« Il était deux fois » de Franck Thilliez aux Editions Pocket, parution le 6 mai, 624 p.
En 2008, Julie, dix-sept ans, disparaît en ne laissant comme trace que son vélo posé contre un arbre. Son père, le lieutenant de gendarmerie Gabriel Moscato, se lance alors dans une enquête aussi désespérée qu’effrénée. Jusqu’à ce jour où ses pas le mènent à l’hôtel de la Falaise. Là, le propriétaire lui donne accès à son registre et lui propose de le consulter dans la chambre 29, au deuxième étage. Mais exténué par un mois de vaines recherches, Gabriel finit par s’endormir. Quand il se réveille, rien n’est plus pareil. Il se trouve dans la chambre 7, au rez-de-chaussée. Contre la fenêtre s’écrase une pluie d’oiseaux morts. Et douze ans ont passé. On est en 2020. Julie n’a pas été retrouvée.
« C’est arrivé la nuit » de Marc Lévy aux Editions Pocket, parution le 6 mai, 416 p.
Ils sont hors-la-loi
Mais Ils œuvrent pour le bien
Ils sont amis et partagent leurs secrets, affrontent les mêmes dangers,
Et pourtant ils ne se sont jamais rencontrés…
C’est arrivé la nuit, une course folle et terrifiante dans les rues d’Oslo, Madrid, Paris, Tel-Aviv, Istanbul et Londres.
Et un pari dangereux : s’attaquer à la vilenie du monde.
« Le journal de Claire Cassidy » d’Elly Griffiths aux Editions J’ai Lu, parution le 5 mai, 480 p., traduction d’Elie Robert Nicoud.
Dans le collège anglais où elle enseigne, Claire Cassidy donne chaque année un cours sur un classique de la littérature gothique, L’Inconnu, dont l’auteur, R.M. Holland, a vécu et enseigné en ces lieux. Fascinée par ce personnage qui hante encore les murs de l’établissement, Claire travaille à l’écriture de sa biographie. Mais un jour, Ella, sa collègue et amie, est retrouvée morte. À côté de son corps, une citation de L’Inconnu…
Claire devient suspecte aux yeux de la police. Le mystère s’épaissit lorsqu’elle découvre dans son journal intime une écriture qui n’est pas la sienne : « Bonjour, Claire. Tu ne me connais pas. »
L’inconnu, lui, la connaît, jusqu’à ses moindres secrets, et il n’est visiblement pas étranger aux meurtres qui vont se succéder. Claire arrivera-t-elle àchanger la fin de l’histoire ?
« Voyages de noces » de Val McDermid aux Editions j’ai Lu, parution le 5 mai, 448 p., traduction d’Arnaud Baignot et Perrine Chambon.
Une femme célibataire, une voiture en feu, et ce même schéma qui se répète : un homme charmant s’introduit à des mariages, y repère sa victime et la courtise pendant des semaines avant de l’emmener dans son cottage isolé, loin de tout témoin potentiel. La nouvelle brigade d’élite de Carol Jordan se met sur la trace de ce tueur méticuleux qui ne laisse rien au hasard. Mais l’enquête se mêle aux ombres du passé de Carol qui, plus que jamais, aura besoin du soutien indéfectible du profileur Tony Hill.
Sur les pas d’un tueur qui exploite le besoin d’amour de ses victimes, Val McDermid nous tient en haleine, spectateurs fascinés, jusqu’au coup de théâtre final qui bouleversera le destin du duo emblématique.
« Rivière maudite » de Preston & Child aux Editions J’ai Lu, parution le 5 mai, 480 p. traduction de Sebastian Dauchin.
Pourquoi des dizaines de pieds mutilés, revêtus de chaussures vertes, sont-ils venus s’échouer sur l’île paradisiaque de Sanibel, en Floride ? Ce phénomène inexplicable et les questions qui en découlent aiguisent la curiosité de l’inspecteur Pendergast, du FBI, qui décide d’interrompre ses vacances.
Nul ne sait d’où viennent ces pieds sectionnés. Ni même si leurs propriétaires sont toujours en vie. Débute alors une enquête qui mènera notre héros aux sources d’une rivière maudite… Confronté au complot le plus diabolique qu’il ait jamais eu à déjouer, l’agent spécial Pendergast, avec l’aide de sa pupille Constance, va devoir redoubler de sagacité s’il ne veut à son tour servir de cobaye…
Une enquête de l’inspecteur Pendergast – tome 19.
