Cette semaine, petite semaine en matière de sorties « poche » car seule les Editions Pocket en font paraître et ce, le 29 avril. J’en ai sélectionné 4.
Littérature noire
« Représailles » de Florian Eglin aux Editions Pocket, 464 p.
Une route à flanc de ravin la nuit, non loin du désert des Agriates en Corse. Telle une bête en maraude, un SUV prend en chasse une famille de vacanciers. Leurs deux petites filles endormies à l’arrière, Tom et Adèle ont deux solutions : continuer cette course-poursuite insensée, au risque de finir dans le décor, ou s’arrêter et faire face à ceux qui les traquent. Ils choisissent la seconde. Et sombrent à leur corps défendant dans une spirale de violence dont les racines plongent très loin : au cœur des secrets ancestraux de l’île, de l’honneur des familles, des omertas sans fin. Pour y survivre, Tom et Adèle devront renouer avec leurs propres démons, et les libérer, quelles qu’en soient les conséquences.
2. Imaginaire
« Le Styx coule à l’envers » de Dan Simmons aux Editions Pocket, 464 p. traduction de Jean-Daniel Brèque.
Et si vous pouviez ramener à la vie les êtres chers ?
Mais à quel prix…
Et si l’Enfer de Dante s’ouvrait sur Terre ?
Et si le seul rempart contre une horde de zombies se nichait dans la vocation inébranlable d’une institutrice ?
En douze récits tantôt tragiques, mélancoliques ou humoristiques, Dan Simmons tend à l’humanité un miroir terrifiant et explore ses thèmes de prédilection : la maladie, le prosélytisme religieux, la mort, l’enfance abîmée, la perversité des adultes.
Douze nouvelles navigant entre fantastique, horreur et science-fiction pour remonter le Styx… Car l’Enfer est peut-être bien ici-bas.
« L’homme nu » de Dan Simmons aux Editions Pocket, 400 p., traduction de Monique Lebailly.
Jeremy Bremen, mathématicien de génie, perd sa femme Gail, télépathe comme lui, des suites d’un cancer, et son monde s’effondre. Car en plus du deuil impossible, sans l’aide de Gail, il ne parvient désormais plus à ériger le bouclier mental qui le protégeait de la « neuro-rumeur » du monde, le flot ininterrompu des pensées et émotions de ceux qui l’entourent. Fou de douleur, totalement vulnérable, Bremen entame une longue descente aux Enfers dans une Amérique de cauchemar.
3. Documents, témoignages & essais
« La métallo » de Catherine Ecole-Boivin aux Editions Pocket, 304 p.
Si Yvonnick a un prénom et des bras d’homme, c’est grâce à sa mère qui lui a appris à se défendre des coups. Et ces bras, elle en a bien besoin depuis que son mari, qui travaillait aux forges de Basse-Indre, n’est plus là. Yvonnick est veuve, au bord de l’expulsion, et mère d’un enfant fragile. Lorsqu’on lui propose de prendre la relève du brave homme dans ce fleuron de la sidérurgie, elle se retrousse les manches, et devient métallo. Une vie ouvrière de lutte qui ne l’empêche pas de se faire respecter des hommes ni de gagner son indépendance, et surtout, d’être fière de son travail à l’usine et de sa communauté solidaire…