> Quatrième de couverture <
« On l’avait programmé pour tenir ses promesses, faillir était le lot des faibles, des mornes contemplatifs, des petites rêveuses de soie blonde qu’on balançait caissières faute d’en faire des chanteuses et qui léchaient l’écran glacé de leur smartphone en attendant l’amour dans ses habits de prince – mais foin de nostalgie, tout ça valait en l’an deux mille, cela faisait longtemps que les caissières au cheveu gras avaient disparu des rayons des grands magasins ».
Dans un futur indéterminé mais étrangement familier, la Cinquième République moribonde et corrompue se débat contre le terrorisme, la misère et l’extrémisme. Pourtant, les ors du pouvoir font encore rêver Hugo-Theo, jeune consultant qui travaille pour le gouvernement. Son frère Gaspard, qui a suivi un chemin radicalement différent, va gripper l’ascension d’Hugo-Theo et le conduire à s’interroger sur son parcours et le prix moral qu’il est prêt à sacrifier à ses rêves de grandeur. Une plume remarquable, trempée dans l’acide, pour peindre l’ascension d’un ambitieux dans un Paris au bord de l’implosion.
> Spécificités < - Editions : Denoël - Date de parution : 18/08/2021 - Nombre de pages : 256
Bon, je n’aime pas cela mais n’y allons pas par quatre chemins, arrachons d’un coup et d’une bonne traite le sparadrap : cette lecture a été, pour moi, un rendez-vous manqué.
Alors que le résumé me proposait tous les éléments d’une parfaite dystopie comme je les apprécie, un élément majeur et indispensable m’a bloqué complètement: le style d’écriture. J’aime habituellement les originalités, ces petits grains de sel proposés par les auteurs qui font que mes lectures se suivent mais ne se ressemblent pas. Mais dans le cas présent, je n’ai pas du tout su y adhérer.
C’est ainsi que j’ai l’impression de ne pas avoir compris le message que voulait faire passer l’auteur. D’ailleurs, je ne pourrai pas vous résumer correctement l’histoire. Ayant un blocage complet même si j’ai essayé de persévérer dans ma lecture, j’ai préféré reposer une bonne fois ce livre (je n’écarte jamais la possibilité d’un jour, reprendre et recommencer la lecture d’un livre qui ne m’avait pas plu).
Je ne dirais bien entendu pas que, pour autant, j’ai trouvé mauvais ce livre ou le style d’écriture bien spécifique de l’auteur. Qui suis-je pour faire ce genre de remarque? Personne! Je pense juste qu’il n’était pas pour moi, à tout le moins en ce moment. Les phrases sont très très longues parfois et cela me faisait perdre totalement le fil rouge de la trame. Je suis certaine que certains lecteurs s’y attacheront et qu’il leur plaira de la sorte. Mais pour moi, hélas, ce ne fût pas le cas à la période présente.
Ce genre de chose m’attriste bien entendu car j’aime donner la chance à chaque livre qui passe entre mes mains mais je me dois de rester objective dans ce que j’écris et partage. C’est pourquoi j’ai fait le choix de rédiger de la sorte la présente chronique.
Je vous rappelle bien évidemment qu’il ne s’agit que de mon humble avis personnel et ne peux donc que vous conseiller de vous le procurer et de le lire afin de vous forger votre propre opinion. Ça sera un plaisir d’en discuter avec vous 🙂
Malgré tout, je tiens à remercier les Editions Denoël et Babelio pour l’envoi de ce livre dans le cadre de la Masse Critique Littérature.