« Holiday » de T.M. Morgan aux Editions Hugo Thriller Poche, parution le 6 mai, nombre pages non communiqué, traduction de Bertrand Guillot.
SEPT JOURS. TROIS COUPLES. UN MEURTRE.
Le Sud de la France, un temps de rêve, une villa somptueuse avec vue imprenable sur les vignes : tout est réuni pour que Kate, ses meilleures amies et leurs familles passent des vacances parfaites.
Mais Kate bascule du paradis à l’enfer lorsqu’elle découvre à son arrivée un message qui ne lui laisse aucun doute : son mari la trompe. Et sa maîtresse est là, dans la villa, avec eux. C’est l’une de ses trois meilleures amies. Mais laquelle ? Laquelle est prête à piétiner vingt ans d’amitié et à détruire sa famille ? Rowan, si raffinée ? Izzy, si magnifique ? Jennifer, si douce ?
Plus Kate s’approche de la vérité, plus elle comprend que son mari n’est pas le seul à avoir des secrets. Et que quelqu’un, dans la villa, est prêt à tout pour protéger les siens.
Ma chronique : https://musemaniasbooks.be/2020/08/19/chronique-holiday-de-t-m-logan-thriller/
« Mafioso » de Ray Celestin aux Editions 10/18, parution le 6 mai, 648 p., traduction non communiquée.
New York, 1947 : un mystérieux tueur assassine de sang-froid tous les occupants d’un hôtel de Harlem. On parle de meurtres rituels, liés au vaudou et c’est le seul pensionnaire survivant qui est arrêté et condamné.
Une ancienne détective de l’agence Pinkerton, Ida Davis, et le patron d’un club en vogue de Manhattan, Gabriel Leveson, se retrouvent mêlés à l’enquête. Ils découvrent bientôt avec effroi que l’affaire est liée à une série de meurtres bien plus importante, impliquant le crime organisé et la haute société de la ville.
« Les soeurs Van Apfel ont disparu » de Felicity McLean aux Editions 10/18, parution le 6 mai, 312 p., traduction de Sylvie Schneiter.
Été 1992, dans une lointaine banlieue de Sydney, en lisière du bush. Un été caniculaire que Tikka, onze ans, n’a jamais oublié : celui où les soeurs Van Apfel ont disparu.
Les trois filles du pasteur – Hannah, l’aînée, Cordelia, la fantasque, et la petite Ruth – se volatilisent à l’entracte du spectacle de l’école. Le corps de la plus jeune sera retrouvé coincé entre deux rochers… Vingt ans plus tard, Tikka retourne chez ses parents pour prendre soin de sa grande sœur, malade. Un séjour qui sera l’occasion d’affronter avec elle les fantômes qui les hantent. Leurs amies se sont-elles enfuies pour échapper au joug de leur fanatique de père ou ont-elles été victimes d’un prédateur ? Y a-t-il une chance pour qu’Hannah et Cordelia soient toujours en vie ?
Ma chronique : https://musemaniasbooks.be/2020/06/21/les-soeurs-van-apfel-ont-disparu-de-felicity-mclean-roman/
« La vie dont nous rêvions » de Michelle Saks aux Editions 10/18, parution le 6 mai, 384 p., traduction de Romain Guillou.
Sam et Merry ont quitté New York pour s’installer dans un cottage en Suède avec leur bébé. Loin des tentations de la grande ville, les voilà libres de se réinventer. Sam, en homme fidèle qui assure le confort des siens. Merry, en tendre épouse et mère au foyer. Mais aussi Francesca, la meilleure amie de toujours, venue leur rendre visite.
Dans ce lieu de quiétude absolue, l’espace infini a tôt fait de devenir une prison, et la solitude, un miroir tendu à la noirceur des âmes. Tout n’est que mensonge, duplicité et, tandis qu’à la clarté de l’été succède l’obscurité de l’hiver, l’idylle se meut peu à peu en un huis clos toxique…
« La vengeance des cendres » de Harald Gilbers aux Editions 10/18, 504 p., traduction de Joël Falcoz.
Berlin, hiver 1946, le plus froid que la capitale ait connu au XXe siècle. La guerre est certes finie mais l’Allemagne commence à peine à panser ses plaies, et les Berlinois manquent de tout, surtout de nourriture. Dans cette atmosphère très tendue, des corps mutilés font mystérieusement surface aux quatre coins de la ville. Chacun a la peau couverte de mots écrits à l’encre, et une liste de noms inconnus fourrée dans la bouche. Le commissaire Oppenheimer est alors mobilisé pour mener l’enquête et découvre vite un point commun entre ces morts : ils avaient tous collaboré avec le régime nazi. Et si ce désir de vengeance provenait d’un survivant des camps ? Oppenheimer devra parvenir à retracer le passé du tueur, et à anticiper ses prochains meurtres.
