Les Editions du Livre de Poche
« La prisonnière de la mer » d’Elisa Sebbel, parution le 12/05/2021, 256 p.
1809. Les guerres napoléoniennes font rage. Alors qu’ils croyaient être rapatriés en France, cinq mille prisonniers se retrouvent captifs sur l’îlot de Cabrera, dans les Baléares. Pour survivre, un maigre filet d’eau douce, des rations insuffisantes, des abris précaires qu’il leur faut bâtir eux-mêmes. Vingt et une femmes les accompagnent, parmi lesquelles Héloïse, vivandière de dix-huit ans dont le mari a succombé en mer, emportant avec lui l’insouciance et la légèreté de la jeune femme. Si la guerre avait déjà meurtri les hommes, le désespoir leur fait bientôt perdre la raison. Par chance, Henri, chirurgien de l’armée, se prend d’affection pour Héloïse. Entre privations, épidémies et tempêtes, les morts s’accumulent, l’espoir s’amenuise, et Héloïse ne songe qu’à se libérer enfin de cet enfer – jusqu’à l’arrivée de nouveaux prisonniers, et de Louis qui fait tout chavirer.
« Nouvelles de la mère patrie« de Dmitry Glukhovsky, parution le 12/05/2021, 352 p., traduction de Denis E. Savine.
Le numéro 1 (qui échange parfois sa place avec le numéro 2) – le Leader de la Nation –, suivi de près par les strates corrompues de l’administration, les mafieux reconvertis en hommes d’affaires, les nouveaux riches, les gens modestes, les travailleurs immigrés, les flics intègres, les journalistes, la télévision, l’alcoolisme omniprésent, les extraterrestres, le diable et ses hordes de démons, et les habitants oubliés des steppes sibériennes, rien ni personne n’échappe à la plume acerbe de Dmitry Glukhovsky. Dans Nouvelles de la mère patrie, recueil de textes écrits à l’origine pour la presse russe, chacun reçoit son dû, qui pour ses vices, qui pour sa complaisance, qui pour sa naïveté et son incapacité à ouvrir les yeux sur le monde qui l’entoure.
« L’atelier des miracles » de Valérie Tong Cuong, parution le 12/05/2021, 256 p.
« C’était un atelier d’horlogerie, a-t-il souri. Remettre les pendules à l’heure, réparer la mécanique humaine : c’est un peu notre spécialité, non ? »
Mariette, prof d’histoire-géo, est au bout du rouleau. Un jour, elle franchit la ligne rouge. Rongée par son passé, la jeune Millie est prête à tout pour l’effacer. Un soir d’incendie, elle bascule. Quant au flamboyant Monsieur Mike, ex-militaire installé sous un porche, le voilà mis à terre par la violence de la rue.
Au moment où Mariette, Mike et Millie heurtent le mur de leur existence, un homme providentiel surgit et leur tend la main – Jean, qui accueille dans son atelier les âmes cassées. Jean, dont on dit qu’il fait des miracles.
Mais peut-on vraiment se reconstruire sans affronter ses fantômes ? Avancer en se mentant et en mentant aux autres ? Ensemble, les locataires de l’Atelier vont devoir accepter leur part d’ombre, tandis que le mystérieux Jean tire les ficelles d’un jeu de plus en plus dangereux.
« Personne inconnue » de Susie Steiner, parution le 12/05/2021, 480 p., traduction de Yoko Lacour.
À quelques centaines de mètres de l’antenne de police du Cambridgeshire, un riche banquier de la City se vide de son sang. Poignardé alors qu’il se promenait dans un parc, il prononce, dans un dernier soupir, un mot qu’il répète plusieurs fois.
Pour son retour sur le devant de la scène, l’enquêtrice Manon Bradshaw, enceinte de cinq mois, est confrontée au pire : un meurtre ultramédiatisé pour lequel sa famille est au premier rang des suspects. La victime est en réalité plus proche d’elle qu’elle ne l’aurait jamais imaginé. Même ses collègues se méfient d’elle. Manon, dont l’ironie est aussi mordante que sa vie privée est compliquée, pourra-t-elle mener cette enquête avec l’impartialité requise ?
