> Quatrième de couverture <
Maud, 15 ans, n’oublie rien de ce que lui dit son grand-père. Elle préfère Albert Einstein à Rihanna, elle use de son ordinateur comme d’une arme mais uniquement de la main gauche, la droite est tranchée à hauteur du poignet. Aux côtés de son frère tant aimé, elle grandit entre un père ex-champion d’athlétisme et une mère ex-championne de body-building. Avec le grand-père, les cinq sont comme les doigts de la main qui manque à Maud.
À la suite d’un délit mineur commis par l’un d’eux, la famille est plongée dans la précarité. Maud sera prête à tout pour les sortir de la misère. Rien ne l’arrêtera et son implacable détermination les conduira au-delà des frontières…
D’une petite ville française jusqu’aux étendues glacées de l’Antarctique, en passant par la Cour pénale internationale de La Haye et un mystérieux think tank norvégien, Gamine Guerrière Sauvage est le portrait d’une enfant du siècle. Le bras de fer qu’une jeune fille entame avec le monde.
> Spécificités < - Editions : Plon - Date de parution : 18/03/2021 - Nombre de pages : 320
Après avoir beaucoup apprécié « Jeu de peaux » d’Anouk Shutterberg dans le cadre du club des experts du polar des Editions Plon en compagnie de Babelio, j’ai tenté « Gamine guerrière sauvage » d’Eric Cherrière.
Ce ne fût pas une lecture désagréable ou contraignante loin de là, car une fois plongée dedans, le livre m’a plu. Mais en même temps, et je dois avouer que c’est d’ailleurs bien dommage, deux éléments m’ont « dérangée » dans ce livre.
La première concerne en quelques sortes les invraisemblances. Alors oui, je sais, on est dans un livre, on peut en jouer. Je pense d’ailleurs avoir l’esprit assez ouvert, il suffit de regarder mes choix éclectiques en matière de littérature. Mais certains détails comme au sujet de l’Antarctique ou de la Cour Pénale Internationale « faisaient trop gros » et donnaient au livre un côté burlesque qu’il m’était parfois malaisé d’apprécier. Une fois que je commence à lever les yeux au ciel, cela induit un souci à ma lecture.
Ensuite, la seconde chose relevée et quand même assez conséquente pour que je la mentionne est que je n’ai pas apprécié le personnage de Maud, issue d’une famille que l’on pourrait facilement qualifiée de losers. Autant durant la première partie du livre, j’ai trouvé son personnage assez intéressant, autant dans la seconde, je l’ai trouvée détestable.
Attention, c’est peut-être quelque chose de voulu de la part de l’auteur et c’est pourquoi je ne dénigre pas la qualité du livre! L’empathie que j’avais pu éprouver pour elle s’est -finalement – bien vite envolée. Par contre, j’ai trouvé le personnage du grand-père profondément attachant. Je pense qu’il faut prendre ces personnages comme ils viennent avec un certain second degré.
Écrit à la première personne du singulier, c’est comme si Maud elle-même nous narrait son histoire. Comme je l’ai déjà fait remarquer dans l’une de mes chroniques pour un autre livre, je trouve que cela permet une meilleure immersion du lecteur dans le récit.
Comme vous l’aurez compris, malgré deux points mitigés, cela n’en est pas une mauvaise lecture pour autant que je vais m’empresser d’oublier. J’ai, malgré tout, passé un bon moment de lecture et vous invite à vous forger votre propre opinion puisqu’il ne s’agit que de mon humble avis.
Voilà que l’aventure des experts du polar en compagnie des Editions Plon et Babelio se poursuit et je la trouve hyper intéressante par les livres proposés. Déjà deux lectures fort bien différentes mais par lesquelles je me suis laissée porter.
Je remercie les Editions Plon et Babelio pour leur confiance.
« (…) Il n’y a ni bonnes ni mauvaises armes. Au bout du compte, une seule chose importe. Rendre les coups.«