> Quatrième de couverture <
Qui est vraiment Irvin Rosa-Fierce ?
Dans ce tombeau littéraire écrit comme un roman à énigme, le narrateur se lance sur les traces d’Irvin, un ami chroniqueur mondain et auteur de nouvelles fantastiques à la Lovecraft, aussi fuyant que fascinant.
Les histoires insérées, égrenées au fil de l’enquête comme des pièces à conviction, offrent une plongée dans les intrigues rocambolesques d’un âge d’or hollywoodien, à la fois extravagant et plus vrai que nature.
C’est dans un tourbillon de références littéraires et cinématographiques anticonformistes, d’un charme délicieusement vintage, que nous emporte ce roman à suspense, construit comme un labyrinthe, jusqu’à la chute finale…
> Spécificités < - Editions : Rivages & Payot - Date de parution : 03/02/2021 - Nombre de pages : 187
Conté au travers de son ami libraire, jeune provincial originaire de San Diego, c’est tout un florilège d’épisodes de la vie de Irvin Rosa-Fierce, chroniqueur mondain au « Hollywood Citizen » lors de l’âge d’or du cinéma américain que le lecteur découvre.
C’est tout un décorum très flamboyant où on fait la rencontre de références littéraires mais aussi cinématographiques qui abondent. Alliant des personnages réels à des figures fictives, voilà un saut dans le temps, durant les années d’après-guerre mais aussi dans l’espace, à Los Angeles, au cours de l’apanage du grand écran, peu de temps après le cinéma muet.
Indéfinissable quant au genre littéraire auquel il pourrait se rattacher, c’est un livre élégant par une plume distinguée que nous déroule François Rivière. Le mystère y flotte tout au long des pages, accompagné de fantômes des grands noms hollywoodiens. S’intéressant à cette faune très spécifique au travers de journalistes mondains, François Rivière offre la part belle à cette vie pittoresque, parfois désastreuse ou tragique de la Mecque du cinéma.
Ce que j’ai un peu moins apprécié est le côté un peu décousu du récit au fil des faits divers. Avec la rencontre d’un grand nombre de protagonistes, on finit par s’y perdre un peu, à justement s’attacher difficilement à ces personnages et à ne plus distinguer le vrai du faux dans ce tourbillon de péripéties.
Je remercie les éditions Rivages pour leur confiance.