« Et que ne durent que les moments doux » de Virginie Grimaldi, parution le 12/05/2021, 384 p.
L’une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place. L’autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Son fils laisse un vide immense, mais aussi son chien farfelu. L’une doit apprendre à être mère à temps plein, l’autre doit apprendre à être mère à la retraite.
C’est l’histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d’émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.
« Mes maisons d’écrivains » d’Evelyne Bloch-Dano, parution le 19/05/2021, 448 p.
Tout parle dans une maison d’écrivain pour peu qu’on sache entendre, voir, imaginer. Évelyne Bloch-Dano nous invite à découvrir une centaine de lieux en France et à l’étranger : la tour-bibliothèque de Montaigne, le Key West de Hemingway, la maison d’enfance de Colette et sa glycine, le Guernesey de Hugo et son « look-out », le Nohant romantique de George Sand, le Paris enfui de Sartre et de Beauvoir, le Cabourg de Proust et ses jeunes filles en fleurs ou la ferme africaine de Karen Blixen. Et tant d’autres, résidences permanentes ou séjours éphémères…
Mettre en relation une maison et l’univers littéraire d’un écrivain, les relier à sa vie, tel est le magnifique projet de cet ouvrage érudit, éclairé mais aussi distrayant. Ces pages sont autant une invitation à la lecture qu’au voyage. C’est un peu de cette liberté, entre vagabondage et ancrage, qu’elles nous offrent.
« Histoires plastiques » d’ISabelle Sarafati, parution le 19/05/2021, 216 p.
Isabelle Sarfati est chirurgienne plastique, elle opère des femmes et des hommes, des jeunes et des vieux, des moches et des beaux. Se succèdent dans son cabinet une nudiste furieuse de sa reconstruction mammaire, un joueur de poker professionnel qui a choisi d’avoir quatre testicules pour lui porter chance, une femme qui ne veut plus de seins, une autre qui en veut plus et plus de fesses aussi pendant qu’on y est… À chacun, l’auteure tente de répondre, pas forcément avec un bistouri.
Elle n’élude rien des ratages, douleurs, outrances de son sulfureux métier mais raconte surtout des histoires de transformation, de réparation, de réconciliation personnelle drôles, tragiques, humaines. Également adepte de la chirurgie pour elle-même, Isabelle Sarfati nous livre aussi avec sincérité et humour le journal de sa dernière opération en tant que patiente.
« Objectif Terre » du collectif pour l’UNICEF, parution le 12/05/2021, 192 p.
Autour des thèmes de la protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique, quinze voix contemporaines, venant de la littérature, de la science-fiction, de la poésie et du polar, se mobilisent au profit de l’éducation des enfants.
Tour à tour drôles, glaçants, poétiques ou engagés, les quinze textes inédits de ce recueil nous invitent à imaginer notre avenir et celui de notre planète.
1 LIVRE ACHETÉ = 1,50 EURO REVERSÉ À UNICEF
Editions Pocket
« Pauline, un drame familial » de Christelle Cebo, parution le 20/05/2021, 192 p.
Pauline, 16 ans, adolescente sans problème, excellente élève en classe de première, succombe le 22 avril 2017 à une overdose de codéine. Pour affronter cette réalité insoutenable, Christelle, sa mère, veut comprendre. C’est en découvrant le journal intime de sa fille qu’elle remonte le fil du drame qui s’est joué en silence et prend conscience du cauchemar que Pauline, comme tant d’autres, a vécu dans le secret le plus total.
« Il était un fleuve » de Diane Setterfield, parution le 20/05/2021, 544 p., traduction de Carine Chichereau.
