> Quatrième de couverture <
Une robe bleu roi roulée sous des branchages. Plus loin, une jeune femme sauvagement tondue gît sous un arbre.
Dans cette forêt du Vercors, Marie Valette a été violée et assassinée. Elle avait 24 ans.
Ce 10 septembre 1944, Georges Duroy, commissaire de police près le délégué général à l’épuration, et Judith Ashton, jeune photographe de guerre américaine, se trouvent sur la scène de crime.
En cette journée caniculaire, tous deux s’interrogent. Qui a pu s’en prendre si violemment à la fille d’une famille de résistants ?
Jeunes héros sortis de l’ombre, coupable idéal et villageois endeuillés s’affrontent dans les cendres encore fumantes de la Libération. Car au sortir de cinq années de guerre, ce sont les silences et les règlements de comptes qui résonnent sur les flancs arides des montagnes.
> Spécificités < - Editions : 10/18 - Collection : Les Grands Détectives - Date de parution : 14/03/2021 - Nombre de pages : 198
Je ne vous en avais pas encore parlé car je souhaitais vous en réserver la surprise et la primeur : depuis très peu de temps, j’ai rejoint le groupe « 20 Minutes Books » qui comprend des lecteurs passionnés partageant leurs dernières lectures grâce au site Internet de 20 minutes, sous la forme originale d’une chronique en 2 minutes. Pour ceux qui ne connaissent pas, 20 minutes est un quotidien d’information générale, fondé en 1999 et distribué gratuitement en Espagne, en France et en Suisse.
Comme vous pourrez le constater en visitant le site, les chroniques ont un format tout à fait particulier. J’ai donc rédigé ma chronique sous cette dite forme.
Ma citation préférée du livre :
Evidemment, que la mémoire est une aubaine pour l’histoire mais, pour les hommes, c’est juste une saloperie.
La chance n’est qu’une consolation inventée par les naïfs.
Pourquoi ce livre ?
- Parce que mêler la grande Histoire (avec une majuscule) au roman noir n’est pas chose courante. Même s’il s’agit d’une oeuvre de fiction, comme spécifiée dans la préface, la lecture jusqu’à la fin de ce bouquin apportera une saisissement émotionnel.
- Parce que le Vercors est une région souvent omise dans la littérature et plus particulièrement dans la littérature noire. De nationalité belge et grandement en manque de voyage, c’était l’occasion de découvrir une région encore sauvage et farouche.
- Parce que l’accroche du roman noir sur l’épuration a le don de questionner le potentiel lecteur. A part quelques exceptions, la plupart des livres de littérature noire se déroulent à l’époque contemporaine.
L’essentiel en 2 minutes
L’intrigue. Une jeune femme est découverte violée et sauvagement assassinée dans la forêt des contreforts du Vercors. Qui pouvait bien en vouloir à cette fille issue d’une famille de résistants?
Les personnages. Georges Duroy, commissaire de police auprès du délégué général à l’épuration et Judith Ashton, photographe-reporter de guerre américaine.
Les lieux. Saint-Martin-en-Vercors et les forêts du Vercors.
L’époque. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, début septembre 1944, durant une journée caniculaire.
L’auteur. François Médéline (pseudonyme) est romancier et scénariste. Alternant d’abord avec une carrière de collaborateur politique jusqu’en 2017, il publie son premier livre en 2012 aux Editions de La Manufacture de Livres, sous le titre « La politique du tumulte », largement inspirée de l’Affaire Christian Ranucci et de l’Affaire Baudis-Allègre. Trouvant l’inspiration dans des faits réels, « La sacrifiée du Vercors » est son cinquième roman.
Ce livre a été lu avec une envie de visiter le Vercors, de parcourir ses paysages sauvages mais aussi de lire d’autres livres consacrés à cette période nébuleuse au sortir de la guerre qu’est celle de l’épuration.