> Quatrième de couverture <
Au moment où les dix-huit transformateurs alimentant Paris et sa banlieue en électricité explosent simultanément, le noir tombe sur la capitale et ses environs. La nuit est totale, le danger inédit. En quelques heures à peine, les rues sombrent dans le chaos. Les scènes de pillages et de violence se multiplient. La tension monte.
Immédiatement, Hugo Kezer, chef de groupe à la brigade criminelle, prend le commandement de la cellule de crise mise en place pour répondre à l’urgence de la situation. Il doit avant tout comprendre qui se cache derrière cet acte criminel, cette organisation aussi élaborée. Et les raisons pour lesquelles ce black-out a été si minutieusement orchestré.
Une course contre la montre s’engage alors pour Kezer, d’autant plus éprouvante que les menaces sont nombreuses et pourraient bien mettre en danger celles et ceux qu’il aime…
> Spécificités < - Editions : Fleuve - Collection : Noir - Date de parution : 01/04/2021 - Nombre de pages : 320
« Noir » est le premier opus de la série Apocalypse, sortie le 1er avril dernier, simultanément et directement avec un second tome, « Rouge ». Cette série a été imaginée par Koz, pseudonyme d’un auteur français dont peu d’éléments ont, pour l’instant, filtré quant à sa réelle identité. Quoiqu’il en soit, cet auteur nous offre un thriller palpitant qui, dès les premières pages, démarre sur les chapeaux de roue.
En cette période anxiogène où, heureusement nous retrouvons petit à petit nos habitudes quotidiennes, ce n’est peut-être pas le livre à mettre entre toutes les mains. Pourtant, il m’a scotchée par son rythme soutenu. Depuis de nombreuses années, je suis une grande amatrice de thrillers apocalyptiques et de dystopies. « Noir » a parfaitement fait son job !
Rien que le pitch m’avait déjà donné très envie de le lire : un soir, les 18 transformateurs alimentant d’électricité le grand Paris explosent et plongent la capitale française dans l’obscurité. Bien entendu, les esprits s’échauffent déclenchant scènes de pillages et tumultes. Alors que la tension s’exacerbe petit à petit au fil des minutes, les menaces se multiplient et les forces de l’ordre doivent être sur tous les fronts. Hugo Kezer, chef de groupe à la Police criminelle, est nommé à la tête d’un nouveau département pour faire face aux nouvelles menaces et trouver l’origine de ce marasme.
Si vous avez l’occasion de lire ce livre, vous pourrez le ressentir comme si vous regardiez un film ou une série grâce au style d’écriture très visuel de l’auteur. Au final, le côté apocalyptique se trouve supplanté par une enquête policière hors norme où les vulnérabilités de notre société sont évidemment mises en évidence. Même si tout le monde les connait depuis déjà plusieurs années, les choses ne changent pourtant pas.
Les rebondissements ne manquent pas, la tension grandit tout comme la nuit plonge Paris dans le chaos et les personnages s’affirment de façon cohérente. Malgré, peut-être quelques petits clichés, la lecture est tellement prenante qu’on y passe facilement outre et qu’un très bon moment détente est assuré.
Bien entendu, on se dit toujours que ça ne peut pas arriver et que c’est tiré par les cheveux mais rappelez-vous, par exemple, on disait bien du Titanic qu’il était insubmersible ou encore que la centrale nucléaire de Tchernobyl était à toutes épreuves, ne l’oubliez pas….
Je remercie les Editions Fleuve pour leur confiance et je vous parle bientôt du second tome « Rouge ».
Bonjour et merci pour cette chronique ! J’ai bien aimé ce roman, beaucoup moins sa suite… En tout cas, je pense qu’il y a quelque chose à tirer de la démarche consistant à croiser le thème des grandes menaces avec la littérature policière. C’est marrant de se dire (ou pas) que des sujets réservés auparavant à l’anticipation peuvent maintenant faire l’objet d’un polar… Certainement un effet de la Pandémie qui a permis l’irruption du futur dans notre présent… Quelque chose me dit que nous assistons à l’émergence d’un nouveau « sous genre » !
Bien cordialement,