Une auberge au bord de la Tamise, une nuit de solstice d’hiver, quelque part au XIXe siècle. Un étranger gravement blessé pousse la porte, avec dans ses bras une petite fille noyée. L’homme s’appelle Henry Daunt. Quant à la fillette, personne ne connaît son nom. Quelques heures plus tard, elle revient à la vie. Qui est cette miraculée ? Amelia, la fille des Vaughan, enlevée deux ans plus tôt, Alice, la fille du bâtard mulâtre des Armstrong, ou une petite gitane du camp d’à côté ? À moins qu’il ne s’agisse de la fille du batelier, le Silencieux, mort il y a plusieurs siècles et qui fait désormais traverser la rivière aux âmes…
Une année durant, Henry va explorer toutes les pistes, fouiller le passé, les frontières de ce monde, en commençant par le fleuve.
« Les bras de Morphée » de Yann Beau, parution le 20/05/2021, 368 p.
Voici un futur proche où l’on veille en moyenne quatre heures par jour à cause d’un étrange virus. En amour, à l’école, au travail, la routine a forcément l’allure d’un sprint : faire vite, faire court, ne pas trop ramener sa fraise… Trois lois sacrées que Pascal Frimousse, ex professeur de français, profane au quotidien. Avec ses 12 heures de veille, il est une perle rare. Mais à dormir si peu quand le reste de Prague sommeille, on s’ennuie ferme. Alors, pour passer le temps, quoi de mieux que de voler celui des autres, devenu leur bien le plus précieux ? L’essence même du trollage, en somme…
« Les larmes d’Icare » de Dan Simmons, parution le 20/05/2021, 400 p., traduction de Jean-Daniel Brèque.
Il y a seize ans, Richard Baedecker a marché sur la lune. Et n’en est jamais redescendu.
Comment égaler cette légèreté absolue, cette sensation de liberté totale ? Ici-bas, l’attraction terrestre le cloue au sol : un emploi sans saveur, un fils qui a coupé les ponts et s’est réfugié en Inde, des camarades d’Apollo tout aussi déboussolés que lui… Quel sens donner à cette vie ? Pas à pas, l’ex-astronaute va tenter l’ultime exploration humaine : de lui-même et des autres…
Loin du Soleil, mais tout près du cœur.
« Les fleurs de l’ombre » de Tatiana de Rosnay, parution le 12/05/2021, 352 p.
Une résidence pour artistes flambant neuve. Un appartement ultramoderne, au 8e étage, avec vue sur tout Paris. Un rêve pour une romancière en quête de tranquillité. Rêve, ou cauchemar ? Depuis qu’elle a emménagé, Clarissa Katsef éprouve un malaise diffus, le sentiment d’être observée. Et le doute s’immisce. Qui se cache derrière CASA? Clarissa a-t-elle raison de se méfier ou cède-t-elle à la paranoïa, victime d’une imagination trop fertile?
« Quand on parle du diable » de Joseph Denize, parution le 27/05/2021, 688 p.
Dans le Paris de 1917, alors que gronde encore la Grande Guerre, le jeune Aimé Grandin apprend la disparition de son oncle Géo. Ce peintre et faussaire de génie est décédé dans des circonstances suspectes, laissant un héritage mystérieux. À la recherche d’un tableau maléfique censé lui livrer la clé de l’énigme, voici Aimé embarqué malgré lui dans une bataille qui le dépasse. Démons et sorciers se livrent une lutte sans merci et les ennuis s’amoncellent. Aimé, simple mortel, n’a que son ingéniosité et sa bravoure face à la plus dévastatrice des armes: le pouvoir de l’image…
Editions J’ai Lu
« Cadavre exquis » d’Agustino Basterrica, parution le 12/05/2021, 320 p., traduction de Margot Nguyen-Béraud.
Un virus a éradiqué la quasi-totalité des animaux sur Terre. Pour pallier l’absence de bétail, une nouvelle espèce a été développée à partir du génome humain – des êtres en tout point semblables à nous, mais destinés aux abattoirs.
C’est pour l’un de ces établissements que travaille Marcos. Il supervise la chaîne de production, de l’élevage à la boucherie. Mais, chaque jour, sa tâche le dégoûte un peu plus, jusqu’à l’intolérable. Sa vie bascule quand, au mépris de la loi et de la morale, il sauve une femelle de la mort…
« Silence » de Dylan Farrow, parution le 19/05/2021, 320 p., traduction de Leo Dhayer.
