Mercredi 14 avril 2021
Littérature noire
« L’ossuaire » de Fiona Cummins chez Le Livre de Poche, 480 p., traduction de Jean Esch – Je vous en dis plus bientôt après avoir découvert les deux tomes.
Il s’agit de la suite du thriller « Le collectionneur« .
Cela fait bientôt trois mois que Clara Foyle, cinq ans, a été enlevée sur le chemin de l’école. La petite fille est atteinte d’ectrodactylie, une maladie osseuse aussi appelée syndrome des mains en « pince de crabe ». Le principal suspect, Brian Howley, est toujours en fuite après avoir échappé à la surveillance de la police. Sa collection d’ossements humains a disparu dans l’incendie de sa maison, et on craint qu’il veuille la recommencer avec une pièce unique : Clara. Malgré la ténacité de l’inspectrice Ella Fitzroy, la petite fille demeure introuvable. Une terrible chasse à l’homme commence.
« Dracula. Les origines » de Dacre Stoker & J.D. Barker au Livre de Poche, 720 p., traduction d’Eric Betsch.
1868. Bram Stoker, vingt et un ans, est reclus dans une tour, confronté à un mal indescriptible. Écrivant sans relâche, il narre les événements qui l’ont conduit jusqu’ici…
Enfant maladif, Bram grandit à Dublin. Ellen Crone, sa nourrice, prend soin de lui – à sa manière… Quand une série de morts surprenantes se produit dans une ville voisine, Bram et sa sœur, Matilda, constatent l’étrange comportement d’Ellen. Le mystère s’épaissit de façon terrifiante jusqu’au jour où leur nanny disparaît brusquement.
Des années plus tard, Matilda révèle à son frère qu’elle a aperçu Ellen à Paris… Le cauchemar ne fait que commencer.
« La relique du chaos » (Saga Soleil Noir – Tome 3) de Giacometti & Ravenne chez Le Livre de Poche, 480 p.
Vous pouvez retrouver mes chroniques des deux premiers tomes:
Tome 1 : » Le triomphe des ténèbres » – Lien de ma chronique : https://musemaniasbooks.be/2019/08/02/le-triomphe-des-tenebres-deric-giacometti-et-jacques-ravenne-thriller/
Tome 2 : « La nuit du mal » – Lien de ma chronique : https://musemaniasbooks.be/2020/08/10/la-nuit-du-mal-de-eric-giacometti-jacques-ravenne-thriller/
Juillet 1942. Jamais l’issue du conflit n’a semblé aussi incertaine. Si l’Angleterre a écarté tout risque d’invasion, la Russie de Staline plie sous les coups de boutoir des armées d’Hitler. L’Europe est sur le point de basculer.
À travers la quête des swastikas, la guerre occulte se déchaîne pour tenter de faire pencher la balance. Celui qui s’emparera de l’objet sacré remportera la victoire. Tristan Marcas, agent double au passé obscur, part à la recherche du trésor des Romanov, qui cache, selon le dernier des tsars, l’ultime relique. À Berlin, Moscou et Londres, la course contre la montre est lancée, entraînant dans une spirale vertigineuse Erika, l’archéologue allemande, et Laure, la jeune résistante française.
« La dernière veuve » de Karin Slaughter chez Harper Collins Poche, 768 p., traduction de Catherine Richard-Mas – Je vous en parle bientôt.
Le retour de Will Trent et Sara Linton
Août 2019. Une attaque à la bombe touche un quartier stratégique d’Atlanta. Sara Linton et son compagnon, Will Trent, enquêteur pour le Georgia Bureau of Investigation, se précipitent sur le lieu de l’explosion. Alors que Sara tente de venir en aide aux victimes, elle est enlevée sous les yeux de Will et conduite au pied des Appalaches, dans un camp peuplé d’hommes armés et de femmes en longues robes blanches.
Ce groupuscule paramilitaire aux airs de secte prévoit de multiplier les attaques terroristes à l’échelle nationale afin de rétablir la suprématie de l’homme blanc. La menace est sans commune mesure. Le danger, imminent.
Ensemble, Will et Sara parviendront-ils à déjouer l’attentat le plus meurtrier du xxie siècle ?
2. Littérature blanche
« L’examen » de Sylvain Neuvel au Livre de Poche, 128 p., traduction de Patrick Imbert.
Grande-Bretagne, dans un futur proche. Vingt-cinq questions, vingt-cinq chances pour Idir, qui a fui l’Iran avec sa famille, d’impressionner l’examinateur et de décrocher la très convoitée nationalité britannique. Idir est confiant, il connaît bien son pays d’accueil, il y est parfaitement intégré.
Mais au centre d’examen, ce jour-là, rien ne se passe comme prévu. Au bout de quelques minutes, le test prend une tournure sinistre ; pour Idir il n’est plus question de nationalité, mais de vie ou de mort.
