> Quatrième de couverture <
Les Lessard, chefs depuis trois générations, sont une institution dans leur région. Après la mort de son père et la disparition de son frère aîné, la mère de David Lessard est victime d’un cancer et ne peut plus supporter le poids du restaurant familial, au bord de la faillite. Avec son maigre salaire de musicien compositeur, David se résout à emprunter auprès des frères Daniele. Mais l’heure du remboursement est venue pour les malfrats calabrais.
Alors, quand un riche inconnu propose à David de devenir le professeur particulier de son fils, Maxime, il ne peut qu’accepter. Tant pis si le garçon, un jeune génie de onze ans dont la technique est parfaite mais dénuée d’émotion, le met très mal à l’aise. Il savait que le job était trop beau pour être vrai. Mais il est prêt à jouer le jeu, le temps de découvrir leurs secrets.
Dans cette maison d’architecte cachée sur les hauteurs alpines, le piège se referme…
> Spécificités < - Editions : Harper Collins - Collection : Noir - Date de parution : 06/10/2021 - Nombre de pages : 288
Si vous ne connaissez pas l’auteur Vincent Hauuy, sachez que vous pouvez vous plonger dans n’importe lequel de ses livres, vous ne tomberez pas dans le vu et revu et à chaque fois, c’est quelque chose de totalement différent que vous découvrirez.
Ici, l’histoire se déroule en France, dans les Alpes. Venant d’une famille réputée dans la région en matière de gastronomie, David a choisi une voie totalement différente puisqu’il s’est dirigé vers la musique et la peinture. Alors qu’il porte sur ses faibles épaules ce qu’il reste de l’ancien prestigieux restaurant familial, le besoin d’argent se fait ressentir et il a la mauvaise idée d’en emprunter aux mauvaises personnes. Le voilà obligé de rembourser une dette conséquente alors qu’il vivote de petits boulots. Quand un emploi très bien rémunéré au fin fond des montages neigeuses lui est proposé, il décide de l’accepter sans en imaginer les conséquences.
Le style d’écriture de Vincent Hauuy m’a séduite dès son premier thriller, « Le tricycle rouge ». Encore une fois, j’ai pu le retrouver ici. C’est net et précis. Il ne tombe pas dans des élucubrations inutiles et parvient à faire grimper le suspens en haut des cimes alpines.
L’auteur a, dès son premier livre, compris les ficelles du parfait thriller, faisant rapidement hausser l’énigme. Ce que j’apprécie fortement est que le récit est très visuel et le lecteur a ainsi l’impression de lui-même figurer dans l’intrigue. J’ai apprécié cette atmosphère glaciale des Alpes, dans cette demeure isolée de tout où le paysage spectral crée un décor angoissant, digne des meilleurs thrillers américains.
Totalement de saison (à part pour les petits chanceux qui se trouvent au soleil), ce roman devrait vous plaire pour le lire au coin du feu, entouré d’un bon plaid afin de frissonner durant ses 288 pages.
Je remercie les Editions Harper Collins pour leur confiance.