Dans ce monde, les mots peuvent tuer…
Voilà bien des années, la Mort indigo, la maladie de l’encre, a fait de très nombreuses victimes. Depuis, l’écriture est interdite, et tous ceux qui sont surpris à colporter des histoires sont sévèrement punis. Dans leur citadelle de Maison Haute, les Bardes, caste aristocratique aux pouvoirs immenses, veillent implacablement au respect de la loi.
Shae mène une existence solitaire dans son village natal. Depuis que son frère a été emporté par la Mort indigo, sa mère et elle sont traitées en parias. La jeune fille se sent différente des adolescents de son âge et observe un étrange don s’enraciner en elle, sans pouvoir en parler à personne. Mais le jour où elle retrouve sa mère assassinée, Shae ne peut plus se taire.
Prête à tout, elle part en quête de la vérité, sans se douter que son initiation ne fait que commencer… Parviendra-t-elle à briser le silence ?
« La complainte de l’ours » de Jean-Louis Etienne, parution le 19/05/2021, 160 p.
Le Nord, c’est tout à la fois notre étalon d’air pur, l’espace et ses étendues sauvages, leur absolue blancheur, 80 % de la réserve d’eau douce de la planète, l’élément clé de notre machine climatique. À travers quinze chroniques, Jean-Louis Étienne nous parle du devenir de l’homme. C’est là, dans la solitude du Grand Nord, fondu dans ce décor polaire où l’ours est roi, qu’il retrouve la délicieuse simplicité de l’humain. Mais quel avenir nous est réservé lorsque le royaume menace de fondre ?
« I.A., la plus grande mutation de l’histoire » de Kaï-Fu Lee, parution le 26/05/2021, 448 p., traduction d’Elise Roy.
L’intelligence artificielle est la plus grande révolution de l’humanité. Bien plus brutale car plus rapide que la Révolution industrielle, elle pourrait rebattre les cartes de l’ordre mondial. Qui gagnera la course à l’innovation entre la Chine, les États-Unis et l’Europe ?
Dans cet ouvrage fascinant devenu un best-seller mondial, Kai-Fu Lee explique comment la Chine est entrée dans la course grâce au « pétrole du XXIᵉ siècle », c’est-à-dire grâce aux données générées par ses centaines de millions d’utilisateurs, et comment elle encourage ses jeunes entrepreneurs à inventer un monde nouveau, des voitures aux écoles en passant par les hôpitaux.
Et si la Chine remportait cette victoire, à quoi ressemblerait notre monde en 2030 ?
Editions Folio
- « La parade des enfants perdus » de Pam Jenoff, parution le 20/05/2021, 320 p., traduction de Brigitte Hébert.
1944, Allemagne nazie. Seule et sans ressources, Noa, seize ans, découvre dans une gare un wagon contenant des dizaines de bébés. Bouleversée, elle décide de fuir avec l’un d’eux. Mais où trouver refuge ? Herr Neuhoff, le directeur d’un cirque itinérant, finit par les recueillir à condition que Noa travaille pour lui. Elle devra faire équipe avec Astrid, une jeune trapéziste juive. Dans cette guerre où chaque faux pas peut se révéler fatal, les deux femmes apprendront à se faire confiance, malgré leurs lourds secrets…
« Adam et Eve » d’Arto Paasilinna, parution le 20/05/2021, 320 p., traduction d’Anne Colin du Terail.
Alors que sa vie personnelle tourne au désastre, Aadam met au point une batterie automobile révolutionnaire qui ne nécessite plus de pétrole. Avec l’aide d’Eeva, une avocate portée sur la bouteille, il commercialise cette invention de génie. Leur succès est immédiat. Aadam devient milliardaire et croit enfin avoir atteint un paradis, quand il est pris en chasse par un tueur à gages mandaté par des puissants de l’or noir…
« La vie que tu t’étais imaginée » de Nelly Alard, parution le 13/05/2021, 544 p.