« Le monde selon Britt-Marie » de Fredrik Backman au Livre de Poche, 432 p., traduction de Laurence Mennerich.
Britt-Marie, soixante-trois ans, n’est absolument pas passive-agressive. C’est juste que la crasse et les couverts rangés n’importe comment la font hurler intérieurement. Après quarante ans de mariage et une vie de femme au foyer, elle a besoin de trouver un emploi au plus vite. Le seul poste qu’on lui propose la conduit à Borg, un village perdu frappé par la crise. Alors, quand les enfants du village ont si désespérément besoin d’un entraîneur que la commune est prête à confier le boulot au premier venu, peu importe qu’elle n’y connaisse rien ! Pas du genre à se laisser démonter, Britt-Marie, avec sa nouvelle casquette de coach, entreprend de faire un grand ménage à Borg, qui a, comme elle, besoin d’un renouveau et d’une seconde chance.
Le monde selon Britt-Marie est l’histoire d’une femme qui a attendu toute une vie que la sienne commence enfin. Un plaidoyer chaleureux pour les marginaux qui peuplent nos vies sans qu’on leur prête attention – alors que leur vision du monde peut transformer le nôtre.
« Un cadenas sur le coeur » de Laurence Teper aux Editions J’ai Lu, 192 p.
Claire Meunier veut comprendre : qui étaient vraiment ses parents ? Quels liens entretenaient-ils avec les Coquillaud, cette famille bourgeoise excentrique qui partageait invariablement leurs étés ? Pourquoi ses souvenirs d’enfance lui semblent-ils si troubles ? Pour reconstituer le puzzle dispersé de son histoire, elle brave secrets et interdits familiaux. Au fil de cette recherche sur ses origines, elle va renouer avec un formidable désir de vivre.
3. Documents & essais
« Tout est chimie dans notre vie » de Mai Thi Nguyen-Kim aux Editions J’ai Lu, 288 p., traduction de Marie-Céline Trivier-Georg.
La chimie est partout et vous allez TOUT comprendre !
Comment le dentifrice agit sur nos dents, les effets du café sur notre cerveau, l’incroyable chimie des odeurs corporelles, les molécules du stress, pourquoi on dit « brûler ses graisses »… La chimie est partout et personne ne vous l’avait dit !
Mai Thi Nguyen-Kim, jeune chimiste passionnée, nous invite, le temps d’une journée, à parcourir le laboratoire de chimie qu’est notre vie jusqu’à notre propre microbiome, un écosystème encore plus fort que le microbiote.
L’occasion de découvertes surprenantes sur ce qui se passe en et autour de nous tous les jours, illustrées par 40 dessins. Attention, ce livre exerce une attraction chimiquement pure !
Jeudi 15 avril 2021
Littérature blanche
« Un jour nouveau » de Jill Santopolo aux Editions Pocket, 400 p., traduction de Valérie Bourgeois.
Nina Gregory est une jeune femme accomplie à qui tout semble réussir. Fille d’un des plus grands magnats de l’hôtellerie, elle vit depuis peu avec Tim, son ami d’enfance. Depuis son plus jeune âge, elle a été élevée dans l’idée que la famille, la réputation et l’héritage sont des valeurs essentielles. Cependant, le jour où son père disparaît brutalement, ses certitudes vacillent. Nina remet tout en question : son avenir, son amour, sa famille, mais surtout les hommes qui l’entourent. Et quand elle fait une découverte perturbante sur sa défunte mère, Nina comprend qu’elle ne peut plus se mentir. Mais aura-t-elle le courage de se construire un nouvel avenir ?
« Tout ce que nous allons savoir » de Donal Ryan aux Editions 10/18, 240 p., traduction de Marie Hermet.
« Martin Toppy est le fils d’un homme célèbre chez les gens du voyage et le père de mon enfant à naître. Il a dix-sept ans, j’en ai trente-trois. J’étais sa répétitrice. Je me serais tuée depuis longtemps si j’en avais eu le courage. Je ne crois pas que le bébé souffrirait. »
Melody Shee, la narratrice, commence son récit à la douzième semaine de sa grossesse. Semaine après semaine, tandis qu’elle sent le bébé bouger à l’intérieur d’elle, elle raconte ses peurs et sa douleur, puis parle de son père, un homme bon à qui elle préfère cacher la vérité pour ne pas le briser ; de sa mère énigmatique aujourd’hui disparue ; de son mari manipulateur qui a des relations sexuelles avec des prostituées. Se débattant avec ses démons intérieurs, la jeune femme se laisse parfois happer par les espoirs d’un avenir possible, mais le passé toujours la rattrape : ce qu’elle a fait à sa meilleure amie Breedie Flynn des années plus tôt continue de la hanter. C’est alors qu’elle fait la rencontre de Mary Crothery, une jeune femme de la communauté des gens du voyage qui en sait plus sur elle qu’elle ne veut bien le laisser paraître et pourrait bien la sauver.
