> Quatrième de couverture <
1854. Ils sont plusieurs dizaines, ce matin-là, à quitter l’Europe pour l’Oregon et les rives du Deep Blue Lake.
Si la plupart rêvent d’y fonder une cité idéale, Dorilla Rizzi, cantatrice, n’a qu’un espoir : retrouver sa voix grâce aux eaux miraculeuses du lac.
C’est le début d’une expédition folle, dangereuse, au bout du monde et au bout de soi.
Et si, dans cette épopée romanesque en terre de légendes et de mystères, Dorilla trouvait ce qu’elle n’attendait plus ?
> Spécificités < - Editions originales : Editions du 123 - Editions présentes : Le Grand Livre du Mois - Date de parution : 07/10/2021 - Nombre de pages : 516
Mais quel voyage dans le temps et dans l’espace que l’auteur, Nicolas Bouchard offre à ses lecteurs! Dès maintenant, je dois vous dire que c’est surprenant et fabuleux la façon qu’a l’auteur de raconter cette odyssée de colons européens qui partent s’installer en Oregon en quête d’une nouvelle vie, d’un remède. On vit tout simplement le voyage en leur compagnie.
Le livre compte plus de 500 pages et le travail de recherches pour arriver à ce récit a dû être incroyable. J’ai parfois eu l’impression que l’auteur lui-même avait vécu ce périple, tant ses descriptifs semblent réels, comme s’il les avait vus de ses propres yeux. C’est en totale immersion que le lecteur a la chance de vivre ce livre.
Ses personnages sont hauts en couleurs et leurs failles les rendent encore plus attachants. Attention de ne pas vous perdre parmi la florilège de personnages composant la caravane de colons. Contrairement à d’autres livres, j’ai trouvé que c’était encore assez aisé de s’y retrouver, vu que l’auteur n’a pas mâché son travail afin de leur donner vie.
Bon bien entendu, le voyage entre l’Europe et l’Oregon est long aujourd’hui mais encore plus, courant 19ème siècle. Je mettrais sur ce compte-là les quelques longueurs du récit. Toutefois, le style d’écriture est très attrayant et permet une lecture fluide malgré le pavé que le livre représente. Je trouve que les longueurs proviennent plus sur certains passages qui auraient pu être retirés et non par rapport à la qualité du récit.
A bien des égards, j’ai eu l’impression de me retrouver dans un livre de Jim Fergus. C’est comme si je revenais de « Mille femmes blanches ». Au travers ce riche livre dense, cela m’a donné envie de découvrir d’autres de Nicolas Bouchard.
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs de L’Actu Littéraire.