> Quatrième de couverture <
Août 2019. Une attaque à la bombe touche un quartier stratégique d’Atlanta.
Sara Linton et son compagnon Will Trent, enquêteur pour le Georgia Bureau of Investigation, se précipitent sur le lieu de l’explosion. Alors que Sara tente de venir en aide aux victimes, elle est enlevée sous les yeux de Will par les poseurs de bombes et conduite au pied des Appalaches, dans un camp peuplé d’hommes armés et de femmes en longues robes blanches.
Ce groupuscule paramilitaire aux airs de secte prévoit de multiplier les attaques terroristes à l’échelle nationale afin d’instaurer la suprématie de l’homme blanc.
> Spécificités < - Editions originales : Harper Collins - Format "poche" : Harper Collins Poche - Date de parution originale : 01/04/2020 - Format "poche" : 14/04/2021 - Nombre de pages : 582 - Format "poche" : 768 - Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Catherine Richard-Mas
Il y a un peu plus d’un an, je vous parlais du précédent thriller de Karin Slaughter, « Son vrai visage » qui – pour moi – a été une lecture assez mitigée à l’époque. N’aimant pas rester sur une mauvaise note avec un(e) auteur(e), je me suis lancée dans la lecture d’un autre des livres de celle-ci, « La dernière veuve ». Et bien, cette fois, ma lecture s’est plutôt bien déroulée. Un grand avantage pour vous lecteurs, c’est qu’il vient de paraître en format « poche » mi-avril, encore chez Harper Collins mais Poche.
Karin Slaughter a une plume tout à fait singulière pour l’écriture de ses thrillers. En effet, alors que d’autres écrivains de littérature noire utilisent la technique d’écrire des chapitres assez courts afin de faire monter rapidement le suspens, les chapitres de Karin Slaughter sont chaque fois assez longs.
Une seconde singularité assez originale trouvée se trouve dès les premiers chapitres. En effet, elle pose la scène d’introduction à plusieurs reprises, ressentis par différents points de vue aux travers des différents personnages. J’ai trouvé cela assez culotté car si le lecteur n’est pas directement conquis, cela risque de vite le lasser. Pour ma part, j’ai trouvé cela assez intéressant car des petits éléments sont insérés selon les protagonistes et dévoilent le lancement de ce thriller à multiples facettes.
Ensuite, ce qui m’a aussi plu c’est d’avoir pris un sujet si actuel qu’est l’extrémisme survivaliste-complotiste-suprémaciste. On l’a vu au travers des élections américaines, début de cette année, avec la prise du Capitole de Washington, l’envergure de la force de ses mouvements radicaux. L’auteure aborde la question de façon totalement crédible.
L’équilibre entre les différents personnages est bien respecté. Certains ne priment pas alors que d’autres n’occupent qu’une place secondaire. Les hommes et femmes occupent le devant de la scène, sans qu’on ne tombe dans les clichés d’un mauvais blockbuster américain. Cela est vraiment très plaisant.
Je dois attirer votre attention sur le fait que ce livre est un tome de la série Will Trent. Bien entendu, vous savez que je préfère lire dans l’ordre utile les séries littéraires. Pourtant, ici, les rappels sont tellement nombreux que je ne pense pas que cela amenuise l’intérêt de se lancer dans « La dernière veuve » avant de lire les précédents.
Véritable pavé comptant plus de 550 pages, ne prenez pas peur car vous ne verrez pas le temps passer tellement vous serez accaparé par cette enquête attrayante. Me voilà donc bien réconciliée avec cette auteure américaine qu’est Karin Slaughter. Elle vient de sortir son nouveau thriller, « L’épouse silencieuse », toujours aux Editions Harper Collins mais je vous en dirai plus très bientôt.
Je remercie les éditions Harper Collins pour leur confiance.