2. Littérature noire
« Les disparus de Pukatapu » de Patrice Guirao chez Pocket, 384 p.
Pukatapu, c’est un paradis de sable blanc, de corail et de cocotiers perdu dans le Pacifique, à des milliers de kilomètres de Tahiti. Le long de ses eaux turquoise, une poignée de maisons colorées abritent quinze hommes, neuf femmes et, étrangement, pas un seul enfant.
Lilith, photographe, et Maema, journaliste à La Dépêche de Papeete, y effectuent un reportage sur les conséquences du réchauffement climatique. Elles croient avoir trouvé l’éden, jusqu’au jour où, sur la plage, Lilith découvre une petite main coupée.
Mais sur l’îlot, nulle trace d’un cadavre et personne ne manque à l’appel…
« Tuez-le si vous voulez » d’Edmonde Permingeat chez Pocket, 624 p.
Machéronte-le-Château est un des plus beaux villages perchés de l’Hexagone. Un petit coin de la Drôme où la vie s’écoule paisiblement, sans secret. Alors quand le fils du maire s’amourache de la jolie Lucile, tout le monde sait la colère du père face à cette idylle. Pour le riche industriel, il est hors de question que son fils épouse cette fille de rien. Même s’il elle est enceinte. Quand Lucile est retrouvée morte dans les bois, les soupçons se portent naturellement sur le maire, mais sans résultat.
Vingt-trois ans plus tard, le père de Lucile, jouant la date de naissance de sa fille à l’Euromillions, remporte le jackpot. Cent cinquante millions, plus qu’il n’en faut pour réaliser ses rêves, vengeance en tête.
« Fin de siècle » de Sébastien Gendron aux Editions Folio, 256 p.
2024, Bassin méditerranéen : depuis une dizaine d’années, les ultra-riches se sont concentrés là, le seul endroit où ne sévissent pas les mégalodons, ces requins géants revenus, de façon inexplicable, du fond des âges et des océans. À Gibraltar et à Port Saïd, on a construit deux herses immenses. Depuis, le bassin est clos, sans danger. Alors que le reste du monde tente de survivre, ici, c’est luxe, calme et volupté pour une grosse poignée de privilégiés. Mais voilà ! l’entreprise publique qui gérait les herses vient d’être vendue à un fonds de pension canadien. L’entretien laisse à désirer, la grille de Gibraltar vient de céder, le carnage se profile…
« Les aigles endormis » de Danü Danquigny aux Editions Folio, 224 p.
Dans l’Albanie d’Enver Hoxha, l’un des régimes communistes les plus durs du bloc de l’Est, Arben grandit entouré de sa bande de copains et de ses parents profs. Son avenir semble tout tracé. Mais avec la chute du régime et l’avènement du libéralisme s’ouvre une période de chaos politique et de déliquescence morale qui emportent tout sur leur passage et transforment le jeune idéaliste en malfrat endurci.
Pour tenter d’échapper à la spirale de la violence et protéger les siens, Arben n’a qu’une solution : fuir avant qu’il ne soit trop tard.
3. Documents, témoignages & essais
« Coccinelle » de Florence Belkacem chez Pocket, 144 p.
« Dehors, il fait 5 °C, le temps est gris et venteux. Dans un instant, le prêtre va célébrer la messe d’enterrement de maman. Une coccinelle se pose sur ma main. D’où vient-elle, en ce mois de janvier ?
Quelques semaines plus tard, une deuxième coccinelle surgira, et d’autres encore… J’aimerais imaginer que c’est maman qui se manifeste, et, pourtant, le doute m’assaille. La prudence voudrait que je n’y croie pas, mais, au fil du temps, de nouveaux signes – un papillon, une biche, une bague… – m’entraînent dans un monde parallèle. Comme si les êtres disparus n’abandonnaient pas leurs proches et continuaient à les aider.
Saint Augustin et Victor Hugo auraient-ils raison : les morts seraient-ils « des invisibles, mais pas des absents » ? »
« Dans les geôles de Sibérie » de Yoann Barbereau chez Folio Editions, 320 p.
Irkoutsk, Sibérie orientale. Yoann Barbereau dirige une Alliance française depuis plusieurs années. Près du lac Baïkal, il cultive passions littéraires et amour de la Russie. Mais un matin de février, sa vie devient un roman, peut-être un film noir. Il est arrêté sous les yeux de sa fille, torturé puis jeté en prison. Dans l’ombre, des hommes ont enclenché une mécanique de destruction, grossière et implacable, elle porte un nom inventé par le KGB : kompromat. Il risque quinze années de camp pour un crime qu’il n’a pas commis. L’heure de l’évasion a sonné…