Au début des années 1930, Elissa Landi est une étoile filante d’Hollywood. Dans cette usine à rêves, la jeune actrice semble prolonger le glorieux héritage familial : sa mère, Karoline, a toujours prétendu être la fille cachée de l’impératrice Sissi. Fantasme ou réalité ? Fascinée par le mystère qui entoure les deux femmes, Nelly Alard enquête. À partir de lettres et de documents authentiques, elle lève le voile sur un secret bien gardé de l’Histoire et retrace les destins hors du commun de cette mère et cette fille unies par un amour fusionnel.
« Ni fleurs, ni couronnes » suivi de « Sous la cendre » de Maylis de Kerangal, parution le 13/05/2021, 128 p.
Irlande, 1915. La nuit où Finbarr Peary décide de quitter le petit village misérable dans lequel il a grandi, un navire échoue près de la côte. Les décisions qu’il prendra alors bouleverseront le cours de son existence.
Été 2003, une expédition nocturne s’organise sur les pentes du Stromboli. Deux amis, aux prises avec leurs vertiges volcaniques, tombent sous le charme d’une inconnue, Antonia. Cette rencontre pourrait bien précipiter leur chute à tous…
« 1984 » de George Orwell, parution le 13/05/2021, 416 p., traduction d’Amélie Audiberti.
« De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d’en face. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston… Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C’était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n’avaient pas d’importance. Seule comptait la Police de la Pensée. »
Editions Points
« Victor Kessler n’a pas tout dit » de Cathy Bonidan, parution 20/05/2021, 336 p.
La brume des Vosges cache bien des secrets. Bertille le sait : elle les a fuis. La découverte des confessions d’un certain Victor Kessler, condamné pour le meurtre d’un enfant quarante-cinq ans plus tôt, l’y ramènent. Coupable un peu trop idéal, Victor était l’instituteur du petit retrouvé au fond du lac. Mais pourquoi a-t-il accepté sans se battre sa condamnation ? L’affaire fascine Bertille. Elle part en quête de la vérité, certaine que les forêts vosgiennes libèreront leurs anciens démons.
Ma chronique : https://musemaniasbooks.be/2020/11/15/chronique-victor-kessler-na-pas-tout-dit-de-cathy-bonidan-roman-noir/
« Que tombe le silence » de Christophe Guillaumot, parution le 12/05/2021, 312 p.
En plein été caniculaire, Renato Donatelli, dit le Kanak, se sent désœuvré à la section des courses et jeux. Lorsque le policier apprend que son coéquipier, Six, est impliqué dans l’exécution d’un baron de la drogue et poursuivi par l’IGPN, il se lance dans sa propre enquête, au grand dam de sa hiérarchie. Un suspense sans failles au cœur de la Ville rose.
« Nuuk » de Mo Malø, parution le 12/05/2021, 432 p.
Après un séjour au Danemark, l’inspecteur Qaanaaq Adriensen, fragilisé par les aléas de sa vie personnelle, retrouve son poste de chef de la police de Nuuk, capitale du Groenland. Il est appelé sur le suicide inexpliqué d’une jeune femme dont la main porte un étrange tatouage, exécuté selon un ancien rituel chamanique inuit. Ce détail relie l’affaire à un improbable colis expédié à son nom. Quand d’autres suicides surviennent, l’enquête de Qaanaaq prend l’allure d’une hallucinante course-poursuite. Une lutte contre le mal et contre lui-même.
Troisième tome de la série.
« Or, encens et poussière » de Valerio Varesi, parution e 12/05/2021, 312 p., traduction de Florence Rigollet.
Parme, la nuit, le brouillard. Un carambolage monstrueux se produit sur l’autoroute : une centaine de voitures ratatinées, des camions en feu, une bétaillère renversée. Des dizaines de vaches et de taureaux errent sur la route, blessés et désorientés. Et des gitans auraient été aperçus, profitant de la confusion pour piller les véhicules accidentés. Le commissaire Soneri est le seul flic de Parme qui connaît assez bien la basse plaine du Pô pour ne pas se perdre dans le brouillard : c’est lui qu’on envoie sur place. Mais au lieu de petits voleurs opportunistes, c’est un meurtre qu’il découvre : dans le chaos, le corps carbonisé d’une jeune femme est retrouvé au bord de la route. Sa mort n’a aucun lien apparent avec le carnage.
