> Quatrième de couverture <
Un été torride sur les bords de la Riviera athénienne.
Tandis que des hauts parleurs déversent des mélodies pop, une foule électrisée danse pieds nus sur le sable devant une chanteuse propulsée jusqu’à la scène par un monte-charge pneumatique, telle Aphrodite jaillie des eaux. Cinquante mille fans de tous âges assistent aux adieux de leur idole lors d’un concert retransmis en direct par la seule chaîne musicale ayant survécu à la crise grecque. Le capitaine de la police Christophoros Markou, numéro deux du département des homicides de l’Attique, n’est pas là pour s’amuser mais pour assurer le service d’ordre de la star avec ses équipes.
Lorsque, tout à coup, la fête tourne au cauchemar : la scène prend feu avant d’exploser.
Accident ou attentat ?
> Spécificités < - Editions : Albin Michel - Date de parution : 26/02/2020 - Nombre de pages : 288 - Traduit du grec par Loïc Marcou et Hélène Zervas
J’avais déjà eu l’occasion de lire cet auteur grec, Christos Markogiannakis, avec son très bon premier thriller, « Au 5ème étage de la faculté de droit ». Ayant moi-même fait des études de juriste, pour moi, c’était un polar de circonstance. Vous pouvez en retrouver ma chronique-flash de l’époque sur mon blog.
Ici, on en est déjà à son troisième thriller. Les décors prennent encore une fois placent en Grèce. Quel bonheur quand le ciel est gris, qu’il pleut sans arrêt et que les prémisses de l’hiver s’installent !
L’histoire commence en fait par la fin, je ne vous en révèle rien puisque la quatrième de couverture annonce la couleur. Ensuite, l’enquête se fait comme à compte-à-rebours. On retourne quelques semaines en arrière afin de comprendre comment on a pu en arriver là.
Malgré la consonance des noms grecs qui auraient pu facilement me perdre, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette intrigue. Alors qu’on pense à chaque fois avoir démêlé les ficelles, l’auteur offre un rebondissement qui fait perdre nos certitudes.
C’est frais, agréable à lire et offre un très bon divertissement. Christos Markogiannakis est définitivement un des auteurs grecs de littérature noire à garder le nom en mémoire.