ça, les forces de l’ordre n’ont pas la moindre piste ! L’adjudant-chef Georges Pujol, chargé de l’enquête, sent bien que cette affaire va lui donner du fil à retordre.
Dépressif, d’une humeur massacrante depuis son divorce, il ne sait plus où donner de la tête. Les cadavres s’accumulent et toujours aucune preuve ni le moindre indice. L’inquiétude gagne la population. Comment est-il possible aujourd’hui de commettre des atrocités pareilles dans notre pays ? Pujol doit mettre les bouchées doubles, surtout que la liste des victimes s’allonge…
La chasse au tueur en série est ouverte ! Plongez dans les méandres d’une enquête extraordinaire dont personne ne sortira indemne.
> Spécificités < - Editions originales : Alter Real - Collection : Real Suspense - Date de parution : 31/03/2022 - Nombre de pages : 170
Bienvenue dans la capitale mondiale du cassoulet, j’en appelle à Castelnaudary. Première fois que je m’y rends par une lecture et encore plus, au travers d’un roman policier. Si comme moi, vous êtes novice en la matière, voilà donc une bien bonne originalité.
« Qu’ils retournent en enfer » est un thriller, assez noir qui se lit facilement et rapidement. Le livre ne compte que 170 pages et les chapitres sont assez courts, faisant défiler les pages. J’ai trouvé ce livre empreint des codes du polar à l’ancienne.
Par contre, je me dois de relever de petits écueils, au nombre de deux principalement pour moi. Tout d’abord, je dirais qu’étant donné le faible nombre de pages, il est difficile pour Jean-Marie Calvet d’aller dans la profondeur: que ce soit dans l’histoire globale que dans les personnages. Pourtant, malgré cette frugalité, l’auteur introduit beaucoup de protagonistes différents ; ce qui fait que le lecteur peut se perdre parmi tous ceux-ci.
Ensuite, j’ai trouvé que l’intrigue se déroulait trop promptement et que le final arrivait beaucoup trop vite. Ils auraient pu être un brin plus travaillés et plus construits afin de ne pas advenir de la sorte et de laisser un goût de trop peu aux lecteurs. Un manque de complexité fait que l’originalité se trouve absente du récit et pèse sur un potentiel suspens.
Malgré ceux-ci, à contrario, la fluidité de la plume de l’auteur fait que le récit coule aisément. Le fait que Jean-Marie Calvet a été policier de profession, les procédures sont clairement explicitées et nous pouvons être certains quant à leur véracité. L’accent est peut-être d’ailleurs mis trop dessus au détriment d’autres éléments du livre.
Ceci n’est que mon humble avis personnel. N’hésitez pas à vous procurer le livre afin de vous en forger le vôtre.
Je remercie les Editions Alter Real et bepolar.fr pour l’envoi de ce livre.