La victime est une certaine Nina Iliescu, immigrante roumaine dont la vie en Italie n’a laissé que peu de traces – à part une longue liste d’amants de la haute société parmesane. Agneau sacrificiel ou tentatrice diabolique, même dans la mort la jeune femme à la beauté énigmatique exerce son pouvoir de fascination sur Soneri. Et lui réserve quelques surprises…
Editions L’Archipoche
« Pièces détachées » de Phoebe Morgan, parution le 12/05/2021, 340 p., traduction de Danièle Momont.
Corinne, 34 ans, a déjà eu recours à trois FIV. Mais cette fois, elle en est sûre, elle va tomber enceinte. Cette cheminée miniature, qu’elle découvre un matin sur le pas de sa porte, n’est-elle pas un signe du destin ?
Cette cheminée coiffait le toit de la maison de poupée que son père adoré – célèbre architecte décédé il y a bientôt un an – avait construite pour elle et sa soeur quand elles étaient enfants.
Bientôt, d’autres éléments de cette maisonnette réapparaissent : une porte bleue sur le clavier de son ordinateur, un minuscule cheval à bascule sur son oreiller…
Corinne prend peur. Qui s’introduit chez elle ? Qui l’espionne ? Y a-t-il encore quelqu’un, même parmi ses proches, en qui elle puisse avoir confiance ?
Ma chronique : https://musemaniasbooks.be/2020/06/08/pieces-detachees-de-phoebe-morgan-thriller-psychologique/
« Fletch » de Gregory Mcdonald, parution le 12/05/2021, 400 p., traduction de France-Marie Watkins.
« Je vous offre 50 000 dollars pour m’assassiner. »
Proposition peu courante. C’est pourtant celle que vient de faire Alan Stanwyk à Fletch, un jeune drogué qu’il a repéré sur la plage.
Stanwyk a tout prévu : ça se fera chez lui, dans une semaine exactement. Les domestiques seront absents, les 50 000 dollars dans le coffre et le revolver dans le tiroir du bureau. Il a même prévu la fuite de Fletch.
Ce qu’il n’a pas prévu, en revanche, c’est que, malgré son jean troué et sa maigreur de chat de gouttière, Fletch n’est pas aussi paumé qu’il en a l’air. En fait, il est journaliste. Et comme tout bon journaliste, Fletch est d’un naturel curieux, très curieux…
Editions 10/18
« Les huit morts de Julian Creek » d’Elizabeth Crook, parution le 20/05/2021, 312 p., traduction d’Isabelle Chapman.
Nous sommes au lendemain de la guerre de Sécession. Un matin, à l’aube, dans une contrée reculée du Texas, une panthère s’attaque sauvagement à une famille de fermiers, défigurant la petite Samantha et assassinant sa mère, dont le dernier acte est de sauver la vie de sa fille.
Racontée dans la langue naïve et truculente de Benjamin, le demi-frère de Samantha, Les huit morts de Julian Creek est le récit de la traque de Samantha, qui a juré de venger sa mère en tuant le terrible animal, qui sème la terreur dans toute la région. Au cours de leur odyssée, le frère et la sœur vont rencontrer un charismatique hors-la-loi mexicain, Mr Pacheco, et un prédicateur au grand cœur, le pasteur Dob, maître d’un chien traqueur de panthère, gros et puant, qu’il chérit comme un de ses enfants. Ces quatre personnages, leurs chevaux et leur chien, vont entamer un périple terrifiant dans les canyons du pays des collines.
« Les diables bleus » de Caroline Nicolas, parution le 20/05/2021, 480 p.
