> Quatrième de couverture <
Åselstad, quartier pavillonnaire de Norrköping.
En ce début de soirée, Sam Witell s’absente pour une course rapide. À son retour chez lui, il a tout perdu : sa femme, Felicia, a été assassinée ; son fils, Jonathan, six ans, a disparu. L’œuvre d’un pédophile ? Une vengeance personnelle ? Sous la houlette de la procureure Jana Berzelius, les policiers Henrik Levin et Mia Bolander enquêtent.
Si leurs soupçons portent d’abord sur le père, ce dernier a un solide alibi. Pourtant, de nombreuses zones d’ombre subsistent autour de cette famille. Pourquoi Felicia était-elle dépressive ? Pour quelle raison Sam ne semble-t-il pas disposé à collaborer avec la police ? Jana Berzelius doit démêler cette affaire aux ramifications complexes tandis que son passé menace de refaire surface…
> Spécificités < - Editions : Harper Collins - Collection : Noir - Date de parution : 10/06/2020 - Nombre de pages : 423 - Traduit du suédois par Rémi Cassaigne
« La marque du père » est le quatrième tome des aventures de la procureure, Jana Berzelius. J’avais déjà adoré ses trois précédents : « Marquée à vie », « Sommeil blanc » et « D’une mort lente ». Vous pouvez d’ailleurs retrouver mes trois chroniques sur mon blog.
Dès son premier livre, l’auteure Emelie Schepp avait su me séduire par une écriture aboutie qui maîtrisait parfaitement les ficelles de l’excellent thriller dont les auteurs nordiques ont le secret. S’il y a bien une série que je ne pourrais que vous conseiller de lire dans l’ordre, c’est bien celle-ci. Autant parfois, je vous dirais que ce n’est pas trop grave, que vous pouvez faire abstraction d’un livre ou l’autre, autant ici, je trouve que c’est important afin de bien saisir les histoires personnelles des différents personnages.
Ce qui est aussi appréciable dans les livres de cette écrivaine suédoise est la fine construction de ces protagonistes. Elle ne se repose jamais sur ses lauriers et les cisaille de façon cohérente et addictive.
En plus de ce noyau constitué des personnages qui évoluent au fil des tomes, on a une enquête sur un meurtre doublé de la disparition d’un enfant. À aucun moment, l’une ou l’autre de ces parties qui constituent au final un tout, ne sera mise de côté ou bâclée, l’une au profit de l’autre. C’est un savant dosage qui fait la réussite de ce livre.
Le rythme est soutenu et ce, tout au long du récit. Les chapitres alternent entre l’enquête principale et les histoires personnelles des personnages centraux de la série. Étant donné que lesdits chapitres ne sont jamais très longs, cela permet au suspens de monter crescendo.
A peine, j’ai eu terminé ce tome-ci, à peine je voulais me lancer dans le cinquième. J’ai dû à tout prix freiner des quatre fers afin de pouvoir le savourer le plus longtemps possible. Mais étant faible, je ne tiendrai sûrement pas très longtemps. Le cinquième tome est sorti ce printemps, sous le titre de « L’appel de la sirène ». Je sais dès les premières pages qu’en ouvrant un des livres de cette auteure, je passerai un très agréable moment de frissons.
Je remercie les éditions Harper Collins pour leur confiance.
Il faut surtout et avant tout féliciter le traducteur car sans lui on ne pourrait parler de style et de constructions abouties .
on oublie trop souvent de féliciter et de louer ces travailleurs de l’ombre, sans qui l’écriture dans la langue d’origine pourrait être vraiment autrement perçue.
Je suis tout à fait d’accord avec vous!!!