« Gray » de Léonie Swann aux Editions 10/18, parution le 6 mai, 408 p., traduction de Frédéric Weinmann.
Augustus Huff, enseignant à la célèbre université de Cambridge, est bien ennuyé : un de ses étudiants a trouvé la mort après une chute de plusieurs mètres. Tragique accident ou meurtre de sang-froid ?
Augustus penche pour la seconde hypothèse, car le disparu était tout sauf un ange. Avec l’aide de Gray, le perroquet du défunt, il part à la recherche de l’assassin. Mais l’oiseau se révèle être fort en bec et l’enquêteur pas franchement doué. Rapidement, c’est Gray qui posera les bonnes questions et conduira Augustus sur les traces du coupable.
Leonie Swann nous entraîne dans une enquête palpitante menée par un universitaire farfelu et le plus charmant des enquêteurs à plumes !
« Blood and sugar » de Laura Sheperd-Robinson aux Editions 10/18, parution le 6 mai, 464 p. traduction de Pascale Haas.
Juin 1781. Un cadavre pendu se dessine au travers des brumes de la Tamise. Tad Archer, brillant avocat abolitionniste a été torturé et porte les marques de torture réservés aux esclaves rebelles.
Son plus vieil ami, le capitaine Harry Corsham se voit chargé par la sœur du défunt de trouver le coupable. Avant sa mort, Tad enquêtait sur un secret qui pouvait, selon lui, causer des dommages irréparables à l’industrie esclavagiste britannique.
Menaçant sa carrière de parlementaire, Harry Corsham reprend l’enquête pour comprendre qui a pu le mutiler ainsi. Il doit alors se confronter à la réalité brutale de la traite négrière : c’est sur le sanglant commerce du sucre que se font et se défont les fortunes. C’est sur lui que la ville et l’empire sont construits.
« Le disparu de Larvik » de Jørn Lier Horst aux Editions Folio, parution le 6 mai, 480 p., traduction de Céline Romand-Monnier.
Sofie Lund emménage avec sa fille dans une maison récemment héritée de son grand-père. Elle s’attache d’abord à effacer toute trace de celui-ci, tant ses souvenirs sont douloureux, mais, dans la cave, elle découvre un vieux coffre-fort fixé au sol par des boulons.
Avec l’aide de sa voisine Line, la fille de l’inspecteur William Wisting, Sofie parvient à l’ouvrir. Ce qui se cache à l’intérieur la terrifie, et permet à Wisting de rouvrir une affaire qui depuis longtemps le tourmente… Mais pour suivre cette piste, il devra affronter les réticences de sa hiérarchie et, plus que jamais, s’en remettre à son instinct de flic.
Une enquête de William Wisting.
« Là où vivent les loups » de Laurent Guillaume aux Editions Folio, parution le 6 mai, 368 p.
Le train arrive dans la gare de Thyanne, terminus de la ligne. Priam Monet descend pesamment d’un wagon. Presque deux mètres pour un quintal et demi, mal sapé et sentant le tabac froid, Monet est un flic misanthrope sur la pente descendante. Son purgatoire à lui, c’est d’être flic à la police des polices. Il vient inspecter ce petit poste situé entre les Alpes françaises et italiennes, un bled improbable dans une vallée industrieuse, et espère accomplir sa mission au plus vite, quitte à la bâcler. Quand on découvre dans un bois le cadavre d’un migrant, tout le monde pense à un accident. Pas Monet, qui va devoir rester plus longtemps que prévu…
« Angkar » de Christian Blanchard aux Editions Points, sortie le 6 mai, 264 p.
Champey est une jeune mère courage qui a toujours refusé de révéler à sa fille la vérité sur la conduite ignoble de son ex-mari. Une nuit, un cauchemar extrêmement réaliste la transporte au Cambodge. D’autres rêves s’ensuivent et la bouleversent à un point tel qu’elle décide de retourner dans le pays où elle est née, à l’époque de la dictature des Khmers rouges… Une quête des origines menée tambour battant à travers les méandres les plus sombres de l’âme humaine. Un roman addictif et puissant.