Juillet 1953. Portofino, Italie. Lors d’une party spectaculaire organisée par Truman Capote, Tennessee Williams et son amant Frank Merlo font la connaissance de la Suédoise Anja Blomgren, jeune actrice en devenir. Cette rencontre aura sur leur vie un impact profond et durable. Dix ans plus tard, Frank est dans un hôpital new-yorkais. Il attend – en vain ? – que son cher « Tenn » ait le courage de venir le voir. Sur son lit de mort, il se remémore les événements de cet été mythique. Quant à Anja, elle vit désormais recluse et garde en sa possession un trésor : l’unique exemplaire d’une pièce inédite de Williams, écrite pour Frank.
Editions Hugo Poche
« L’ombre d’un géant » de Vincent Radureau, parution le 12/05/2021, nombre de pages non communiqué.
Sur le terrain défraîchi d’un playground de Brooklyn, un basketteur éblouit l’assistance en réalisant un enchaînement hors du commun. Le geste se retrouve très vite sur les réseaux sociaux et l’Amérique s’embrase. Car ce joueur amateur pourrait bien être River Williams, ce basketteur prodigieux disparu sept ans plus tôt, dans des conditions plus que mystérieuses.
La réapparition du géant, ou de son fantôme, n’en finit pas d’émouvoir un pays profondément divisé. En pleine campagne présidentielle, ce retour hypothétique devient même un enjeu politique qui oppose républicains et démocrates, dabs une guerre médiatique entretenue par les chaînes d’infos. Alors que les Knicks de New York se disent prêtes à accueillir le basketteur, un homme caresse d’autres projets : Caleb Flynn, suprémaciste blanc, membre du groupuscule des Proud Boys, ne voit en ce géant qu’un « métèque » de sang afro-américain et amérindien. Pour Caleb, il est temps de passer à l’action.
Editions Haper Collins Poche
« Vindicta » de Cédric Sire, parution le 19/05/2021, 800 p.
Damien, Élie, Audrey et Driss étaient certains d’avoir trouvé la réponse à tous leurs problèmes : braquer un bijoutier véreux, qui ne risquerait pas de porter plainte. Mais maintenant, l’irréparable a été commis, et un monstre vengeur est lâché à leurs trousses.
Olivier Salva, policier placardisé dans un groupe de surveillance, devient malgré lui le témoin clé d’un cyclone meurtrier, et se retrouve plongé dans le sillage d’un assassin aussi glacial que méthodique.
Des contrées désertiques aux méandres des rues toulousaines, quand la vindicte est en marche, plus rien ne peut l’arrêter…
Ma chronique : https://musemaniasbooks.be/2019/09/30/vindicta-de-cedric-sire-thriller/
« L’inconnue du quai » de Mary Kubica, parution le 19/05/2021, 416 p., traduction de Carole Benton.
Hantée par l’image d’une jeune sans-abri et de son bébé, Heidi néglige l’avis de son mari et l’hostilité de sa fille : elle ouvre sa maison à l’inconnue du quai. Mais qui est vraiment Willow ? Mutique, vulnérable, a-t-elle quelque chose à voir avec l’inquiétante Willow Greer, dont le compte Twitter regorge de conseils macabres sur le suicide ? Peu à peu, la présence de l’inconnue dans la maison agit comme un révélateur des fissures familiales…
« Une fille parfaite » de Mary Kubica, parution le 19/05/2021, 416 p., traduction de Carole Benton.
« Je la suis depuis plusieurs jours. Je sais où elle fait ses courses, où elle travaille. Je ne connais pas la couleur de ses yeux, l’intensité de son regard quand elle a peur. Mais je le saurai bientôt. »
Incapable de dire non au séduisant et énigmatique inconnue qu’elle vient de rencontrer dans un bar, Mia Dennett, jeune héritière d’une des familles les plus en vue de Chicago, accepte de le suivre jusque chez lui. Sans savoir qu’elle a commis une grave erreur. Et qu’après ce soir-là rien, jamais, ne sera plus comme avant…
« La dame de l’Orient-Express » de Lindsay Ashford, parution le 12/05/2021, 384 p., traduction de Philippe Vigneron.
Octobre 1928. Déjà célèbre après le succès du Meurtre de Roger Ackroyd mais en plein divorce, Agatha Christie fugue à bord de l’Orient-Express sous une fausse identité, tentant d’échapper au fantôme de son ex-mari.
