> Quatrième de couverture <
Une journaliste d’un magazine féminin dépose plainte pour viol contre un acteur très connu. Les faits se seraient produits à l’Hôtel Intercontinental à Lyon et Thomas Royer désigne David Lucas pour assurer sa défense. Se pose immédiatement la question du consentement et de la crédibilité de la parole des victimes. Vérité, contre-vérité ? Alors que les médias et les réseaux sociaux s’en mêlent dans un monde post #MeToo, et que l’affaire Thomas Royer devient exemplaire, David Lucas va devoir jouer au plus fin, accompagner son fringant et ténébreux client dans le respect du secret professionnel, enquêter pour trouver les failles du côté de la victime, dans un contexte où l’innocence présumée de l’accusé, vole en éclats dès qu’il est question de viol.
Coupable, non coupable ? C’est la cour d’assises qui tranchera…
> Spécificités < - Editions : Filature(s) - Date de parution : 02/04/2021 - Nombre de pages : 253
Après avoir beaucoup apprécié, « Le jeu de la défense » et « Jeux de dames » d’André Buffard, il ne me restait plus qu’à découvrir le tome 3 des aventures de l’avocat pénalisé David Lucas.
Comme j’ai déjà pu vous l’écrire, l’originalité dans cette série de livres policiers est que la narration se fait par l’avocat de la défense. Habituellement, dans les polars, l’histoire est contée du côté des enquêteurs, des policiers. L’auteur, André Buffard lui-même avocat, dont certaines affaires ont été fortement médiatisées, a fait le pari de composer un héros, assez dandy, exerçant la profession d’avocat de la défense. Vu son propre parcours professionnel, le réalisme des situations n’est pas à douter et cela permet aux non-initiés au droit de découvrir ce monde si particulier qu’est la justice pénale et son système judiciaire.
Dans ce polar judiciaire, le thème principal est un sujet brûlant, les violences sexuelles dont de trop nombreuses femmes sont victimes. Alors que le mouvement #MeToo est hélas toujours d’actualité, « L’affaire Thomas Royer » peut rappeler un des nombreux dossiers qui ont éclaté depuis lors.
Ce réalisme est vraiment instructif et encore une fois, les tensions sont bien présentes. Constituée de chapitres très courts, l’histoire file rapidement avec en point d’orgue le procès pénal. Les retournements de situation existent bel et bien, captivant le lecteur jusqu’au final. Écrit avec des phrases simples, l’absence de fioritures permet une lecture fluide.
J’espère qu’André Buffard n’en restera pas là et continuera sur sa lancée afin de poursuivre les aventures de David Lucas.
Je remercie les Editions Filature(s) et le site Bepolar pour l’envoi de ce livre.