> Quatrième de couverture <
Joe Biden, le 46e président des États-Unis, fait le récit de ce combat contre la maladie de son fils, et ses répercussions sur sa carrière. Un récit intime et émouvant qui éclaire la personnalité de Joe Biden.
Novembre 2014. Joe Biden et ses proches sont, comme le veut la tradition familiale, réunis pour Thanksgiving. Mais, cette année-là, la réunion de famille, d’ordinaire source de joie, a une saveur amère.
Beau Biden, son fils aîné, est fragilisé par la tumeur au cerveau diagnostiquée quinze mois plus tôt, qui pourrait lui être fatale. » Quoi qu’il arrive, ne renonce pas, continue à te battre, lui dit-il. Promets-le-moi, papa. «
Issu du journal intime et des notes de Joe Biden, voici le récit de l’année qui a suivi. Il dessine le portrait d’un homme tiraillé entre le devoir de poursuivre son action et la nécessité de soutenir sa famille endeuillée.
Quelques jours après le décès de Beau, le 30 mai 2015, le vice- président est de retour à la Maison-Blanche au côté de Barack Obama, dont il est devenu l’ami et le confident, pour gérer les crises internationales du moment.
Ce témoignage n’est pas seulement celui d’un futur président, il est aussi celui d’un père, d’un grand-père et d’un mari. Il y montre comment la force des convictions d’un homme peut l’aider à surmonter la douleur et à se projeter vers l’avenir.
> Spécificités < - Editions : Editions de L'Archipel - Date de parution : 04/03/2021 - Nombre de pages : 324 - Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Thierry Cruvellier et Sebastian Danchin
« Promets-moi, papa » est une entrée intime dans le quotidien de Joe Biden, 46ème président des Etats-Unis d’Amérique. Ce dernier nous y conte de manière très sensible un épisode particulièrement douloureux de sa vie : la maladie et le décès de son fils aîné, Beau, à la suite d’un cancer du cerveau.
Joe Biden revient sur l’époque où il était alors vice-président de Barack Obama et où tout lui souriait : une carrière politique sans accroc jusqu’à la Maison Blanche, un second mariage stable et ancré après la perte de sa première épouse et de sa fille dans un accident de mariage plus de 30 ans auparavant, une famille recomposée mais aimante et unie sur tous les fronts.
Le point de départ de ce livre récit est le Thanksgiving 2014 au sein de la famille Biden, fête très importante pour tous les américains qui se veut un rassemblement familial pure souche. Presqu’un an et demi plus tôt, le bonheur parfait s’est effrité lorsque les médecins ont diagnostiqué à l’un des deux fils de Joe Biden, une tumeur au cerveau. Au fil des jours et mois qui suivent, Joe Biden tiendra un journal à la fois sur son ressenti personnel mais également professionnel.
C’est ainsi une plongée dans sa vie quotidienne que l’on découvre, écrite d’une plume très agréable et fluide grâce à une traduction finement travaillée. On se rend aisément compte de l’importance du cadre familial pour ce vice-président qui, à ce moment-là, souhaitait simplement profiter de chaque instant de son entourage et n’ambitionnait que très vaguement la place de Président de l’une des plus grandes puissances mondiales. Ses ambitions seront remises en question à la suite de la promesse alors faite à son fils, Beau, de ne jamais baisser les bras dans sa carrière et de ne surtout pas oublier ses racines.
Ce livre est vraiment très intéressant pour tenter de mieux appréhender ce nouveau président, son vécu personnel mais aussi le travail mis en place sur la scène internationale lorsqu’il secondait Barack Obama. M’intéressant énormément à la politique internationale, cela a été une lecture intéressante sur les dossiers épineux de l’époque touchant par exemple l’Ukraine ou l’Irak.
Alors que le poste de vice-président d’un tel état que les Etats-Unis n’est en aucun point une sinécure, la famille a su faire face à cette terrible épreuve de la maladie, dans la dignité et avec beaucoup de courage.
On ne peut qu’être touché par cette « histoire », on se rend compte de la difficulté de gérer à la fois cette tâche professionnelle ô combien titanesque, tout en devant faire face à la pire des situations qu’un parent puisse connaître par la maladie et le décès de l’un de ses enfants.
Déjà avant cette lecture, j’avais beaucoup d’égard pour cet homme qui n’est jamais tombé dans les pièges obscurs tendus par le clan Trump. Autant maintenant, j’ai encore plus d’admiration pour lui et sa famille.
Un tout grand merci aux éditions de L’Archipel pour leur confiance.