À bord de ce train mythique qui doit la mener à Istanbul, elle fait la connaissance de Nancy et Katharine. Elles aussi ont des choses à cacher. La première fuit un mari violent. La seconde part rejoindre son futur époux sur un site de recherches archéologiques. Et c’est à Ur, en Mésopotamie, qu’un drame survient… un drame aux répercussions inattendues.
Inspiré d’un épisode méconnu de la vie de l’écrivain, ce roman explore l’amitié forgée par les épreuves et le pouvoir des secrets.
Edition Rivages Poche
« La vérité sur Lorin Jones » d’Alison Lurie, mai 2021, 404 p. traduction de Sophie Mayoux.
« Véritable chronique de mœurs, roman policier, comédie baroque, La Vérité sur Lorin Jones est un miroir tendu à toute une génération de femmes qui jonglent avec le féminisme, le militantisme, les grands principes et les grands sentiments. »
« L’exploitation » de Jane Smiley mai 2021, 608 p., traduction de Françoise Cartano.
En 1979 , dans l’Iowa , Larry Cook , un fermier orgueilleux et exigeant, décide un beau jour de partager son vaste domaine entre Ginny, Rose et leur cadette. Caroline, jeune avocate ayant quitté la ferme depuis longtemps. Pour les deux aînées, ce don ne représente qu’une juste récompense pour des années de travail pénible. Pour la cadette, c »est une mauvaise idée. Furieux, son père la déshérite. Les sœurs se déchirent. les couples se défont. Les secrets apparaissent. C’est la fin d’un monde, la mise à nu d’un homme, le père.
« Juste une balle perdue » de Joseph d’Anvers, mai 2021, 384 p.
Roman veut devenir boxeur. Il se rêve déjà professionnel lorsqu’il intègre une prestigieuse académie qui fera de lui un champion. Un soir, il rencontre Ana, une jeune fille qui va changer sa vie. Entre drogues, sexe, alcool, amour et délinquance, ces deux écorchés vont s’offrir une parenthèse enchantée. Mais tout tourne très vite au cauchemar. Comme s’il était impossible d’échapper à son destin. «Juste une balle perdue» raconte cette saison entre paradis et enfer.
« Un avant-poste du progrès » de Joseph Conrad, mai 2021, 96 p., traduction de Mael Renouard.
D’un voyage au Congo belge qui l’a bouleversé, Joseph Conrad a tiré le célèbre Coeur des ténèbres, et cet Avant-poste du progrès, qui n’est pas une version préparatoire de l’autre, mais son reflet inversé, encore plus étrange et plus trouble à certains égards. C’est une peinture terrible de l’entreprise coloniale et de son échec, C’est également le portrait inquiétant d’une humanité en grand désarroi dès qu’elle est transplantée loin de ses bases familières. Le lecteur ne trouve aucun manichéisme à quoi, se raccrocher : hommes blancs et hommes noirs suscitent tout autant l’inquiétude et la pitié. Sombre et ironique, le style de Conrad rappelle celui de Flaubert et de Maupassant, auxquels il fait ici de nets clins d’oeil. Dans cette nouvelle, on peut ainsi observer, comme sur le vif, la naissance d’un immense écrivain européen – Polonais écrivant en anglais dans l’inspiration d’écrivains français – pour qui la littérature devait traiter du monde entier.
- « Pacifique » de Stéphanie Hochet, mai 2021, 144 p.
« Je noue le «hachimaki» aux couleurs de notre Japon éternel autour de mon casque. J’effectue ce geste avec lenteur et solennité, sans pensées, sans émotions. Le froid dans mes veines, le temps s’est arrêté, je suis une fleur de cerisier poussée par le vent. À vingt et un ans, j’ai l’honneur d’accepter de mourir pour l’empire du Grand Japon. »
En nous plongeant dans l’intimité d’un kamikaze de la guerre du Pacifique, Stéphanie Hochet nous livre un roman vibrant, poétique et d’une intensité rare.