> Quatrième de couverture <
Lille. Eglise Saint-Maurice. Derrière le rideau rouge du confessionnal, une femme nue, agenouillée, le front posé sur ses mains jointes. Morte. Le corps est d’une pâleur spectrale. Au creux du cou, deux incisions évoquent le baiser d’un vampire… Et dans la croix en bois qui pend sur sa poitrine, des vers d’un autre temps. » Dans ton sang, ma chérie, je bois l’éternité… » Un étrange tableau pour une intrigue addictive.
Après » La nuit avalera le mal « , c’est au coeur d’une palpitante chasse aux vampires que nous emmène Marie Compagne. Une course contre le passé qui réserve à la capitaine Sybille Lievi son lot de sinistres surprises…
> Spécificités < - Editions : Amanite - Date de parution : 15/06/2020 - Nombre des pages : 400
Pour le Prix des Auteurs Inconnus, ma lecture en matière de littérature noire était pour le mois d’août « La mémoire dans le sang » de Marie Compagne. Ce second livre de l’auteure m’a fait passé un agréable moment de lecture.
Tout débute par la découverte du corps d’une jeune femme dans un des confessionnaux de l’église Saint-Maurice de Lille. La malheureuse a été vidée de son sang et une trace de morsures est découverte sur son corps.
La première chose relevée et appréciée est le fait que l’intrigue se déroule principalement à Lille (à l’inverse de trop nombreux polars qui prennent pour décors la ville de Paris ou autre capitale, déjà parcourue en long et en large) avec en plus une incursion dans mon petit et plat pays.
Une autre caractéristique originale du récit est de faire s’alterner les chapitres entre ceux racontant la vie de la petite Elvire souffrant d’une maladie rare grave et ceux contant l’enquête proprement dite. Bien entendu, tout lecteur se doute qu’à un moment ou un autre, ils se rejoindront mais tout reste à voir le comment et le pourquoi.
Tout n’est pas non plus sans reproche mais ce sont, selon moi, des éléments purement subjectifs. Alors que ces derniers ont attiré mon attention, d’autres lecteurs pourraient très bien passer outre et s’en satisfaire.
A titre d’exemple, cela a été assez aisé de découvrir l’identité du meurtrier, dévoilant par cette même occasion, une partie conséquente de l’intrigue. Effectivement, il est intéressant de connaître le cheminent qui l’a mené à se rendre coupable de ces actes, mais en même temps, cela a le don de dégonfler une majeure partie du suspens ! Un second exemple trouvé est que certains passages présentent quelques longueurs…
Ces petits désagréments pour moi sont peut-être le fait qu’il s’agisse des secondes aventures de Sybille Lievic. Bien que des rappels soient faits, c’est toujours ma crainte de passer à côté de certains éléments importants en matière de psychologie des personnages lorsqu’on ne lit pas les tomes dans l’ordre. Mais en même temps, c’est hélas un risque que prend un auteur ou une maison d’édition lorsqu’il présente son second livre où ses protagonistes sont déjà apparus dans un précédent tome, à la lecture des membres d’un jury pour un prix littéraire, comme c’est le cas ici avec le Prix des Auteurs Inconnus.
Quoi qu’il en soit et malgré ces petits aléas pas bien importants au final dans la teneur globale de ma lecture, cela a été une découverte agréable de la plume de Marie Compagne.
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